Tous les matins, un garçon va chez sa grand-mère - Baba - car c'est elle qui l’emmène à l'école.
Baba a un jardin merveilleux et transmet son savoir et sa passion [...]
Albaan est une petite fille heureuse, choyée par ses parents. Avec son amie Lilijann, inséparables et intrépides, elles découvrent la forêt et se font peur avec de vieilles histoires.
Mais Albaan [...]
Un homme vit seul dans un village abandonné. C'est ici qu'il a décidé de finir sa vie.
Tous les soirs, une petite lumière transperce la nuit et questionne l'homme. Il décide [...]
Une très bonne BD Historique à l'époque de la Renaissance où on suit Avril, qui a été recueilli par une noble puis éduqué par Léonard de Vinci. A l'âge adulte, [...]
Ce manga mélange parfaitement le côté action et humour. On suit Sakamoto dont le passé de célèbre assassin refait surface et une organisation d'assassins veut l'éliminer. Si il veut vivre [...]
Michel Lucien Serrault est un acteur français, né le à Brunoy (Seine-et-Oise) et mort le à Honfleur (Calvados).
L'un des acteurs les plus populaires de sa génération, Serrault a tourné au total dans 140 longs métrages, endossant des rôles très différents et originaux : du boulevard (La Cage aux folles) et de la comédie absurde ou délirante (Buffet froid, Le Miraculé, Rien ne va plus) à un registre plus sombre (Garde à vue, Les fantômes du chapelier, Mortelle randonnée, Docteur Petiot) en passant par une palette d'interprétations dramatiques nuancées (Nelly et Monsieur Arnaud, Le Monde de Marty).
Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises : en 1979 pour La Cage aux folles ; en 1982 pour Garde à vue ; en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud.
Il est le fils de Robert Serrault, d'abord représentant en soieries puis en cartes postales le jour, et contrôleur au théâtre de l'Ambigu-Comique la nuit, et d'Adeline Foulon,. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, sa mère l'envoie à Argentat en Corrèze, avec ses deux frères Raoul et Guy, et sa sœur Denise. Issu d'une « famille très simple de tradition chrétienne », il devient enfant de chœur dans l'église de ce village. Il y découvre la théâtralité de la cérémonie religieuse et côtoie la mort lors du sacrement de l'extrême onction et des funérailles religieuses.
Portant en lui le germe d'une foi naissante, il annonce à sa mère en vouloir devenir prêtre. En , il entre au petit séminaire de Conflans à Charenton-le-Pont. Dès cette époque, il proclame avoir deux passions, « faire rire et [s]'occuper de Dieu », et dira plus tard qu'il n'aurait pas aimé le vœu de chasteté. Après deux ans de séminaire marqué par l'austérité, le père Modeste Van Hamme, son directeur spirituel, l'oriente alors vers son métier de comédien, considérant qu'il servirait mieux le Seigneur dans ce domaine. Michel Serrault restera un fervent catholique.
Il s’inscrit au printemps 1944 au centre d’art dramatique de la Rue Blanche et suit les cours gratuits de Jean Le Goff, comme José Artur. Parallèlement, il suit des cours payants au conservatoire Maubel où il rencontre une autre élève, Juanita Saint-Peyron, qu'il épousera le . Refusé au Conservatoire en 1946, il décroche ses premiers contrats de comédien, part en tournée en Allemagne, monte un spectacle de clown avant de faire son service militaire à Dijon en 1948. À son retour, il intègre la troupe des Branquignols de Robert Dhéry, est initié au théâtre d'avant-garde par Jean-Marie Serreau, étudie l'art du mimodrame avec Étienne Decroux et fait de la figuration à la Comédie-Française.
Dans les années 1950 et 1960, il fait les belles heures des cabarets parisiens en duo avec Jean Poiret, qu'il rencontre en 1952 à une audition des matinées classiques du Théâtre Sarah-Bernhardt. Ils se font connaître en interprétant ensemble le sketch « Jerry Scott, vedette internationale » dont la première représentation a lieu au cabaret Tabou le .
Il débute au cinéma avec les Branquignols par un petit rôle dans Ah ! les belles bacchantes (1954), puis dans Les Diaboliques (1955) d’Henri-Georges Clouzot. Il participera à leurs nombreux autres films.
Il se lance dans une longue aventure dans le film comique : Assassins et Voleurs (1957) de Sacha Guitry, avec Jean Poiret, Le Viager (1972) de Pierre Tchernia, qui le fera jouer dans plusieurs autres films, où il a pour partenaire Michel Galabru, avec lequel il participera à un grand nombre de films comme Les Gaspards, Room service. Il tourne aussi avec Louis de Funès, alors encore peu connu : Nous irons à Deauville, Des pissenlits par la racine, Carambolages, ou encore avec Jean Lefebvre et Bernard Blier : Quand passent les faisans (1965), Le Fou du labo 4 (1967), C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule (1974).
Figure du théâtre de boulevard, avec ses rôles dans des pièces télévisées d'Au théâtre ce soir, il triomphe en 1973 dans le rôle de l'excentrique travesti « Zaza Napoli » de La Cage aux folles, qu’il rejouera plus tard avec un succès international dans ses adaptations au cinéma et dont le premier opus lui vaut le César du meilleur acteur en 1979.
Puis arrive L'Ibis rouge (1975) de Jean-Pierre Mocky avec Michel Simon. C'est un grand ami du cinéaste, avec lequel il tourne un grand nombre de films dont le plus gros succès reste Le Miraculé (1987), où il joue pour la dernière fois avec son vieil ami Jean Poiret et donne la réplique à Jeanne Moreau, qu'il retrouve pour un autre face à face truculent dans La Vieille qui marchait dans la mer (d'après Frédéric Dard) de Laurent Heynemann en 1991. Il reviendra à la comédie incisive avec Rien ne va plus (1997) de Claude Chabrol, où il forme avec Isabelle Huppert un couple d'arnaqueurs à la petite semaine pris dans les mailles du filet d'un parrain des Antilles, rôle interprété par Jean-François Balmer. Serrault a également servi le comique grinçant, absurde et ubuesque de Bertrand Blier en l'espace de trois collaborations : Préparez vos mouchoirs (1978), Buffet froid (1979) et Les Acteurs (2000) (dans ce dernier, comme presque tout le reste de la prestigieuse distribution, il interprète son propre rôle).
L’adaptation de la pièce La Cage aux folles au cinéma étant un succès international, il est un des rares acteurs français à pouvoir se permettre de tourner à la fois dans de grosses productions mais aussi des films d’art et essai, souvent moins grand public.
Le , sa fille Caroline, alors âgée de dix-neuf ans, est tuée dans un accident de la route à Neuilly-sur-Seine . L'acteur, Nita et leur fille cadette ne surmonteront jamais vraiment cette tragédie .
C'est désormais dans des rôles dramatiques que l'acteur va exceller. Son interprétation soulève parfois de vives polémiques, comme lorsqu'au Festival de Cannes1997, est présenté le film Assassin(s) de Mathieu Kassovitz.
En 1981, le film Garde à vue de Claude Miller lui vaut un deuxième César. Dans ce huis-clos policier, il campe un notaire cynique et équivoque. Son dialoguiste Michel Audiard déclare que Michel Serrault « est le plus grand acteur du monde ».
En 1982, dans Les fantômes du chapelier de Claude Chabrol, il est un petit commerçant provincial voué aux meurtres de vieilles dames; dans Mortelle Randonnée (1983) de Claude Miller, il croit être le père d'une jeune meurtrière, qu'il suit avant d'effacer les traces qu'elle laisse sur les scènes de crime.
Dans En toute innocence (1988) d'Alain Jessua, son personnage, paralysé et aphone, affronte sa bru adultère.
Pour Christian de Chalonge dans Docteur Petiot (1990), il endosse les oripeaux du tueur en série. C'est par ailleurs ce réalisateur qui avait révélé ses capacités à endosser des rôles ambigus avec L'Argent des autres en 1978, où il était un inquiétant banquier.
En 1995, dans Nelly et Monsieur Arnaud, le film testament de Claude Sautet, il fait preuve d'une nuance dramatique qu'il avait peu manifestée auparavant, dans le rôle d'un magistrat retraité, désenchanté, solitaire et mélancolique, qui sollicite les services d'une jeune femme délaissée pour rédiger ses mémoires. Sa prestation, unanimement reconnue comme sa composition la plus aboutie, lui permet de remporter un ultime César en 1996.
En 1999, dans Le Monde de Marty de Denis Bardiau, il tient le rôle d'un vieillard atteint de la maladie d'Alzheimer, dont la voix off commente le récit de son amitié naissante avec un jeune garçon leucémique.
À la fin de sa vie, l'acteur joue plutôt des rôles de « pépé » campagnard à la française, bougon, un peu rustre, mais avec un grand cœur, comme dans Les Enfants du marais (1999) de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Jacques Gamblin, Une hirondelle a fait le printemps (2001) de Christian Carion, Le Papillon (2002) de Philippe Muyl, Albert est méchant (2003) ou Les Enfants du pays de Pierre Javaux.
Peu de temps avant sa mort, on a pu le voir aux obsèques de Jean-Claude Brialy, à Paris. Il mettait également la dernière main à un ouvrage dans lequel il souhaitait raconter ses souvenirs, en se retournant sur sa carrière exceptionnelle. Cet ouvrage, qui s'intitule À bientôt, est paru le chez Oh ! Éditions. Chrétien catholique animé d'une foi sincère, il envisageait aussi de porter à l'écran la vie du prêtre lazariste Guillaume Pouget, qu'il admirait beaucoup,.
« Homme au physique de monsieur-tout-le-monde et au caractère fougueux, cabotin, provocateur, franc et chaleureux », il a joué dans 135 longs métrages.
Il meurt chez lui, dans sa propriété du Val la Reine, à Vasouy, le , à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer, alors qu'il souffrait depuis plusieurs années d'une maladie rare, la polychondrite chronique atrophiante, d'où la déformation de son nez,. Le , de nombreux amis du monde du cinéma et quelques représentants officiels ont participé à ses obsèques en l'église Sainte-Catherine de Honfleur, près de sa résidence secondaire. Il est inhumé au cimetière y attenant, avant que sa dépouille ne soit transférée en 2009 au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine, lieu de sa résidence principale, auprès de son épouse et de sa fille.
Michel Serrault avait rencontré Juanita Saint-Peyron, dite Nita, au conservatoire Maubel à Paris, alors qu'il prenait des cours de comédie. Il l'épouse le , avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin. Ils ont deux filles : Caroline (1958-1977), qui trouvera la mort dans un accident de voiture à dix-neuf ans, et Nathalie (1962). Juanita, décédée le , aura été jusqu'à la fin l'amour de sa vie.
Il a écrit trois ans avant sa mort un récit autobiographique, Vous avez dit Serrault ?, et un journal, Les Pieds dans le plat !, dans lequel il fait part des remarques, pensées et critiques qui s'offrent à son regard de comédien et à son cœur de chrétien.
Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi catholique avait marqué son existence et donné un sens à sa vie.
Jean Poiret et Michel Serrault
Michel Serrault
(source : Académie des César)
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Contributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00