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Stéphane Bourgoin, né le à Paris, est un écrivain français qui publie des livres, réalise des documents audiovisuels et donne des conférences autour des tueurs en série et du profilage criminel.
Auteur d'une quarantaine d'ouvrages sur le sujet, il est régulièrement invité par les médias en tant qu'expert français des tueurs en série jusqu'à ce qu'un collectif anonyme relève de nombreuses incohérences dans sa biographie, début 2020. Quelques semaines plus tard, Stéphane Bourgoin admet dans un entretien avoir menti au fil des années sur de nombreux éléments de son passé.
Stéphane Bourgoin naît le , à Paris, en France de l'union entre Jean Bourgoin et sa troisième femme, Franziska. Élève médiocre, il est exclu à trois reprises de son lycée et ne possède aucun diplôme.
D'abord chroniqueur de films de série B et d'horreur dans les fanzines Vampirella et L'Écran fantastique, il part en 1974 aux États-Unis où il joue le rôle d'homme à tout faire pour des productions cinématographiques à petit budget.
De retour en France, Stéphane Bourgoin devient salarié de la librairie parisienne Au Troisième Œil, qu'il rachète en 1981. Cette entreprise commerciale, fondée en 1973 par l'éditeur François Guérif, est spécialisée dans le cinéma, le roman policier et la criminologie,,.
Stéphane Bourgoin explique son intérêt pour les tueurs en série par la découverte du corps de sa compagne « Eileen », « tuée, violée et découpée en morceaux » dans leur appartement de Los Angeles en Californie, en 1976. Toutefois, il révèle en mai 2020, dans un entretien accordé à Paris Match, que cette histoire est en fait un mensonge inspiré du meurtre, survenu en décembre 1975, de Susan Bickrest, une jeune barmaid que, selon ses affirmations, il fréquentait à l'époque.
Bourgoin dit avoir voulu comprendre ce qui se passe dans la tête des tueurs en série suite à ce meurtre. Il raconte qu'un enquêteur américain lui a fait rencontrer ses premiers tueurs en série en 1978. Il affirme aussi avoir rencontré, en 1986, l'assassin de sa petite amie, « condamné à mort et détenu en Californie ». Ce récit fondateur est d'abord remis en question par un groupe d'enquêteurs anonymes sur YouTube, puis par plusieurs sources journalistiques, à compter du début de l'année 2020, à la suite de quoi Bourgoin déclare finalement que « Eileen » est Susan Bickrest, une victime de Gerald Stano.
En 1979, il obtient un entretien avec Richard Chase, un tueur de masse surnommé le « vampire de Sacramento »,. À partir des années 1990, Stéphane Bourgoin écrit des livres policiers et des enquêtes sur les meurtriers et les tueurs en série sous son nom ainsi que sous le pseudonyme d'Étienne Jallieu. En 1991, dans un épisode d'une série documentaire produite par la chaîne de télévision généraliste française FR3, il est filmé menant un entretien avec le tueur en série américain Ed Kemper,, suivant ainsi l'exemple de journalistes américains qui l'avaient interviewé avant lui comme Marj von Beroldingen (1974), Leonard Schrader (en) (1981) ou Imre Horvath (1984).
En conséquence de son intérêt particulier pour les tueurs en série, Bourgoin est conférencier pendant près de dix ans — jusqu'en 2007 — au Centre national de formation de police judiciaire de l'école de la Gendarmerie nationale française, et à l'École nationale de la magistrature en 2015 et 2018. Il a donné 5 cours[Quoi ?] à l'École nationale de l'administration pénitentiaire. Il est également membre de l’association Victimes en Série (ViES), qui rassemble notamment des proches des « disparus de Mourmelon »,.
En 1999, il est membre du jury « longs métrages » lors du festival Fantastic'Arts 1999 à Gérardmer, en France, aux côtés du chanteur Johnny Hallyday et de l'acteur américain Robert Englund,.
Stéphane Bourgoin est le présentateur de la collection DVD Serial Polar, sortie chez Bach Films entre 2007 et 2010, qui regroupe des longs métrages méconnus de réalisateurs de renom (Anthony Mann, Richard Fleischer, Michael Curtiz, etc.) et des films décalés de série B.
En avril 2020, le site d'information Arrêt sur images reprend des éléments de la biographie de Stéphane Bourgoin, démontrés incohérents dans une série d'enquêtes diffusée par une chaîne YouTube intitulée « 4ème Œil Corporation ». Il met en doute les affirmations répétées dans les médias par Bourgoin à propos de sa rencontre avec Charles Manson et sa carrière de footballeur professionnel. Il affirme également que Bourgoin s'est approprié les récits des agents de police sud-africains Micki Pistorius et Derick Norsworthy et de l'agent du FBI John E. Douglas,,.
Par la suite, le journal Le Monde publie un article qui affirme que Stéphane Bourgoin n'a jamais collaboré avec le FBI et émet de sérieux doutes sur les conséquences du prétendu meurtre de sa compagne dans les années 1970.
À son tour, le magazine So Foot dément son passé de footballeur au sein du Red Star et d'adversaire de Michel Platini. Un gendarme contacté par France Inter affirme que Stéphane Bourgoin n'a pas participé à la création du Groupe d’analyse comportementale (GAC), le département spécialisé en profilage criminel de la gendarmerie française.
Peu après la publication d'Arrêt sur images, site auquel l'auteur avait déjà confié son désir d'attaquer les vidéastes en justice, les vidéos de la chaîne YouTube « 4ème Œil Corporation » sont supprimées au motif de violation du droit d'auteur de Stéphane Bourgoin, avant d'être republiées sur d'autres plateformes. Dans le même temps, il se retire de la plupart des réseaux sociaux.
Une enquête journalistique, parue fin avril 2020, dans le journal régional français Le Progrès, conteste le nombre des entretiens de tueurs en série réalisés par Stéphane Bourgoin, estimant qu'il serait plus proche de la dizaine que de la quatre-vingtaine : l'intéressé confirme dans l'entretien qu'il accorde le mois suivant à Paris Match qu'il n'a pas interrogé 77 tueurs, sans donner de nombre précis.
En mai 2020, dans une enquête menée par Paris Match puis dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, Stéphane Bourgoin, qualifié de « sérial menteur » ou de « mythomane du crime », avoue finalement avoir menti sur son passé. Il est précisé qu'en dépit des échanges que l'homme a entretenus avec des enquêteurs français lors de conférences ou de séances de signature, il « n’a en revanche jamais été associé à un dossier en cours, n’a jamais été expert devant un tribunal et n’a jamais rencontré un suspect ou un condamné ». De même, il n'a jamais rencontré le détective chargé de l'enquête concernant le prétendu assassinat de sa supposée compagne « Eileen » dont Bourgoin révèle qu'elle n'a en définitive pas existé.
Après ces révélations, Stéphane Bourgoin se confie sur ses mensonges : « Parfois, je me fais des films dans ma tête. J'ai toujours voulu qu'on m'aime ».
Dans une lettre révélée par Le Parisien en août 2020, les éditions Glénat annoncent suspendre la commercialisation de l'une des bandes dessinées co-signées par Stéphane Bourgoin, consacrée à Michel Fourniret. Cette suspension fait suite aux griefs d'atteinte au droit à l'image et violation de la vie privée portés par la présidente de l'association Victimes en Série (ViES), Dahina Sy-Le Guennan, représentée dans l'ouvrage et victime de Michel Fourniret. Les propos tenus par un personnage pseudonyme de Bourgoin dans la bande dessinée font également l'objet du litige.
Considéré pendant longtemps, dans les médias français, comme un spécialiste des tueurs en série « de renommée mondiale, », Stéphane Bourgoin a publié sur le sujet une quarantaine d'ouvrages, a traduit des livres, et participé, en tant qu'expert ou journaliste, à plusieurs documentaires,,.
En 1993, les éditions Grasset publient Serial killers : Enquête sur les tueurs en série, un succès en librairie traduit depuis en six langues.
Au printemps 2020, Bourgoin révèle avoir inventé un tueur en série de toutes pièces dans son livre Malfosse, fiction écrite pour un jeu multimédia. Par ailleurs, certains passages de livres de Stéphane Bourgoin seraient des plagiats d'anecdotes provenant d'ouvrages de profilers américains comme John Douglas ou sud-africains, comme Micki Pistorius.
Stéphane Bourgoin a dirigé plusieurs collections et supervisé la rédaction de près de deux cents anthologies rassemblant des nouvelles policières ou des récits fictionnels fantastiques ou de science-fiction.
En 2019, avec le soutien de la maison d'édition Glénat, le scénariste de bande dessinée Jean-David Morvan lance une collection d'une trentaine de bandes dessinées biographiques, consacrée aux tueurs en série. Il recourt à l'expertise de Stéphane Bourgoin qui devient un personnage de la série documentaire. Les deux premiers tomes, intitulés Stéphane Bourgoin présente Les Serials killers et sortis début 2020, présentent les parcours criminels de Ted Bundy et Michel Fourniret,,. La publication de son dernier livre sur Michel Fourniret, initialement programmée en juin 2020, est reportée.
En 1978, Stéphane Bourgoin scénarise trois films pornographiques. L'ensemble est réalisé en deux ou trois semaines par l'Américain Charles Webb, tourné avec John Holmes, à Paris et en Bretagne, avec une équipe technique française, des comédiens français confirmés dont Jacques Marbeuf et Diane Dubois et quelques actrices américaines. Les trois films sont Extreme Close-Up, inédit en France mais sorti aux États-Unis en 1979 et au Japon en 1982, Johnny does Paris sorti aux États-Unis en 1981 et renommé All American Stud lors de sa sortie en VHS et La Bête et la Belle qui semble n'avoir jamais été monté, alors qu'il aurait peut-être été le projet le plus ambitieux.
En 1990, il fait une apparition dans le Portrait de groupe n° 127 : Le jury du Prix Très Spécial du Cinématon de Gérard Courant.
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