Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
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Catherine Paysan, nom de plume d'Annie Roulette, née le à Aulaines (Sarthe) et morte le au Mans (Sarthe), est une écrivaine française, autrice de romans et de nouvelles, ainsi que de récits autobiographiques et de poèmes.
Professeure de lettres, elle est lauréate du prix des Libraires, du Goncourt de la nouvelle, officier de la Légion d'honneur, des Arts et des Lettres, et chevalier de l'ordre national du Mérite.
Catherine Paysan est la fille unique d'Auguste Roulette, cuisinier de formation, ancien gendarme puis secrétaire de mairie , et de Marthe Roulette, institutrice de l'unique classe de l'école primaire d'Aulaines.
Après une enfance heureuse et l'obtention du certificat d'études, Annie Roulette va partir en internat au Mans. De 1938 à 1944, elle y fera ses études secondaires avec succès, remportant souvent les prix d'excellence. Dans son œuvre autobiographique Le passage du SS, elle raconte la douloureuse séparation d'avec sa famille, ses difficultés à se faire à la vie en internat. À dix-huit ans, elle écrira son premier recueil de poèmes, Tous deux. À la surprise générale, tous les exemplaires qu'elle autofinance avec l'argent que son père lui a avancé se vendent comme des petits pains. Ensuite suit un départ pour Paris avec le début de ses études pour devenir enseignante. À la suite d'une rencontre avec un prisonnier de guerre allemand dans la forêt de Bonnétable, et d'un coup de foudre réciproque, Annie Roulette va partir pour l'Allemagne et sera de 1946 à 1948, professeur de français dans la zone occupée par les Forces françaises en Allemagne, à Spire. Mais son amoureux, qui devait la rejoindre, se désengage. Cette période est décrite dans L'amour là-bas en Allemagne, roman autobiographique paru en 2006.
En 1948, Annie Roulette revient en France, vit à Paris pour y travailler en tant qu'enseignante à La Courneuve. Au cours de son expérience d'enseignante, elle va être confrontée à la jalousie féminine, ragots et médisances autant de la part de ses supérieures que de ses collègues (cf. la pièce de théâtre Attila Dounaï).
Son premier roman, Nous les Sanchez, paraît en 1961. Bien que l'histoire soit complètement décalée pour l'époque, le livre remporte tout de suite un grand succès et l'auteur reçoit en 1962 le grand prix du Roman de la Société des gens de lettres.
En 1967, elle reçoit le prix Desbordes-Valmore, un des grands prix de poésie décernés annuellement par la Société des poètes français.
À partir de 1974, Catherine Paysan se consacre exclusivement à la littérature.
Dans les années 1960, Catherine Paysan enregistre deux albums (Chansons pour moi toute seule volumes 1 et 2) et écrit de nombreuses chansons sous la houlette de son producteur qui n'est autre que le chanteur, auteur et compositeur Mouloudji. Ses chansons sont également interprétées par Francesca Solleville, l'acteur Jean-Claude Drouot puis plus tard par Grégory Grisha Mouloudji.
Dans son roman autobiographique Le passage du SS, Catherine Paysan explique le choix de son pseudonyme : elle voulait s'affirmer contre certains professeurs de l'Internat du Mans qui lui reprochaient ses origines paysannes. Interrogée à ce sujet, l'auteur donne une double raison : d'une part, sa volonté de rappeler effectivement que les Français sont à quatre-vingts pour cent issus de souche paysanne, et, d'autre part, sans renier la religion catholique mais en soulignant au contraire qu'il n'y a pas pour elle de contradiction, celle de marquer son attachement à un certain paganisme ou culte de la nature, par une croyance selon laquelle Dieu se dissimule dans les objets ou les animaux.
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Source : Article Catherine Paysan de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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