Ce (gros) roman français nous emporte dans la Seconde Guerre Mondiale, avec le personnage d’Erika, jeune femme passionnée de livres qui va devenir un rouage essentiel du rapt organisé et [...]
Flore Vesco revisite avec brio le célèbre conte du Joueur de flûte d'Hamelin !
Le texte se veut moyenâgeux et, passé la surprise des premières pages, nous entraîne complètement dans l’époque [...]
Un livre à ne pas rater, qu'on soit ado ou pas ! C'est un roman plein de sensibilité sur les relations et les interactions entre l'Homme et la nature, mais [...]
J'ai découvert ce livre totalement par hasard dans un rayon de la médiathèque et j'avoue avoir été agréablement surprise.
Le roman est de très bonne qualité, l'intrigue aussi, on est vite [...]
A la fin de "Et je danse aussi", notre duo de personnages étaient sur le point de se rencontrer pour la première fois, après des mois assidus de correspondance. On [...]
“Hôtel Castellana”, c’est la rencontre entre deux mondes que tout oppose, celui de Daniel et Ana. Nous sommes en 1957, alors que l’Espagne est sous la coupe de Francisco Franco. [...]
Willow a 12 ans. Petit génie, elle est passionnée par plusieurs choses dont les maladies de peau, le jardinage et le chiffre 7 qui tient une place importante dans sa vie. Elle vit une enfance heureuse avec ses parents adoptifs jusqu'à ce qu'ils trouvent la mort dans un accident de voiture et que tout bascule.
Voilà un roman qui aborde avec pudeur un sujet difficile : la perte des parents et la difficulté à faire son deuil. J'ai trouvé l'histoire originale, émouvante, et souvent drôle malgré la situation tragique !
“La vie par 7”, c'est une histoire de gens perdus, que la vie rassemble un peu par hasard. Et c’est souvent comme ça que commencent les belles histoires...
Maria Altman tient une petite boutique de vêtements en Californie. Lorsqu'elle demande conseil au fils d'une amie, qui est avocat, au sujet de lettres trouvées dans les affaires de sa sœur récemment décédée, elle ne s'imagine pas qu'à eux 2 ils vont faire un pas dans l'histoire.
En effet, Maria Altman est la nièce d'Adèle Bloch-Bauer : la femme dont le portrait peint par Klimt en 1907 est l'un des plus célèbres de l'artiste. Ce portrait a été volé à la famille de Maria, une famille juive qui habitait en Autriche au moment de la seconde Guerre mondiale.
Ce film magnifiquement mené, nous fait vivre en parallèle les éventements vécus par Maria et sa famille en Autriche à l'arrivée au pouvoir d'Hitler et son combat juridique pour qu'on lui rende ses souvenirs et notamment ce portrait si précieux à ses yeux.
Un très beau film qui soulève la question de la restitution des œuvres d'art volées pendant les conflits mondiaux mais également celle de l'identité nationale face à l'horreur et aux extrémistes.
C’est une jolie fable poétique que nous proposent de découvrir Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione. “Un océan d'amour” est une bande dessinée muette touchante, drôle et poétique. Une oeuvre vite lue, mais qui qui marque sur le long terme !
Dans une petit ville de province, nous suivons les journées ordinaires de trois solitaires : Vincent, la trentaine, dévoué à une mère très envahissante, Rosalie hantée par un noir passé et la jeune Aude laissant sa vie se dérouler sans réellement y participer.
De belles tranches de vie (depuis peu adaptées sur grand écran!) et un agréable moment de lecture en perspective !
Petite vit dans la forêt avec sa famille et une troupe de saltimbanques. Le cirque est à l'abandon depuis longtemps : la magie du spectacle a disparu mais pas celles des histoires. Un jour, un chantier pour la construction d'une autoroute vient bouleverser la vie de cette petite communauté.
Comme pour le très beau "Coeur des louves", Stéphane Servant s’arrête sur l’histoire d’une famille atypique pour dire le monde et nous convier à croire encore à la magie et aux histoires... A la fois poétique et cruel, le roman trouble la frontière entre le réel et l'imaginaire. Si la langue des bêtes reste mystérieuse, celle de Stéphane Servant nous envoûte à coup sur ! Un roman sur l'amour des mots, le pouvoir des histoires et sur l'importance de croire aux rêves.
Parmi les grands chantiers voulus par François Mitterrand, celui de l'arche de la Défense aura eu une histoire comportant tous les ingrédients du romanesque : pouvoir, passion, mort, rebondissements... Ce livre de Laurence Cossé est de ce point de vue-là un vrai roman, mais il est aussi un récit, un documentaire, un hommage à l'architecte oublié (qui se souvient de l'auteur de la Grande Arche ?), une description sans fard des rouages de la décision politique, une évocation des évolutions de la commande publique et de leurs conséquences sur la création architecturale.
Un très beau roman atypique, à la fois littéraire, politique, technique.
Roman extraordinairement envoutant.
Si vous avez vu le film "La croisée des mondes" je vous recommande de lire le n°2 de la trilogie, le livre est aussi captivant que le film. Le rythme de lecture est aussi intense que le film et vous vous surprenez à avoir autant d'émotion que devant l'écran. Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas eu de suite cinématographique.
Ce livre est plus qu'un roman, c'est un manifeste. Pour le respect des droits des femmes évidemment mais plus encore : pour la liberté de tout un chacun d'exister, de choisir, de vivre et d'être respecté .
Sa lecture devrait être obligatoire pour toute personne se destinant à devenir soignant.
Jean Atwwood est interne, elle se destine à la chirurgie gynécologique. C'est l'objectif qu'elle s'est fixé en faisant médecine et il ne lui reste plus qu'un stage à faire et son but est atteint. Ce stage, son directeur lui impose de le faire à l'unité 77 avec le docteur Karma. Ce service de médecine est consacré à la médecine des femmes - avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale. C'est à reculons qu'elle s'y rend et pourtant le chemin qu'elle va parcourir dans ce service sera long.
Prix livre inter 1998, ce roman, écrit par un homme, est un de mes plus beaux moments de lecture.
Ayant beaucoup aimé "Passé imparfait", publié par le même auteur en 2014, je me suis lancée dans la lecture de "Snob", qui était sorti en 2007.
Le narrateur, comédien professionnel issu de l'aristocratie britannique, raconte l'histoire d'Edith, ravissante roturière bien élevée qui épouse le rejeton un peu ennuyeux d'une riche et très noble famille. Son rêve d'ascension sociale réalisé, va-t-elle supporter les très nombreuses contraintes qui vont de pair avec son nouveau statut ? Dans une écriture très élégante et un humour britannique irrésistible (pour ceux qui apprécient), Julian Fellowes décortique les snobismes de la société anglaise contemporaine. On a parfois l'impression d'être transporté dans l'univers de Jane Austen, version fin XXè siècle, et avec un regard de l'auteur un peu plus critique.
J'ai passé un excellent moment à lire ce roman que j'ai trouvé à la fois très drôle et passionnant.
Un livre optimiste aux personnages attachants. Sara et ses acolytes sont sympathiques, bizarres, humains... On n'est pas dans de la grande littérature (mais je ne crois pas que l'auteur en ait la prétention), le schéma de l'intrigue est finalement un peu facile et convenu, mais j'ai passé un très bon moment et j'avais chaque jour plaisir à retrouver les différents personnages et leurs histoires. Et les multiples références littéraires données dans le livre m'ont permis d'ajouter pas mal d'auteurs à ma liste de livres "à découvrir". Très positif donc !
Roman surprenant frôlant parfois avec le fantastique, en tout cas le croit-on par moment. Deux histoires évoluent en parallèle avec en commun Marcel Tous.
Un homme à la retraite que l’on rencontre alors qu’il est ivre et a un rendez-vous dans le grand immeuble d’une société d’assurance. Rapidement le rendez-vous tourne au cauchemar et à la séquestration. A côté on suit l’autre histoire celle de Suzanne, sa femme. On retrouve une écriture efficace, sous laquelle on devine beaucoup de travail s’il y a peu de mot, chacun est choisi.
Mutinerie chez les mineurs en milieu carcéral et opposition gardiens/éducateurs/direction. C’est la trame de ce roman de Nan Aurousseau, auteur originaire de l’Allier et qui y vit une partie de son temps.
On suit plusieurs personnages : Benji (jeune étudiant victime d’une erreur judiciaire qui se retrouve à faire 3 mois ferme alors qu’il a été condamné à du sursis), Métal, Djet des durs récidivistes, mais aussi un gardien en début de carrière surnommée Bébé rose, un médecin là sans vouloir être là, un éducateur que l’administration révolte…
Ce roman offre, par une écriture travaillée et des mots choisis, une vision vraie et humaine de l’expérience carcérale et de ces paradoxes. Des mots simples, parfois crus, parfois durs, mais justes.
L’auteur y raconte son enfance en Bretagne où il vit le plus souvent seul avec sa mère, domestique dans un château. Son père marin n’est là qu’1 mois dans l’année environ. Milieu très aristocratique et catholique très pratiquant. Lui est un enfant livré à lui-même que cet asservissement révolte. Il se montre totalement réfractaire à toute forme de discipline. Après avoir fait le tour des établissements religieux qui entourent son village, il est envoyé, malgré lui, au séminaire. Ce qui, pour lui, est déjà une punition et un calvaire va se transformer en une année de torture puisqu’il va subir des violences sexuelles et physiques de la part de religieux qui s’occupent d’eux.
L’expérience décrite est évidemment révoltante et dure. Un peu trop dure parfois. Ce livre apparaît un peu comme un exutoire pour l’auteur, il déverse sa colère et sa frustration et j’ai parfois trouvé cela impudique, trop thérapeutique. Ca n’en reste pas moins un témoignage de pratiques réelles, d’une expérience personnelle dont l’auteur, aujourd'hui installé à Noyant, est sorti mais avec une rage et une colère intérieure qui ne l’ont pas lâché. Elles lui ont servi parfois à faire face mais lui pèsent tout de même lourd semble-t-il.
Pascale est la femme d’un paysan, ils ont une fille qui va au collège à Moulins. Ses journées sont organisées au rythme des tâches ménagères et autres travaux de la ferme. Une vie pleine d'habitudes et de codes bien établis.
Au cours d'une ballade, elle voit une femme. Un peu par erreur elle en parle à son mari qui par bêtise en parle à sa mère, une bigote qui s’empresse de le faire savoir mais sous son interprétation. La rumeur se répand et le clergé intervient.Les évenements vont alors s'enchainer sans que Pascale ait vraiment son mot à dire. Mais au fil des rencontres avec cette femme, elle réalise qu’elle aspire à autre chose.
Un roman étonnant qui se déroule aux alentours de Moulins. chacun peut donner à ses lignes l'interprétation qu'il souhaite. C'est ce qui en fait un roman singulier
Isabelle et Nicolas forment un jeune couple amoureux, la tête dans les projets et notamment celui d’avoir un enfant. Lors d’une ballade dans la campagne bourbonnaise ils découvrent une maison, quasi en ruine. Nicolas tombe sous le charme et sans vraiment s’en rendre compte, force la main à Isabelle pour qu’ils en deviennent propriétaires. A partir de ce moment-là, la partition va se jouer à trois et un combat va se faire entre Isabelle et la maison.
Roman très prenant, parfois inquiétant pour lequel chacun peut avoir son interprétation.
Originaire de l'Allier, Chantal Forêt nous livre un roman aux rouages bien huilés.
Nelly et sa sœur ont été séparées alors qu’elles étaient enfants après la mort de leur mère et l’incarcération de leur père. Alors qu’elles s’apprêtent à se retrouver, Anne n’est pas au rendez-vous, Nelly quitte la Bretagne et va se rendre chez elle dans l’Allier. Elle arrive donc dans une maison de maître à côté de Vichy et rencontre le mari de sa sœur et la mère de celui-ci.
Doucement elle va prendre la place de sa sœur, découvrir sa vie, ses passions, ses secrets…
Sous les bonnes manières et les codes bourgeois, c’est peut-être un piège dans lequel Nelly pourrait tomber.
C'est un roman haletant et très bien construit que nous offre cette auteure originaire de l'Allier. Chaque personnage a sa part d’ombre à laquelle le lecteur s’attend mais qui le surprend quand même.
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit alors quitter sa famille et le suivre à la Citacielle. Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel…
Christelle Dabos a l'âme d'une romancière, une vraie. De celles qui maîtrisent absolument tout : l'écriture, l'intrigue, les personnages complexes et hors du commun, et cet univers si original qu’on a du mal à associer à quelque chose d’existant.
Un émerveillement de bout en bout ! :-)
Ce deuxième volume de l'amie prodigieuse nous entraîne une fois de plus dans le Naples des années 60. Les chemins des deux amies vont s'écarter, Elena va poursuivre ses études et Lina continuer sa vie de femme trop tôt mariée à un homme qu'elle n'aime pas. Tout les oppose sauf cette amitié indéfectible qui les réunit parfois. L'auteur a l'art de nous plonger au cœur de leur vie et de nous les rendre vivantes, comme des amies que l'on a du mal à quitter et que l'on désire retrouver. Elle décrit admirablement les difficultés des femmes à vivre libres et à assumer leur choix, surtout dans l’Italie de cette époque
c'est un livre passionnant qui est a la fois fantastique réel.
Retourner quelques jours dans les années 80 : Téléphone, 103SP,Tang et les cabines téléphoniques, c'est ce que nous permet de faire ce film.
Les personnages sont attachants et les comédiens n'en font pas trop. Un petit questionnement sur la vie et les évènements qui l'a constitue se glisse discrètement. Mais on peut aussi simplement regarder pour le plaisir et la nostalgie
Une vingtaine d'années avant la Révolution Française, un jeune officier formé à l'école d'hygrographie du Havre embarque pour son premier voyage au long cours. Le navire marchand fait un détour par l'Afrique pour un commerce dont le jeune homme découvre avec l'effroi l'existence : la traite des esclaves noirs.
Olivier Merle (fils de Robert Merle, pour ceux qui ont lu "Fortune de France") est professeur d'histoire à l'université (Clermont-Ferrand). Bien documenté et bien écrit, ce roman retient le lecteur, et le conduit à s'intéresser de plus près à ce pan terrible de notre histoire dont on ne connaît souvent que les grandes lignes.
J'ai été un peu déçue par le dénouement, que j'ai trouvé trop romanesque pour être complètement crédible. Cela permet néanmoins à ce livre de n'être pas trop triste ! Quoi qu'il en soit, je recommande la lecture de ce roman, qui me donne envie de découvrir les autres livres d'Olivier Merle.
La guerre de 14-18 fut un roulant compresseur pour une génération d'hommes. Mais quelles conséquences pour les mères, épouses, filles, petites-filles ?...
Ce premier roman très maîtrisé explore les traumatismes vécus par plusieurs générations de femmes d'une même famille marquée par la Grande Guerre.
Original et réussi : écrivain à suivre !
(25/2/2016)
Et voilà, déjà le troisième opus de cet auteur, qui nous propose à nouveau de suivre son héros au coeur d'une de ces enquêtes. Alors que l'on retrouve un Servaz qui se reconstruit psychologiquement et physiquement, Bernard Minier nous plonge dans un thriller sur fond de destruction psychologique. Si l'histoire est un peu lente à démarrer, on se laisse peu à peu embarquer. Un peu différent des deux enquêtes précédentes, le livre n’en est pas moins haletant et se laisse dévorer sans problème !
Harry et son père, tous deux cinéphiles, mènent une calme vie parisienne lorsqu'une actrice célèbre leur propose de vivre à ses côtés, dans sa superbe villa non loin de Hollywood. C'est pour Harry un rêve éveillé aux côtés de ses nombreux amis et surtout du grand Alfred Hitchcock. Mais, curieusement, le nom du grand cinéaste semble caché et modifié, tout comme le nom de son prochain film qu'il tourne en secret... Un film émouvant et magnifique, dont Harry sera peut-être le voleur. Peut-être, car dans ce livre riche en émotions, le suspens est partout: des grands hangars hollywoodiens aux déserts américains où Harry vivra sûrement la plus merveilleuse de ses aventures...
Suffit-il qu'un livre soit bourré de bonnes intentions pour être un bon roman ?
L'idée de départ est séduisante, bien qu’invraisemblable : vous en connaissez beaucoup de brillants chefs d'entreprise qui laissent tomber leur carrière pour aller faire le larbin chez les autres?...
On ponctue tout ça d'humour à doses régulières, humour que j’ai senti un peu forcé et pour lequel j’ai à peine eu un sourire… Quand à l'attitude moralisatrice d'Andrew Blake, elle m'a exaspérée ! Tel un chevalier sur son blanc destrier, il arrive, distribue des leçons de vie autour de lui, rabiboche tout le monde…
Bref, je suis un peu déçue, je ne m'attendais pas à une histoire extraordinaire mais au moins à rire ou sourire. Pour moi, ça n'a pas cramé...
Nouvelle plongée dans l'univers sombre, à tous points de vue, de Franck Thilliez. La pandémie m'a happé, de même que la cruauté de cet auteur qui ne cesse de malmener violemment ses personnages. Ça fait froid dans le dos le bio-terrorisme, surtout quand c’est aussi réaliste et plausible...
Grâce à de courts chapitres, à l'alternance des points de vue et enquêtes, à divers rebondissements, la lecture devient rapidement addictive.
Bref, une fois de plus, j’ai passé un très bon moment avec ces personnages attachants et je suis toujours épatée par le travail de renseignement de l'auteur dans le domaine scientifique.
Dans ces " Petites Reines", Clémentine Beauvais fait une critique acerbe des années collèges, des médias, et de façon plus générale des diktats de l'apparence féminine. Drôle sans être niaise pour autant et surtout bourrée d'auto-dérision, cette histoire s’avère touchante et très agréable à lire. Elle se déguste le sourire vissé aux lèvres, le cœur ragaillardi par ces minettes qui ne baissent pas les bras et vont chercher le bonheur à coup d'audace, de coups de pédales et d'amitié. A lire !
dans le lieu évoqué, le ton et le rythme tout est exotisme dans les sujets abordés de 'emprise à la maternité une si grande proximité
j'ai apprécié l'humour parfois un peu grinçant et les connaissances distillées au fil des pages sans avoir l'air d'y toucher
Après s’être fait bannir du monde des fées par son frère qui tyrannise son propre royaume, Ilian, devenu Joshua se fait adopter par les Perle, un couple de fabricants de guimauve dans les années 1930, à Paris. S'en suit alors une guerre, des rencontres décisives et une chasse au trésor qui le poursuivra toute sa vie...
Une fois de plus, l'auteur nous entraîne dans un univers de poésie et de féerie, c'est le cas de le dire. Au programme : un conte onirique où on se perd souvent entre rêve et réalité, passé et présent, et des personnages tout en finesse.
Timothée de Fombelle a ce talent fou de créer à chaque roman un univers fabuleux dans lequel onirisme et merveilleux s'entremêlent pour laisser toute la place possible à l'imagination du lecteur. Un conteur hors pair doté d'une plume magnifique qui séduit à tous les coups !
Quand je vois M. King sortir de sa zone de confort pour s’essayer au polar, forcément ça m’inquiète un peu ! Eh bien j’avais tord. Bien que ça reste relativement simple, surtout au niveau du dénouement, j’ai eu du mal à lâcher ma lecture.
Certes, on connaît l'identité du meurtrier dès le départ, mais là où il y a suspense, c’est au niveau du déroulement de l’enquête. L’auteur nous offre un polar psychologique intéressant, nous prouvant une fois de plus que peu importe le genre de récit qu’il entreprend d’écrire : ce qui compte, c’est bel et bien son son art de raconter des histoires.
Le roman est assez classique et ne révolutionne pas le style c'est sur, mais il reste agréable à lire. L’histoire est bien construite, les personnages sont attachants, et une fois fini on se dit qu'on a passé un bon moment de lecture, et après tout, c’est l’essentiel !
Dans sa série "Les amis de la colline Beausoleil", l'auteur met en scène une colline japonaise avec ses animaux et ses mystères. Robin cache-noisettes, écureuil sympathique ami de tous, s'improvise détective et consulte les suspects, nous entrainant ainsi dans une agréable promenade dans les bois...
Agrémenté de délicats dessins de l'auteur, ce petit livre révèle toute la splendeur de la nature mais aussi son côté caché et inconnu de nous.
Matilda à a peine 5 ans lorsque qu'elle lit tous les grands classiques anglais. Dickens, Steinbeck et Kipling n'ont alors plus de secrets pour elle. Du côté de ses parents, c'est une autre histoire: ils s'abrutissent devant la télévision et jouent au loto à longueur de journée. Quand Matilda rentre dans la classe de la gentille Mlle Candy, elle va découvrir également la terrible Mlle Legourdin, directrice de l'école. Mais cette géante impitoyable cache un lourd passé que les dons de Matilda pourront peut-être éclaircir...
De délicieuses piqûres de rappel pour l'instinct maternel et des situations cocasses d'une infinie tendresse
Premier roman de Thillez que j'ai du mal à terminer ! Ça aurait été dommage d'ailleurs car la fin est ce qui sauve ce thriller, même si je ne suis pas spécialement satisfaite, ni conquise par la conclusion du récit.
Ceci dit, il faut admettre que l’auteur nous offre un huis-clos efficace. Si les personnages peuvent paraître un poil stéréotypés, il n'en reste pas moins que le décor est solidement planté, l'ambiance sombre et oppressante, et l'intrigue relativement bien menée.
Une fois de plus, la magie de Joël Dicker opère : je me suis sentie embarquée dans l’histoire dès les premières pages !
On retrouve le personnage phare de “La vérité sur l’affaire Harry Quebert” : Marcus Goldman nous entraîne cette fois ci dans les méandres de sa saga familiale et expose au fur et à mesure les secrets longtemps inavoués, les amours et les jalousies des uns envers les autres, les ambitions, mais aussi les faiblesses de chacun.
Le tout trempe dans une ambiance très américaine. L’occasion de découvrir le milieu des avocats d'affaires et celui des traders, et de constater combien la réussite professionnelle et matérielle semble y être importantes.
Nul doute que l’auteur sait tenir ses lecteurs en haleine. Et pour cause : on apprend très tôt qu'un drame s'est produit, sans en connaître la teneur exacte, jusqu’à assister à la désintégration progressive de cette famille.
L'intrigue est bien menée dans une écriture fluide, sans prétention, mais pleine d'allant, ce qui m’a permis de passer un très bon moment de lecture !
Florin, victime d'un traumatisme, ne ressent plus aucune émotion. Pour se souvenir, il conserve des cailloux dans des bocaux. Lors d'un été en compagnie de Pascal, professeur de littérature, et de Margaux, son élève, il se souvient : les folles parties de cartes qui durent trois jours, un village sur lequel il ne fait que pleuvoir, une piscine mystérieusement transformée en potager… autant de petites histoires originales qui font tout le charme de ce roman !
Cela se confirme : Pierre Raufast est un chouette conteur d'histoires, on en redemande !
Sur leur île privée, les Sinclair se retrouvent chaque année au grand complet pour de merveilleux étés… Beaux, riches, distingués, cultivés, ils ont tout pour eux. Mais derrière cette façade se tapissent secrets, jalousies et rancoeurs… La jeune Cadence réussira-t-elle à recoller les fragments de sa mémoire et à se souvenir de ce qui s'est réellement passé deux ans plus tôt sur l’île?
Si l'intrigue se met en place rapidement, j'ai trouvé le livre excessivement long, et pour cause : le gros de l’histoire se trouve dans les 30 dernières pages. Honnêtement, seule la curiosité m’a permis de continuer ma lecture. Certes, l’histoire est très bien menée, la fin est des plus percutantes, E. Lockhart a un style incisif et juste qu’on apprécie. Pour autant, je ne peux pas dire que j'ai adoré le roman.
Un vieillard infirme et richissime invite un auteur de polar et sa famille à venir écrire chez lui, son prochain roman : l'histoire vraie d'un tueur en série ayant sévi dans les années 70.
Un huis-clos oppressant, des personnages torturés, une intrigue accrocheuse... Un Thilliez fluide et incisif qui se dévore d'un bloc ! Une lecture dont on se délecte, même si certains évènements restent un peu prévisibles à mon goût.
Nevers est située à mi-chemin entre le Cantal et Paris : c'est là que vont se rencontrer pour la première fois les deux principaux personnages, après des contacts épistolaires consécutifs à la parution d'une petite annonce. Leur projet : rompre la solitude, ne pas se résigner, se donner une chance... et pourquoi pas l'amour ? Elle quitte Paris avec son petit garçon, et rejoint l'agriculteur dans son Cantal. Il faut s'apprivoiser, s'adapter à cette nouvelle vie ensemble, sous le regard de la famille/belle-famille et des voisins, et peu à peu s'émanciper.
De son écriture ciselée, Marie-Hélène Lafon nous offre avec ce roman une belle histoire optimiste. On est réellement touché par ces personnages un peu abîmés par la vie, et que l'on a envie d'accompagner longtemps.
J'aime tous les livres de Marie-Hélène Lafon, mais à ce jour celui-ci reste mon préféré !
Film sur la vie des quartiers de Marseille. A l'ouverture du film, une jeune fille vient de s’échapper de son propre mariage. Une course d' un seul souffle pour rejoindre son amoureux Lucky. Problème : la jeune fille est turque et le jeune homme est issu de la communauté gitane. Va suivre une lutte entre les deux communautés, les uns sont bafoués dans leur honneur, les autres sont inquiets car Lucky risque sa vie. Celle qui va les aider s’appelle Geronimo, une jeune femme, éducateur de rue, elle va tout faire pour que ces deux tourtereaux vivent leur amour.
Un film d' une énergie formidable car porté par la jeunesse des acteurs. Tous ces jeunes sont des jeunes de Marseille, ils sont plutôt des figurants « actifs »
Comme toujours chez Gatlif la musique et de la danse occupent une grande place dans le film
Les scènes de danse dans les hangars, danse flamenco et hip-hop dans un décor de tags sous une lumière hypnotique sont exceptionnelles. Un très bon film!
Après le succès de son roman « Rien ne s’oppose à la nuit » Delphine de Vigan raconte comment elle a dû faire face à une situation difficile. Ce roman qui racontait une part intime de sa vie lui a attiré, d’une part, les foudres d’une partie de sa famille et d’autre part l’a anéantie comme si elle avait tout donné au lecteur et se sentait incapable d’écrire à nouveau. C’est dans ce climat de vulnérabilité qu’elle raconte sa rencontre avec une femme qu’elle appelle L. Elle se présente comme une sorte de nègre qui écrit pour des vedettes ou autres célébrités. Peu à peu L va s’infiltrer dans sa vie jusqu’à la dévorer. Delphine de Vigan sait saupoudrer son roman de détails suffisamment crédibles pour faire naviguer le lecteur entre fiction et réalité et pour semer le trouble.
Un roman assez curieux qui traite de la complexité de la création littéraire ou quand la fiction flirte avec la réalité. Construit comme un roman policier l’histoire reste palpitante jusqu’à la fin.
Alexandre est un flic sur la touche, il vit du mieux qu’il peut en cerné par ses vieux démons et ses deuils. Un jour, il reçoit un manuscrit anonyme qui décrit avec précision sa propre vie où seuls les noms sont différents. Le roman est un peu difficile à résumé car c’est à la lecture que l’on construit peu à peu l’histoire avec des personnages plus ou moins attachants. Peu à peu toute l’intrigue se construit comme un puzzle.
La construction est audacieuse et l’intrigue même si elle est palpitante n’est pas toujours facile à suivre. Il faut se détacher de certaines conventions pour apprécier cette histoire entre raison et folie, entre fiction et réalité. Même si l’on ne comprend pas tout, il faut l’accepter et se laisser porter par l’histoire, elle en vaut la peine
Sur les coteaux escarpés de Porto, dans une luxueuse propriété une femme est retrouvée morte, un étrange sourire accroché à ses lèvres. C’est Mario frança, détective privé, qui en charge de découvrir le meurtrier.
Mario França est un détective sympathique, jovial et plein d’humour exactement le contraire de tous les policiers nordiques sombres et dépressifs. Voici un roman policier à la construction classique mais où l’enquêteur est bien imaginé et drôle.
En novembre 1911 les vendeurs de journaux crient une nouvelle d’exception dans les rues de Paris : « Marie Curie a un amant ». Alors que Pierre Curie est mort depuis 5 ans, sa femme Marie redécouvre une vie de femme amoureuse auprès de Paul Langevin, lui aussi brillant scientifique. Alors qu’elle s’apprête à recevoir son deuxième prix Nobel, on lui trouve tous les défauts et la presse s’acharne sur elle.
Irène Frain nous propose une biographie très bien documentée et agréable à lire. Elle dresse le portrait d’une femme exceptionnellement brillante et libre.
Elle y relate aussi des anecdotes, les portraits de la femme et de la belle-mère de Paul Langevin sont particulièrement savoureux. A lire !
Alors que l'Orient-Express est bloqué par la neige, un voyageur se fait assassiner par un des douze passagers de douze nationalités différentes qui occupent le compartiment. Alors que le train ne repart pas, l'enquête s'avère être particulièrement difficile et subtile... Mais ce n'est pas quelques indices et coups de poignards qui vont arrêter l'habile Hercule Poirot, aidé de M. Bouc et du médecin M. Constantin.
Un voyage au beau milieu d'une sombre affaire avec des alibis tous plus ingénieux les uns que les autres...
Madeleine a douze ans alors qu'elle se découvre un véritable don pour la cuisine. Esclave de son oncle, patron d'un infect restaurant parisien, elle ne tardera pas à découvrir une boutique reculée dirigée par l'énigmatique Mme Pamplemousse et son chat Camembert. Avec eux, Madeleine va apprendre à cuisiner sans suivre de recettes, en suivant son cœur.
Un roman agréable et alléchant à lire, dans un Paris poétique et rêveur, pour voir la cuisine d'un autre œil, plus poétique.
Peut-être qu'à force d'en entendre dire du bien un peu partout, mes attentes étaient trop hautes... Bien que j'ai lu ce roman en quelques jours seulement, je ne suis vraiment pas convaincue. Comprendre qui est le tueur à un peu plus de la moitié du livre, c'est déjà mauvais signe... Et puis le début est long à se mettre en place et j'ai eu bien du mal à rester dans l'histoire.
J'aime les polars qui me tiennent en haleine, ceux pour qui on hésite pas à veiller tard le soir alors qu'on travaille tôt le lendemain. Là, ce n'est pas le cas...
Amateurs de polars ou thrillers, passez donc votre chemin !
Disons le d’entrée : j’ai beaucoup apprécié ce roman, et j’aime décidément beaucoup Joyce Maynard ! Inspiré d’un fait divers, ce roman met en scène l'Amérique profonde, où une femme mariée trop vite et trop jeune va orchestrer le meurtre de son mari en manipulant un groupe d’adolescents à la dérive.
Dans ce roman choral, l’auteure fait entendre les témoignages des différents protagonistes, impliqués de près ou de loin dans l’affaire. Simple intrigue policière à la base, “Prête à tout” est également une critique virulente de la société de l'apparence et des médias. La construction en courts chapitres est parfaitement maîtrisée, est fait de ce roman un véritable page turner dont on a bien du mal à se détacher.
Une excellente lecture que je recommande !
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00