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Avis de lecteurs

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Fred Gouin

 
Fred Gouin. Source: Wikipedia

Hippolyte Eugène Frédéric Gouin dit Fred Gouin, né le au Mans et mort le à Niort, est un chanteur français. Il fut très populaire dans les années 1920 et 1930 grâce à sa voix de baryton et son répertoire nostalgique.

Biographie

Il nait au Mans d'un père vannier et d'une mère couturière, dans une famille de cinq enfants qui déménage bientôt à Paris. Peut-être dès 1912, sous le pseudonyme de Viallard, il enregistre trois disques pour Odeon, aujourd'hui difficiles à trouver. Il joue de la mandoline et du banjo dans quelques formations et commence à chanter dans les cabarets puis à la radio. En 1926, sous le nom de Fred Gouin, il enregistre à nouveau, toujours pour Odeon.

Petit à petit, il se fait un nom dans la chanson avec des titres comme La Veuve joyeuse (Heure exquise), Mary Lou, Charmaine, La Fille du bédouin, Elle danse le charleston, Roses of Picardy, Marie-Rose, Le Petit Chapeau et Elle a perdu son pantalon.

En 1928, son interprétation de la chanson d'Antoine Renard et Jean-Baptiste Clément, Le Temps des cerises, lui apporte un immense succès : on parle de 400 000 copies vendues.

Il continue avec La Chanson des blés d'or, Le Mouchoir rouge de Cholet, La Chanson des heures, Le Vieux Mendiant, C'est ce soir ou jamais, L'Âme des roses et l'un de ses plus célèbres titres : Ramona de L. Wolfe Gilbert adaptée en français, d'abord pour Saint-Granier, par Jean Le Soyeux et Albert Willemetz. Son répertoire s'étend encore avec Le Vin de chez nous, Ohé ! Pêcheurs, O Mexico, Pi... Ouit !, Tout autour du Vel'd'Hiv, Les Soquettes à Miquette. Il se lie avec une chanteuse populaire, Berthe Sylva, avec laquelle il enregistrera quelques duos (Ferme tes jolis yeux, Le conte de grand-mèreetc.)

Il continue à enregistrer jusqu'en 1936, date à laquelle il se met en retrait de la chanson, sous prétexte de soucis de santé. Il achète alors une guinguette à Jouy-le-Moutier sur l'Oise, non loin de Paris.

La Seconde Guerre mondiale éclate. Fred Gouin et Berthe Sylva se réfugient à Marseille, sans trouver de public. Berthe décède en 1941, minée par la boisson et la pauvreté. Sa maison de disques finance les obsèques. Quelques années plus tard, sa dépouille est transférée dans la fosse commune puisque personne ne renouvela la concession. Une légende veut que Fred ait jeté sur sa tombe une immense gerbe de roses blanches, comme le titre de la chanson fétiche de son amie.

Après la guerre, le restaurant de Jouy est inexploitable et Fred Gouin déménage avec sa femme à Coulon, dans le marais poitevin, non loin de Niort. Sans le sou et oublié par la nouvelle génération, malgré quelques rééditions de ses succès, il doit se recycler dans le commerce de frites. Il meurt à l'hôpital de Niort le .

Sa discographie impressionnante comporte plus de 200 faces pour la firme Odeon entre 1912 et 1935 et deux dernières faces enregistrées chez Cristal en .

Vie privée

Fred Gouin épouse le , dans le 18e arrondissement de Paris, Alice Marcelle Colette qui partagera toute sa vie. Le couple n'aura pas d'enfants. Il aurait eu une une liaison avec la chanteuse Berthe Sylva.

Notes et références

Liens externes

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Source : Article Fred Gouin de Wikipédia

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