"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
James Peter “Jimmy” Giuffre est un musicien de jazz américain né le à Dallas, au Texas, et mort le à Pittsfield, dans le Massachusetts. Il joue de nombreux instruments : clarinette, flûte, saxophone.
Il a joué avec Woody Herman, et il a aussi composé pour lui, notamment le morceau Four Brothers créé en 1947 par la légendaire section de saxophonistes (Sam Marowitz, Herbie Steward, Stan Getz, Al Cohn, Zoot Sims, Serge Chaloff) du big band de Woody Herman.
Musicien phare du mouvement West Coast auquel il donne de nombreuses compositions dans les années 1950, il développe parallèlement des expérimentations en petites formations, quartets ou trios sans piano. Giuffre enregistre sous son nom de 1956 à 1958 chez Atlantic et de 1959 à 1961 chez Verve.
En 1961, il forme un trio avec le pianiste Paul Bley et le bassiste Steve Swallow et surprend son public en basculant sans transition dans un free jazz très personnel. Très peu d'enregistrements de cette période sont disponibles. Malgré le peu d'impact et de succès à l'époque, ce trio a eu une influence considérable sur les musiciens de jazz contemporains, en particulier européens, qui le citent comme une référence, par exemple Evan Parker. C'est en particulier l'un des premiers trio sans batterie, ce qui renouvelle complètement l'esthétique, en ouvrant l'espace sonore au lyrisme, aux harmonies étalées, et aux interactions entre musiciens, la mélodie et l'harmonie deviennent ainsi prédominantes sur le rythme. Bien qu'influencée par Lennie Tristano ou George Russell, la musique du trio de Jimmy Giuffre est sans commune mesure avec la musique de l'époque, loin des fureurs d'Ornette Coleman, John Coltrane ou de Cecil Taylor, l'exploration que fait le trio de l'harmonie, la mélodie et le rythme pave la voie vers les développements futurs des Musiques improvisées, et du jazz européen, et en particulier un « jazz de chambre » proche de l'esthétique ECM, notamment dans les albums Fusion et Thesis,.
Avec l'album Free Fall, le trio de Giuffre bascule vers l'improvisation totale. Bien que l'une des premières expérimentations en la matière, la musique est restée fraiche et radicale. Steve Swallow rapporte toutefois que le trio s'est dissous une nuit où ils gagnèrent chacun 35 cents, dans le café New Yorkais où ils jouaient… Cette anecdote illustre les difficultés de compréhension de la part du public auxquelles ils durent faire face.
Il s'ouvre ensuite dans les années 1970 aux influences de la musique orientale puis de la musique électronique sous des labels indépendants (Choice, Crazy Heart Star, Soul Note (en)).
Reformant en 1989 le trio légendaire de 1960, il donne de nombreux concerts en France au début des années 1990 avant de s'arrêter, atteint de la maladie de Parkinson, en 1996.
Jimmy Giuffre meurt le à Pittsfield. Il est inhumé dans le Mountain View Cemetery de Lenox.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Jimmy Giuffre de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00