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Avis de lecteurs

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Paul Guth

 
Paul Guth. Source: Wikipedia

Paul Guth, né le à Ossun et mort le à Ville-d'Avray — il est inhumé à Penne-d'Agenais, dans le Lot-et-Garonne —, est un romancier et essayiste français. Il fut président de l'Académie des provinces françaises[Quoi ?].

Romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages parfois teintés d'Histoire, d'anecdotes contemporaines ou de critiques sur ce qu'il considérait comme les maux de son siècle. Il fit partie des premiers comités de la Société des poètes et artistes de France à la fin des années 1950 et au début des années 1960.

Biographie

Paul Guth est né dans une famille modeste, son père Joseph Guth était mécanicien. Ses parents habitaient alors Villeneuve-sur-Lot. Sa mère, d'origine bigourdane, était alors venue accoucher dans la maison familiale d’Ossun, chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées.

Paul Guth commence ses études à Villeneuve-sur-Lot. Il les poursuit à Paris en classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand.

Puis il fait des études supérieures à la Faculté de lettres de Paris (Sorbonne) et devient agrégé des lettres classiques en 1933. À cette date, il commence une carrière universitaire[pas clair] classique qui sera interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Il sera professeur de lettres pendant dix ans aux lycées de Dijon, Rouen et, enfin, au lycée Janson-de-Sailly, à Paris.

Après la guerre, il se consacre d'abord à la littérature puis au journalisme et à la radio. Il obtient même en 1946 le Prix du Théâtre pour Fugues.

En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile.

Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf amoureux (1958), Le mariage du Naïf (1965), et enfin Saint Naïf (1970).

Parallèlement, il collabore régulièrement dans les années 1952 à 1959 à la revue d'art « Connaissance des arts » en publiant de nombreux articles.

L'œuvre de Paul Guth comprend aussi une série romanesque de quatre volumes sur Jeanne la Mince qu'il publia entre 1960 et 1969 : Jeanne la mince, Jeanne la mince à Paris, Jeanne la mince et l'amour et enfin Jeanne la mince et la jalousie. Dans cette série, il retrace la vie d'une jeune femme, Jeanne la Mince, qui part à la découverte du monde. Sa protagoniste découvre ainsi l'insouciance de la jeunesse puis les années folles à Paris, fait son éducation sentimentale puis découvre l'amour et la jalousie dans les bras du brillant journaliste Paul Bagnac.

Pris depuis douze ans par de grands travaux d'Histoire, Paul Guth revient au roman en 1977 avec Le chat Beauté. Dans ce livre, d'une brûlante actualité, il règle ses comptes avec lui-même, avec les autres, avec la vie. La même année, Paul Guth toujours aussi narquois et réactionnaire publie Notre drôle d'époque comme si vous y étiez dans lequel il accumule de nombreuses anecdotes sur la télévision, l'amour, la religion et bien d'autres thèmes, pour nous inviter à sourire de nos habitudes et de notre mode de vie.

En 1973, candidat à l'Académie française, il est battu par Jean d'Ormesson.

En 1976, les Lettres à votre fils qui en a ras le bol sont un cri d'amour pour les jeunes et d'espoir en leur bonheur et leur courage. Il évoque également sans détour la plupart des problèmes de la jeunesse : les rapports du présent avec le passé et l'avenir, la vie scolaire, le tabac, la sono, la sexualité, la majorité à dix-huit ans, l'homosexualité, la vitesse, la drogue, le chômage, le travail manuel, les filles, l'amour… Trois ans plus tard, dans Lettre ouverte aux futurs illettrés, il s'adresse à nouveau à la jeunesse, qu'il a appris à chérir durant ses années de pédagogue, pour dénoncer le « génocide intellectuel » que l'école inflige aux enfants.

Paul Guth a également participé à la rédaction de livres pour enfants. Parmi eux, il publie Les Passagers de la Grande Ourse en 1944 en compagnie de Paul Grimault. Le livre raconte les mésaventures de Gô et de son petit chien Sniff à bord d'un aéroscaphe.

Durant quelques années, il s'essaya aux romans historiques avec par exemple Moi, Joséphine, impératrice et en 1967, dans Histoire de la littérature française. Dans ce dernier livre, l'auteur, alors professeur de français, tente « d'être aussi clair qu'un professeur, en expliquant le mécanisme de la création comme un auteur » et de conserver la « posture d'émerveillement ». Il se veut le « contemporain de chaque auteur » mais s'arrête « au seuil des vivants », « à l'aube sanglante du vingtième siècle ».

Au début des années 1980, Paul Guth participa souvent à l'émission Les Grosses Têtes sur la radio RTL et fut le partenaire de Sim dans l'interprétation de l'opéra chinois.

En 1988, Paul Guth critique une partie de la gauche dans Oui, le bonheur, inventaire des passions, indignations et recettes du bonheur.

Il obtient en 1984 le Prix Chateaubriand pour son livre Une Enfance pour la vie.

Il était membre de l'Académie Alphonse-Allais.

Enfin, en 1994, après cinquante ans de vie littéraire, c'est en philosophe qu'il livre ses réflexions sur notre société et ses contemporains.

Son épouse, née Juliette Loubère, est décédée le .

Romans

Livres pour la jeunesse

Articles "Connaissance des Arts"

Essais et biographies

Livret d'opéra

  • Pierre Capdevielle : Les Amants captifs, mythe lyrique sur un livret de Paul Guth (1947-1958)

Bibliographie

  • Denise Bourdet, « Paul Guth », in Brèves rencontres, Paris, Grasset, 1963.

Notes et références

Liens externes

  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (lauréats)
    • NooSFere
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la musique :
    • Discogs
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb
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Source : Article Paul Guth de Wikipédia

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