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Avis de lecteurs

La guerre des pauvres (Eric Vuillard)

note: 5Superbe hommage aux théologiens moyenâgeux de la révolution Jérôme - 27 février 2023

Le prix Goncourt 2017 Eric Vuillard fait la part belle dans "La Guerre des pauvres" à Thomas Müntzer surnommé plus tard "théologien de la révolution". C'est un récit littéraire érudit [...]

L'Orage (Pierō)

note: 4"Parce que j'aime bien faire ce que je veux !" Catherine MSP - 10 août 2023

Vous connaissez Calamity Jane évidemment mais Martha Jane ? Je veux dire par là ses toutes jeunes années ? Une mère décédée, un père absent... c’est à Jane que revient [...]

La vie clandestine (Monica Sabolo)

note: 3Dans la plaie Jérôme - 26 septembre 2023

Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Eugen Jochum

 
Eugen Jochum. Source: Wikipedia

Eugen Jochum est un chef d'orchestre allemand, né à Babenhausen (Souabe) le 1er novembre 1902 et mort à Munich le

Biographie

Eugen Jochum étudie le piano et l'orgue à Augsbourg et la direction d'orchestre à Munich. Son premier emploi est répétiteur de piano à l'opéra de Munich, puis à Kiel.

Il fait ses débuts de chef d'orchestre avec l'Orchestre philharmonique de Munich en 1926, et la même année, il est nommé directeur de la musique à Kiel. Puis il dirige plusieurs orchestres, à Duisbourg, à la radio Berlinoise. Il effectue dès 1932 des concerts et des enregistrements avec l'Orchestre philharmonique de Berlin, formation qu'il conduira régulièrement pendant plus de 50 ans en concert ou en tournée.

En 1934, Jochum succède à Karl Böhm comme chef de l'Opéra d'État de Hambourg et du Philharmonique de Hambourg. Pendant le régime nazi, Hambourg demeura, comme l'a indiqué Jochum, « raisonnablement libéral », ce qui a permis à Jochum de conserver son poste sans adhérer au parti. Il dirige des œuvres de Hindemith et Bartók, interdites ailleurs par les autorités. Pendant le processus de dénazification, un désaccord surgit entre Britanniques et Américains au sujet de Jochum. Après avoir blanchi son nom et l'avoir sélectionné pour l'Orchestre philharmonique de Munich en mai 1945, les autorités américaines le placent sur une liste noire à titre temporaire, en relevant que sa carrière a prospéré pendant la guerre et que ses frères ont été des nazis fanatiques. Cependant, les forces d'occupation britanniques soulignent qu'on ne peut prouver aucune faute chez Jochum, qui n'a jamais adhéré aux organisations nazies et qui est demeuré catholique convaincu, sans « compromettre son intégrité artistique » . En 1948, les autorités américaines constatent l'absence de toutes charges contre Jochum.

Jochum forme plus tard l'Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise qu'il dirige de 1949 à 1960, puis rejoint l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam en lien avec Bernard Haitink. En 1969, il prend la direction de l'Orchestre symphonique de Bamberg jusqu'en 1973, tout en dirigeant souvent à Bayreuth et à Salzbourg. Il termine sa carrière de chef à la tête de l'Orchestre philharmonique de Londres en 1975, puis invité à la tête des prestigieuses phalanges européennes, notamment à Dresde et Amsterdam. Ses derniers enregistrements ont été réalisés avec les orchestres de Bamberg et du Concertgebouw d'Amsterdam. Il est inhumé au cimetière de Nymphenburg.

Répertoire

Catholique fervent, traditionaliste assumé, Eugen Jochum est considéré comme un spécialiste du répertoire austro-germanique, principalement symphonique, du XIXe siècle. Ses enregistrements des symphonies et de la musique religieuse d'Anton Bruckner, en particulier, font aujourd’hui autorité pour certains. Les sommets de la discographie de Jochum se situent également du côté de ses enregistrements des symphonies de Joseph Haydn, des œuvres orchestrales de Brahms (y compris le fameux enregistrement des concertos pour piano avec Emil Gilels), les Carmina Burana de Carl Orff, les grandes œuvres vocales de Jean-Sébastien Bach et des lectures chaleureuses et vigoureuses des opéras de Wagner.

Son frère Georg Ludwig, moins connu, a été également chef d'orchestre en Suède, en Allemagne et en Autriche où il a dirigé en particulier l'orchestre Bruckner de Linz.

Notes et références

Liens externes

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Source : Article Eugen Jochum de Wikipédia

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