Recherche


Avis de lecteurs

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Saliha

 
Saliha. Source: Wikipedia

Saliha (arabe : صليحة), de son vrai nom Salouha Ben Ibrahim Ben Abdelhafidh, née en 1914 à Nebeur et morte le à Tunis, est une chanteuse tunisienne d'origine algérienne.

Artiste passionnée et authentique, elle demeure à travers ses chansons attachée à son terroir et à ses origines campagnardes.

Biographie

Jeunesse

La recherche d'un travail oblige son père Ibrahim, originaire de Souk Ahras en Algérie, et sa mère à quitter leur région pour Mateur avant de gagner la capitale Tunis. Saliha et sa sœur aînée Eljia sont alors placées comme filles au pair dans une famille bourgeoise, celle de Mohamed Bey (frère de Moncef Bey) dont la maison reçoit alors les grands artistes et où les princesses apprennent à chanter et jouer aux différents instruments.

En côtoyant cet environnement artistique, Saliha commence à développer ses capacités en imitant les chants des princesses avec une note bédouine. Son contact avec le milieu artistique continue lorsqu'elle part travailler en 1927 dans la maison d'une chanteuse professionnelle, dénommée Badria, rue El Bacha à Tunis ; son don au chant y est découvert pour la première fois par l'avocat Hassouna Ben Ammar. La mort subite de ses deux jeunes frères et le divorce de ses parents sont des épreuves difficiles pour elle. Alors que sa sœur aînée suit son père, Saliha préfère rester avec sa mère. Lorsqu'on la marie très jeune, elle pense se reconstruire et se stabiliser en fondant une famille mais son couple vole en éclats malgré trois maternités dont une seule fille survivra,.

Consécration

C'est alors qu'elle rencontre Béji Sardahi, oudiste et directeur d'un orchestre réunissant notamment Ibrahim Salah au qanûn et Kaddour Srarfi au violon. Il l'intègre dans sa troupe musicale sous le pseudonyme de Soukeina Hanem et lui compose quelques chansons en tunisien. C'est en 1938 qu'elle apparaît pour la première fois sur scène. À l'occasion de l'inauguration de Radio Tunis, elle chante au Théâtre municipal de Tunis lors d'un concert retransmis en direct sur les ondes de la radio. Puis, elle croise le chemin de Mustapha Sfar, fondateur de La Rachidia, qui lui fait intégrer l'institution marquée alors par la présence de Chafia Rochdi.

Il est alors convenu qu'elle touche une rémunération mensuelle et bénéficie d'un logement dont le loyer est pris en charge par La Rachidia. En contrepartie, elle s'engage à ne chanter qu'au profit de La Rachidia. Les musiciens Khemaïs Tarnane, Mohamed Triki et Salah El Mahdi la prennent alors sous leurs ailes et lui composent une série de chansons dont les paroles sont écrites par d'illustres poètes appartenant à Taht Essour. Dès le départ, ces chansons sont des succès tels qu'Abdelhamid Ben Aljia déclare : « Saliha et La Rachidia ne font plus qu'un ». Encensée par la critique, elle affronte dans le même temps une succession d'échecs affectifs. Elle déserte finalement La Rachidia pour entreprendre un nouvel itinéraire artistique plus conforme à ses aspirations.

Toutefois, dans sa quête mouvementée, elle reste indifférente aux conseils de ses médecins lui demandant de garder le lit. Fin 1957, elle chante au Kef en compagnie de Ridha Kalaï. En descendant de la scène, elle s'effondre et doit se faire opérer. Elle reste clouée au lit durant trois mois mais, malgré une convalescence inachevée, décide de revenir à la chanson en dépit de l'avis contraire de ses médecins.

Fin de vie

Usée par la maladie et après des années de gloire, Saliha se produit pour la dernière fois en public le au Théâtre municipal de Tunis, lors d'un concert qui regroupe des chanteurs des pays du Maghreb. Épuisée et éprouvée par une grave maladie incurable, elle ne peut se tenir debout et s’appuie sur une chaise. Quinze jours plus tard, après une deuxième opération, elle meurt le à l'âge de 44 ans dans une clinique de Tunis. Sa mort est un événement national : son cortège funèbre, après avoir quitté le domicile de sa fille, la chanteuse Choubeila Rached, se rend entouré d'une foule de près de 20 000 personnes.

Hommages

En 1957, le président Tunisien Habib Bourguiba apprend que l'étoile de la Rachidia est malade, il lui rend hommage en assistant à un de ses concerts et en la félicitant.

La Poste tunisienne émet le un timbre postal à son effigie dans le cadre d'une série philatélique comprenant aussi Ali Riahi et Kaddour Srarfi.

À l'occasion du centenaire de sa naissance, le chef d'orchestre Amina Srarfi organise le un spectacle musical au Théâtre municipal de Tunis. Des festivités ont également lieu à l'espace El-Kasbah du Kef à partir du .

Répertoire

Notes et références

Bibliographie

  • Mohamed Boudhina, Saliha : 1914-1958, Hammamet, Mohamed Boudhina, (ISBN 9973260597).

Liens externes

  • Ressources relatives à la musique :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • « Collection : Ṣalīḥa (Saliha ; 1914-1958) », sur phonotheque.cmam.tn (consulté le ).
  • Portail de la Tunisie
  • Portail des musiques du monde

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Saliha de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Termes associés

CD

Afficher "Rapattitude"