Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]
Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]
Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
Un excellent manga de romance avec un petit côté sport où on va suivre nos deux protagonistes Chinatsu et Taiki qui vont commencer à mieux se connaître suite à une [...]
Eric Allan Dolphy (né à Los Angeles le , mort à Berlin le ) est un musicien (saxophone alto, flûte traversière, clarinette, clarinette basse) de jazz américain.
Issu de la petite bourgeoisie, c'est influencé par ses parents (sa mère faisait partie des chœurs de la Peoples Independent Church of Christ de Los Angeles) que Eric Dolphy, fait ses premiers pas dans monde de la musique. Il commence par l’harmonica puis évolue vers la clarinette à l’âge de 8 ans. Plus tard, il s'initie au hautbois et remporte même un concours qui lui permet de s'inscrire à l'université de Californie du Sud. Puis, influencé par de grands noms du jazz tels Duke Ellington, Fats Waller ou Coleman Hawkins, il ressent le besoin de s'essayer au saxophone alto ainsi qu’à la flûte traversière. Le jeune Eric est alors âgé de 15 ans,.
Il commence sa carrière en 1948-1949, en se produisant dans des orchestres de bebop comme les Roy Porter and his 17 Beboppers, mais ne commence à se faire réellement connaître que vers 1958, année où il est engagé par le batteur Chico Hamilton. Hamilton dirige à l'époque une petite formation assez atypique, incluant guitare et violoncelle, qui produit une musique assez expérimentale. C'est ensemble qu'ils jouent le magnifique Ellington Suite. Mais le jeu de Dolphy ne plait pas au producteur qui demande son remplacement.
En 1959, Eric Dolphy s'installe à New-York et rejoint le quartet du contrebassiste Charles Mingus où, plus encore que chez Hamilton, il peut se livrer à ses audaces musicales. C'est cette même année qu'il enregistre son premier album Outward Bound. Il enregistre aussi avec Ken McIntyre (Looking Ahead). Il est alors en plein milieu de l'avant-garde du jazz.
En 1960, il fait partie du double quartet dirigé par le saxophoniste Ornette Coleman, avec lequel il participe à l'album Free Jazz: A Collective Improvisation, véritable manifeste de l'avant-garde du jazz de l'époque,. Sur cet album figurent également Don Cherry et Freddie Hubbard (trompette), Scott LaFaro et Charlie Haden(contrebasse), Billy Higgins et Ed Blackwell (batterie). De 1960 à 1964, on peut également l'entendre dans une multitude de formations : avec John Coltrane (comme membre du quintet, sous le nom de George Lane sur l'album Olé Coltrane, mais aussi comme arrangeur de l'album Africa/Brass), George Russell, Gil Evans, John Lewis, Oliver Nelson, Booker Little ou Andrew Hill. Il travaille aussi avec les tenants du Third stream (tentative de « fusion » entre jazz et classique) comme Gunther Schuller.
Il enregistre des albums remarquables sous son nom où, outre ses qualités d'instrumentiste, il prouve qu'il est aussi un excellent compositeur : Out There (1960), At The Five Spot (1961), Out to Lunch! (1964), etc.
En 1964, il meurt à Berlin-Ouest, au cours d'une tournée européenne, d'une crise cardiaque consécutive à un diabète, à l'âge de 36 ans.
La carrière d'Eric Dolphy se distingue d'abord par sa brièveté : l'essentiel de ses enregistrents s'étale sur seulement six ans.
Selon Jean-Louis Comolli, Eric Dolphy est dans l'histoire du jazz un « passeur ». En effet, ce multi-instrumentiste est un des musiciens qui a rendu possible le passage du bebop au free jazz en cassant le cadre du « solo tonal » et en tournant définitivement le dos au « beau son ». C'est également l'un des premiers jazzmen à s'être détourné du thème, et notamment à penser l'improvisation de manière indépendante d'un thème.
Il indique notamment son intérêt pour le chant des oiseaux dans son approche des micro-intervalles joués à la flûte:
« C'est comme ça que font les oiseaux. […] Les oiseaux ont des notes entre nos notes – vous essayez d'imiter ce qu'ils font et, peut-être que c'est un truc entre les notes fa et fa dièse, et vous devrez monter ou descendre la hauteur de la note. C'est vraiment quelque chose ! Et donc, quand tu joues, ça vient.. »
Plusieurs musiciens ont composé des morceaux en hommage à Eric Dolphy :
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Eric Dolphy de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00