Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]
Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]
Betsy Jolas, née le à Paris, est une compositrice et pédagogue franco-américaine.
Betsy Jolas nait en 1926 à Paris,. Son père est l'écrivain, poète et critique littéraire Eugène Jolas, travaillant à l'époque en France pour le Chicago Tribune, et ami d'Henri Matisse, de James Joyce, et d'Edgard Varèse. Sa mère est Maria McDonald, éditrice et traductrice (de Gaston Bachelard notamment), cofondatrice avec son mari de la revue Transition, quelques mois après la naissance de leur fille Betsy. Ses parents sont, de 1927 à 1930, locataires de « La Boisserie » à Colombey-les-Deux-Églises avant son rachat par le Général de Gaulle en .
En 1940, Betsy Jolas s'établit aux États-Unis avec ses parents. Là-bas, elle étudie l'harmonie et le contrepoint avec Paul Boepple, l'orgue avec Carl Weinrich (en) et le piano avec Hélène Schnabel. Elle obtient le diplôme du Bennington College tout en poursuivant des activités de pianiste, choriste et organiste pour les concerts des Chœurs Dessoff (en). Elle revient à Paris en 1946 pour compléter ses études avec Darius Milhaud, Simone Plé-Caussade et Olivier Messiaen au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
De 1955 à 1970, elle est chargée de programmation à la radio. Soutenue par Henri Dutilleux, elle reçoit de nombreuses commandes (cantates radiophoniques, pièces orchestrales).
De 1971 à 1974, elle remplace Olivier Messiaen avant d'être nommée à sa propre classe d'analyse en 1975 et de composition en 1978. Elle enseigne également dans les universités américaines de Yale, Harvard, Berkeley, Californie du Sud, San Diego, ainsi qu'à la chaire Darius-Milhaud du Mills College.
Tout en côtoyant l’univers effervescent de l’avant-garde de la génération d’après guerre — certaines de ses œuvres sont créées au Domaine musical —, Betsy Jolas est une figure indépendante. Dans une époque où, comme elle l'affirme elle-même (Preuves, n°178, ), « il fallait voter sériel ou s’abstenir », elle résiste à l’emprise du sérialisme « pur et dur » qui touche toute une génération de compositeurs. Betsy Jolas refuse la rupture et, dans son enseignement comme dans son œuvre, défend une conception de l’histoire comme évolution stylistique continue. Aussi les appuis issus de la tradition fondent constamment chez elle l’acte d’invention.
Betsy Jolas est lauréate du Concours international de jeunes chefs d'orchestre en 1953, du Prix de la Fondation Copley de Chicago (1954), du Prix de l’ORTF (1961), du Prix de l’American Academy of Arts (1973), du Grand Prix national de la musique (1974), du Grand Prix de la ville de Paris (1981), du Grand Prix de la SACEM (1982), du Prix international Maurice-Ravel et « Personnalité de l’année » pour la France (1992), du Prix SACEM de la meilleure création de l’année (1994), Prix René-Dumesnil (2003), du Prix du Président de la République (2012).
Betsy Jolas est par ailleurs professeur honoraire au Conservatoire de Paris, où elle a enseigné l’analyse et la composition, membre de l'Académie américaine des arts et des lettres (depuis 1983) et de l’Académie américaine des arts et sciences (1995), Commandeure des arts et lettres (1985), officière de l’Ordre national du mérite (2001) et de la Légion d’honneur (2011).
Betsy Jolas honore d’importantes commandes, aussi bien de l’État français, dont Schliemann (1982-1993), avec le concours de l’Opéra de Lyon (mis en scène en 1995 par Alain Françon et dirigé par Kent Nagano), que d’institutions étrangères : Tales of a Summer Sea (Festival de Tanglewood, 1977), A Little Summer Suite (Orchestre philharmonique de Berlin, 2015).
Betsy Jolas a trois enfants : le traducteur Frédéric-Eugène Illouz (1950-), l'artiste peintre graveuse Claire Illouz (1955-), et le trompettiste de jazz Antoine Illouz (1959-).
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Betsy Jolas de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00