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Avis de lecteurs

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Jacques Sternberg

 

Nathan Jacques Sternberg dit Jacques Sternberg, né le à Anvers et mort le à Paris 4e, est un écrivain belge francophone.

Romancier, dramaturge, directeur de collection, auteur d'anthologies, pamphlétaire, essayiste, journaliste, chroniqueur, préfacier et postfacier, scénariste, rewriter,... « Écrivain inclassable ayant un goût prononcé pour l'absurde, l'humour noir et l'étrange, Jacques Sternberg a écrit une œuvre abondante, des contes et des nouvelles par centaines, des essais de toutes sortes et près d'une vingtaine de romans », ces derniers, ainsi que ses nouvelles, touchant principalement à la science-fiction et au fantastique.

Biographie

Le père de Jacques Sternberg était un diamantaire anversois d'origine polonaise mort en déportation à Majdanek. Jacques Sternberg commence à écrire dès l'âge de 19 ans en 1941. Il se tourne vite vers le fantastique et la science-fiction. Ses débuts sont difficiles. En 1946, il épouse Francine, et la même année naît leur fils Jean-Pol, qui deviendra plus tard écrivain sous le pseudonyme de Lionel Marek. Il pratique le métier d'emballeur, puis s'installe à Paris dans l'espoir d'être publié.

En 1953, il publie son premier livre, La géométrie dans l'impossible, chez Éric Losfeld.

En 1962, avec Jodorowsky, Topor et Arrabal il participe à la fondation du mouvement Panique.

Le directeur de collection

De 1963 à 1967, les éditions Juillard lui confient la direction de sa collection Humour secret destinée à mettre en lumière quelques humoristes alors méconnus en France. Outre James Thurber, Stephen Leacock et Roger Price, il y publie ses amis Cami, Copi, Cavanna, mais aussi ses découvertes comme François Valorbe, et quelques noms plus obscurs comme Fritz von Herzmanovsky-Orlando ou Honoré Bostel. La collection comportera 14 volumes.

Dans les années 1970, il a beaucoup contribué à la diffusion, à la promotion et à la reconnaissance de la nouvelle française et étrangère des XIXe et XXe siècles, en publiant notamment, sous la direction de Jacques Bergier et Louis Pauwels, les Anthologies Planète telles que Les Chefs-d’œuvre du fantastique, de l'épouvante, de la science-fiction, du kitsch, de la bande dessinée...

Jacques Sternberg a également collaboré aux Éditions de Minuit, Le Terrain vague, Éric Losfeld, Denoël, Calmann-Lévy, Christian Bourgois, Marabout, Albin Michel, Plon, Belles Lettres, Renaissance du livre et autres...

Le nouvelliste

Avec plus de 1 500 textes répertoriés à ce jour, Jacques Sternberg est le nouvelliste le plus prolifique du XXe siècle[réf. nécessaire].

— (préface aux Contes glacés)

— (Nouvelles Nouvelles, no 23, été 1991, p. 40)

— (Contes griffus, p. 134)

Il y fait également preuve d'un grand sens de l'humour:

— (Contes brefs)

Le scénariste

En 1961, Jacques Sternberg rencontre le réalisateur Alain Resnais chez une amie commune et ce dernier le recontacte l'année suivante pour lui proposer de le faire travailler comme scénariste. Resnais a particulièrement apprécié son roman Un jour ouvrable qu'il a lu sur les conseils de Chris Marker, et a également lu son premier roman Le Délit ainsi que La Géométrie de l'impossible.

Sternberg apporte par la suite à Alain Resnais quatre idées de scénario. L'une d'elles est née du fait que Jacques Sternberg se sent alors plus doué pour le conte que pour le roman : il a donc cherché un moyen d'accumuler des scènes très courtes, « avec énormément de temps morts », reliées par une même histoire. Le scénariste et le réalisateur entament alors un scénario dont la rédaction prendra cinq ans, avec des périodes d'arrêt qui dureront parfois plusieurs mois, Sternberg disant avoir travaillé « dans la jubilation la plus totale. ». Ce sera Je t'aime, je t'aime.

Le personnage principal du film, Claude Ridder, est très inspiré de Jacques Sternberg : tout comme lui, l'écrivain a multiplié les emplois tels « [qu']emballeur, manutentionnaire, dactylo, rédacteur de circulaires, secrétaire de rédaction et autres emplois sous-payés. » Il a aussi utilisé de faux papiers pendant la Seconde Guerre mondiale, et a plusieurs fois failli mourir, ce dont il a gardé « l'impression d'être en sursis. » Le personnage de Catrine s'inspire de sa femme Francine, abandonnée à l'âge de cinq ans et qui en est restée éternellement triste.

L'acteur

Sternberg tourna aussi comme acteur dans quelques films et un documentaire :

  • Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet (1965)
  • La Chute d'un corps de Michel Polac (1973)
  • À quelques jours près de Yves Ciampi (1969)
  • Une approche d'Alain Resnais, révolutionnaire discret de Michel Leclerc - reportage TV, interview (1980)
  • Qui êtes-vous Dorothée Blanck ? de Haydée Caillot (1987)

Le navigateur

Grand amateur de voile légère, barreur confirmé, Jacques Sternberg était propriétaire d'un Zef (minuscule - 3,60 m - dériveur de promenade) surnommé l'Eric, puis d'un Sunfish (dériveur à coque plastique créé aux USA et alors pratiquement inconnu en Europe - offert par un admirateur) avec lequel il accomplissait de longues randonnées, y compris par mauvais temps, mais détestait la compétition et la régate autour de trois bouées... De 1974 à 1983, il vit 6 mois par an à Villers-sur-Mer (Calvados) pour assouvir ses 2 passions : écrire et naviguer.

Anarchiste dans l'âme, il a raillé impitoyablement le milieu des régatiers, des sponsors et des yachts-clubs dans son « hénaurme » roman nautico-érotico-délirant (Le Navigateur) écrit en 1976 à l'apogée de la « Tabarly-mania ». La mer, ainsi vécue « au contact », de façon quasi charnelle, traverse toute son œuvre, et notamment le plus célèbre de ses romans Sophie, la mer et la nuit.

En ce qui concerne ses déplacements terrestres, on ne peut non plus passer sous silence son amour exclusif du Vélosolex, avec lequel il affirme avoir parcouru plus de 300 000 km et dont il fait un éloge complet dans un chapitre de Vivre en survivant : démission, démerde, dérive.

Postérité

L'écrivain fictif Jaime Montestrela (1925-1975), inventé par l'écrivain oulipien Hervé Le Tellier, est un hommage à Jacques Sternberg. Sternberg signifie, comme Montestrela, Mont de l'Étoile. Par un jeu du destin littéraire, Jaime Montestrela, représenté par son traducteur Hervé Le Tellier, a reçu le grand prix de l'Humour noir en 2013 pour ses Contes liquides, tout comme Sternberg l'avait reçu en 1961 pour L'Employé.

Publications

Anthologies

Nouvelles et contes

Romans

Théâtre

  • C'est la guerre, monsieur Gruber - Losfeld (1968)
  • Kriss l'emballeur, Une soirée pas comme les autres - Albin Michel (1979)

Essais

  • Une succursale du fantastique nommée science-fiction - Losfeld (1958)
  • Topor - Seghers (1978)
  • Vivre en survivant - Tchou (1977)

Lettres ouvertes

  • Lettre aux gens malheureux et qui ont bien raison de l’être - Losfeld (1972)
  • Lettre ouverte aux Terriens - Albin Michel (1974)

Dictionnaires

  • Dictionnaire du mépris - Calmann-Lévy (1973)
  • Dictionnaire des idées revues - Denoël (1985)

Essais autobiographiques

  • La Boite à guenilles - le Sablon (1945)
  • À la dérive en dériveur - Julliard (1974)
  • Mémoires provisoires - Retz (1977)
  • Profession, mortel : fragments d’autobiographie - Les Belles lettres (2001)

Scénarios

Autres publications

Adaptation

  • Ann Radcliffe Les mysteres du château d'Udolpho. Adapté par Jacques Sternberg, Marabout, (1955).

Œuvres choisies

  • Œuvres choisies (Fin de siècle - Un jour ouvrable - La banlieue - Le délit) - La Renaissance du Livre, (2001).

Fanzine

  • Le Petit Silence Illustré (ISSN 0995-7847). Fanzine précurseur en France de la presse underground à tirage limité, réalisé en collaboration avec Philippe Curval. Huit numéros parus de 1955 à 1958, dont un numéro double numéroté 5-6 et un volume hors-série paru en 1957, Les Cahiers du Silence. Philippe Curval fera paraître en 2013 un dixième numéro.
  • Le Petit Plexus Illustré (1967).

Prix littéraires

  • 1961 : lauréat du Grands Prix de l'humour noir Xavier Forneret pour L'Employé, aux Éditions de Minuit.
  • 1972 : prix du Festival du livre de Nice pour Le Coeur froid.
  • 1986 : prix Thyde Monnier de la Société des Gens de lettre pour l'ensemble de son œuvre.

Bibliographie

  • Sandrine Leturcq - Jacques Sternberg : une esthétique de la terreur - L'Harmattan, 2011.
  • Lionel Marek, Jacques Sternberg ou l'œil sauvage, Éditions L'Âge d'Homme, , 363 p. (ISBN 978-2-8251-4263-9 et 2-8251-4263-8)
  • Yannick Rolandeau, L'Atelier du roman n° 89, , Éd. Guillaume de Roux
  • Jacques Sternberg, portrait de l'auteur par lui-même sur le site des Éditions de Minuit
  • Denis Reynaud, « Jacques Sternberg : Le mépris par Alphabet », Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, nᵒ 15, décembre 2020, p. 243-51

Références

Annexes

Article connexe

  • Camp de Gurs

Liens externes

  • Ressources relatives à la littérature :
    • The Encyclopedia of Science Fiction
    • Internet Speculative Fiction Database
    • NooSFere
  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • AllMovie
    • Allociné
    • IMDb
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Jacques Sternberg, portrait de l'auteur sur le site des Éditions de Minuit
  • Jacques Sternberg en Solitaire
  • Jacques Sternberg, un bricoleur dans l'impossible, par Phil Fax, La Nouvelle Revue moderne, janvier 2007
  • Jacques Sternberg, l'iconoclaste, par Denis Chollet.
  • Journal d'une dériveuse, par Dorothée Blanck
  • Lionel Marek, fils de Sternberg
  • Quelques citations
  • « Jacques Sternberg » (présentation), sur l'Internet Movie Database
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Source : Article Jacques Sternberg de Wikipédia

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