Recherche


Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Oshi no ko n° 1 (Aka Akasaka)

note: 5L'étoile du mensonge Florian MSP - 3 janvier 2024

Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

K. & Saly

 
K. & Saly. Source: Wikipedia

Jacques François Joseph Saly, dit Jacques Saly, né le à Valenciennes, et mort le à Paris, est un sculpteur et graveur français actif au Danemark, en Italie, et en France.

Biographie

Formation

Jacques Saly commence sa formation artistique en 1728 chez les sculpteurs valenciennois Antoine Joseph Pater (1670-1747) et Antoine Gilis (1702-1781). Bien qu'issu d'une famille modeste, ses parents l'envoient à Paris en 1732 pour continuer son apprentissage dans l'atelier de Guillaume Coustou. Étudiant à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il remporte plusieurs prix entre 1734 et 1737. En 1738, il obtient le grand prix de sculpture pour David présenté à Sâtil, ce qui lui permet de partir étudier à Rome de 1740 à 1748.

Il passa la meilleure partie de son temps à l’étranger. Lors de son séjour romain, en 1742, il réalise un buste monumental de Manoel Pinto da Fonseca, grand maître de l'ordre souverain de Malte. En 1744, il sculpte le buste d'une petite fille qui est l'une des œuvres sculptées les plus reproduites du XVIIIe siècle.

Il devient l'un des premiers membres français de l'Accademia dell’Arcadia à Rome en 1744, de l'Académie de Florence et de celle de Bologne en 1748. Durant son séjour, il lie des relations étroites avec le graveur et architecte Giovanni Battista Piranesi.

Pendant son séjour à Rome en 1746, il grava une suite de trente Vases, très originaux, très élégants de formes qu'il dédia au peintre Jean-François de Troy, alors directeur de l'Académie de France, et accompagnée d'un frontispice (soit ensemble 31 pièces).

Retour en France

Jacques Saly rentre en France en et s'installe à Valenciennes. Il ramène avec lui de nombreuses œuvres réalisées à Rome qui impressionnent les autorités valenciennoises. Celles-ci lui commandent une statue en marbre grandeur nature de Louis XV ; elle est érigée en 1752, mais sera détruite en 1792 pendant la Révolution. Agréé à l’Académie royale, le , sur la présentation d’un Faune portant un chevreau, il fut reçu avec la version en marbre de ce modèle comme morceau de réception, le . Il devient professeur-adjoint à l'Académie de 1751 à 1753, et expose aux Salons de 1750, 1751 et 1753.

Il confia au graveur Ange Laurent Lalive de Jully deux séries de dessins que ce dernier s'empressa de graver : une série de Vases, ornés de figures décoratives d'un effet original, datés de 1754, et une série de 16 pièces, dont le trait principal réside dans l'exagération de la longueur.

Séjour à Copenhague

Saly fut le deuxième directeur de l’Académie de peinture, fondée par Frédéric V. Il est nommé à ce poste en 1754 en remplacement de Nicolai Eigtved, après y avoir été embauché comme professeur de sculpture.

Ses plus importants ouvrages, les statues équestres de Christian IV et de Frédéric V, sont au Danemark.

Il rentre à Paris en 1774.

Iconographie

Jacques Saly a été portraituré par Cochin fils et par Louis-Joseph Le Lorrain. Son compatriote Louis Auvray a sculpté son buste en marbre (musée des beaux-arts de Valenciennes). Alexandre Denis Joseph Pujol de Montry a gravé son portrait dans sa Galerie universelle.

Élèves

C'était un homme très dévoué envers ses compatriotes valenciennois arrivés fraîchement dans la capitale. C'est ainsi qu'il aide le jeune peintre Olivier Le May, arrivé à Paris en 1754.

Œuvres dans les collections publiques

Au Danemark
  • Copenhague :
    • Statue équestre du roi Frédéric V de Danemark, bronze ;
    • Frédéric V, buste en marbre.
En Espagne
  • Madrid, Académie royale des beaux-arts de San Fernando : Statue équestre de Frédéric V de Danemark, modèle en plâtre ;
En France
  • Paris :
    • musée Cognacq-Jay : Le Faune au chevreau, 1751, marbre ;
    • musée du Louvre :
      • Portrait de fillette aux nattes, dite aussi La Boudeuse, vers 1750, buste en terre cuite ;
      • La Douleur tenant un médaillon à l'effigie de Charles Guy de Valory (mort en 1734), lieutenant général des armées du roi, après 1734, haut-relief en plâtre polychrome, exposé au Salon de 1750, maquette pour le tombeau de Charles de Valori, érigé dans l'église du Quesnoy (détruit en 1794) ;
      • L'Amour essayant une de ses flèches, 1753, marbre, commande de Madame de Pompadour.
  • Valenciennes
    • Statue équestre de Louis XV, 1752, détruite pendant la Révolution () Elle fut gravée par Noel Le Mire d'après un dessin de Martin Marvie pour l'ouvrage de Pierre Patte Monuments érigés en France à la gloire de Louis XV (1765).
    • musée des beaux-arts :
      • Alexandrine Le Normant d'Étiolles, fille de Madame de Pompadour, buste en terre cuite ;
      • Diogène cherchant un homme, 1746, bas-relief en marbre ;
      • Jean-Georges Wille, buste en terre cuite ;
      • Antoine Joseph Pater, buste en terre cuite ;
      • Jeune homme nu, statue en terre cuite.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • «  Biographie de Saly », in Almanach des artistes, 1777, 1 vol, in-12°, p. 131.
  • Henry Jouin, Jacques Saly. Sculpteur du roi de Danemark. L'homme et l'œuvre, Macon, Protat Frères, 1896, 194.p.
  • Marquis de Granges de Surgères, Artistes français des XVIIe et XVIIIe siècles, p. 186, Charavay Frères éditeurs, Paris, 1893 (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • AGORHA
    • Art Institute of Chicago
    • Bénézit
    • Grove Art Online
    • J. Paul Getty Museum
    • Kunstindeks Danmark
    • National Gallery of Art
    • Nationalmuseum
    • RKDartists
    • Royal Academy of Arts
    • Union List of Artist Names
  • « Jacques Saly » dans la base Joconde
  • « Jacques Saly » dans artcyclopedia.com
  • Portail de la sculpture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail du XVIIIe siècle

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article K. & Saly de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Termes associés

musiques électroniques

Auteurs associés