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Avis de lecteurs

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

I hate Fairyland n° 1
Le vert de ses cheveux (Skottie Young)

note: 4génialement débile et déjanté Aurore - 29 décembre 2023

Vous aimez l'humour bien trash, et les récits totalement déjantés ? Alors foncez avec Gertrude à Fairyland ! Gertrude est coincée dans ce Fluntin de monde depuis 30 ans, et [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

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note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

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Eva [...]

Carnet de prison (Galien)

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"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Ali

 

Ali Atmane, né en 1947 près de Midelt, est un militaire marocain, capitaine et pilote de chasse des Forces aériennes royales marocaines et ancien prisonnier de guerre du Front Polisario durant 26 ans, du au sur le territoire algérien, en grande partie à Tindouf.

Retraité depuis sa libération, il a publié à compte d'auteur notamment deux ouvrages : le premier sur la grammaire berbère, fruit d'un travail mené pendant ses années d'emprisonnement, et l’autre autobiographique, où il témoigne de sa période d'emprisonnement.

Biographie

Originaire de la tribu des Aït Hdiddou, Ali Atmane naît le dans le Moyen Atlas, à Berrem,, près de Midelt, au sein d'une famille modeste : son père est un paysan berbère et sa mère une femme au foyer, qui décède quand il a deux ans.

Il poursuit des études supérieures en classes préparatoires à Dijon, à l'Académie royale militaire de Meknès, à l'École royale de l'air de Marrakech, où il appartient à la première promotion d'officiers pilotes de chasse, et enfin à la base aérienne 705 Tours.

Dans le cadre de la guerre du Sahara occidental démarrée en 1975, les hostilités s'intensifient durant l'année 1976 entre le Maroc et le Front Polisario, notamment lors des batailles d'Amgala. En , Ali Atmane est nommé chef de détachement F5 en zone sud aux commandes d'une patrouille de pilotes de chasse. Le , alors qu'il effectue un vol en remplacement d'un pilote indisponible, son avion est touché par un missile SAM 7. Il quitte en parachute son avion en feu et tombe entre les mains du Polisario.

Il restera 26 années en captivité dans des prisons algériennes, telle que celle de Blida et dans les camps de détention du Polisario à Tindouf, subissant tortures et brimades et assistant aux exécutions sommaires de ses camarades marocains par les militaires algériens et le Polisario comme il en témoignera dans son autobiographie Prisonniers de guerre dans les bagnes de l'Algérie et du Polsario.[réf. nécessaire]

Sa libération en 2003 ainsi que celle de ses camarades de détention surviendra avec la contribution notamment de l'Association des Fils des Martyrs et des Disparus du Sahara Marocain (AFMDSM) qui a sollicité l'attention de Danielle Mitterrand sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains à Tindouf. La Fondation France Libertés diligente en une mission d'enquête sur les conditions de vie des prisonniers de guerre marocains en terre algérienne. Le résultat et les conclusions de cette mission sont consignés dans un rapport.

Le Ali Atmane fait partie d'un groupe de 243 prisonniers de guerre marocains rapatriés vers Agadir. « Les malades, dont je faisais partie ont été embarqués prioritairement le matin et nous avons atterri à Agadir vers midi... En notre qualité d'officiers, nous avons été logés au mess-hôtel. C'était la première fois depuis plus d'un quart de siècle que nous avions de vraies chambres avec de vrais lits ».[réf. nécessaire] En 2009, il publie son autobiographie en langue française, puis en espagnol et en anglais.

Ouvrages

  • Grammaire de la langue berbère, , 85 p.,,
  • Les Villes berbères : Tamazight : langue et culture, , 109 p.
  • (préf. Abdellatif Mansour) Prisonnier de guerre dans les bagnes de l'Algérie et du Polisario, , 345 p.(ISBN 978-9954-1-9912-1)
  • Traductions de Prisonnier de guerre dans les bagnes de l'Algérie et du Polisario :
    • (es) Prisionero de guerra en los presidios de Argelia y el Polisario,
    • (en) War prisoner in the jails of Algeria and Polisario,

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

  • Une réponse au déchainement des médias espagnols contre le Maroc
  • entretien
  • Le-temoignage-du-capitaine-Ali-Atmane
  • Pilote de l’armée de l’air marocaine, Ali Atmane fut séquestré pendant 26 ans
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Source : Article Ali de Wikipédia

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