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François Rauber, né le à Neufchâteau et mort le à Paris 16e, est un pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, principalement connu pour sa collaboration avec Jacques Brel.
Après ses études de piano au conservatoire de Nancy, François Rauber travaille dès 1951 dans divers cabarets parisiens comme accompagnateur d'artistes tels qu'Agnès Capri, Boris Vian ou Serge Gainsbourg. À la demande de Jacques Canetti, il est l'accompagnateur de Jacques Brel le lors d'une représentation à Grenoble. Cette rencontre avec Brel marque le début d'une collaboration qui se prolongera jusqu'au décès de ce dernier en 1978.
En avril 1958, François Rauber écrit ses premiers arrangements pour Jacques Brel, peu après avoir fait ses débuts comme arrangeur pour un enregistrement de Simone Langlois.
Les connaissances musicales de François Rauber (en particulier dans les domaines de la musique de chambre et de la fugue) ont apporté un grand enrichissement à la musique de Jacques Brel, dont l'accompagnement était jusqu'alors assuré par son propre jeu à la guitare (qui était des plus basiques), ainsi que par les services de chefs d'orchestre aux emplois du temps chargés. C'est également François Rauber qui convainc Jacques Brel de ne plus jouer de guitare sur scène, ce qui a, dès cet instant, laissé le champ libre à l'interprétation théâtrale de Brel.
Brel et Rauber s'entendent également très bien sur le plan personnel. François Rauber est le parrain d'Isabelle, la fille de Jacques Brel.
En dehors de son activité comme arrangeur attitré de Jacques Brel, François Rauber travaille, à partir des années 1960 jusqu'à son décès, avec de nombreux autres artistes, parmi lesquels Anne Sylvestre, Glenmor (album Cet amour-là, 1969), Cora Vaucaire, Brigitte Bardot, Barbara (album Dis quand reviendras-tu ?, 1966), Juliette Gréco, Mireille Mathieu, Germaine Montero (Germaine Montero, chansons Pierre Mac Orlan, vol. 1 et 2, 1965), Georges Moustaki (album Méditerranéen, 1992), Isabelle Aubret, Gilbert Laffaille, Pierre Gripari, Pierre Selos, Jean-Pierre Réginal, Charles Aznavour, Jean Sablon, Colette Renard, ou encore Juliette (sur l'album Assassins sans couteaux, 1998).
À l'inverse des grands orchestres d'accompagnement comme Franck Pourcel ou Paul Mauriat, sa formation n'utilisait pas de grands pupitres de violons, préférant un petit ensemble plus modeste privilégiant la mise en relief des instruments, solistes parfois (Georges Brassens, à qui l'on avait demandé dans les années 1960 d'être accompagné, à son regret, d'un orchestre, avait préféré opter pour François Rauber).
Il compose également des musiques de film et des œuvres classiques, il enregistre et interprète sur disque beaucoup de musiques de divertissement :
Il arrange et dirige l'accompagnement orchestral des Rondes et Chansons de France enfantines, série de douze 45 tours Philips, sous forme de « livres-disques » illustrés par une page de dessin représentatif (effectuées par un dessinateur différent pour chaque disque), et du texte des paroles pour chaque chanson, et chantées dans un premier temps (1958), par Lucienne Verlaine et Les Quatre Barbus, puis rechantées vers 1967 par Renée Caron et les Petits Chanteurs de l’Île de France, dans un style musical récréatif et divertissant.
Il accompagna des chants de Noël sur disque avec Maurice André et les enfants de Saint-Laurent.
Il meurt le dans le 16e arrondissement de Paris, et est enterré au cimetière de Guainville.
Les textes sont tous de Jacques Brel. Toutes les musiques sont composées avec lui.
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