Recherche


Avis de lecteurs

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Paul de Kock

 
Paul de Kock. Source: Wikipedia

Charles-Paul de Kock est un romancier, auteur dramatique et librettiste français, né le à Passy et mort le dans le 10e arrondissement de Paris.

Biographie

Paul de Kock est le fils d'un banquier hollandais, Jean Conrad de Kock, qui fut guillotiné sous la Révolution et d'Anne Barbe Kosseler de Fontaine,. Romancier populaire, fécond et truculent, il peignit les petites gens de Paris. Sa vogue, en France et à l'étranger, fut très grande. Il est également l'auteur de près de deux cents drames et vaudevilles et de nombreuses chansons, dont la plus célèbre, Madame Arthur, écrite vers 1850 et chantée par Yvette Guilbert, fut un grand succès dans les années 1920.

Paul de Kock était à ses heures chansonnier. Mais il semblait faire peu de cas de sa « petite muse ». Ce qui ne l'empêcha pas de produire une quantité respectable d’œuvres. Il avait écrit la musique de quantités de chansons et, de chansonnettes qui, pendant des années, avaient défrayé les intermèdes de représentations à bénéfice et de cafés-concerts, dont une pochade intitulée : Le Concert monstre, qui eut la gloire d'être mis en quadrille à grand orchestre aux concerts du « Jardin Turc », situé sur le boulevard du Temple, par Louis-Antoine Jullien, Le Maître d'école et Le Caissier, que Pierre Levassor et Joseph Kelm interprétèrent.

Ses romans ont été republiés sous la forme de fascicules aux éditions Rouff et eurent un important succès posthume.

Chateaubriand aurait dit de lui chez Madame Récamier : « Paul de Kock est consolant, jamais il ne présente l'humanité sous le point de vue qui attriste ; avec lui on rit et on espère. »

Paul de Kock meurt le à son domicile du boulevard Saint-Martin, dans le 10e arrondissement de Paris. Il est inhumé au cimetière communal des Lilas. Son fils, Henri de Kock (1819-1892), fut aussi romancier et auteur dramatique. De sa relation avec la comédienne de théâtre Francesca Casadesus dite Ramadié, il est le père de Luis Casadesus (1850-1919), ancêtre de la Famille Casadesus.

Postérité

Les romans de Paul de Kock sont évoqués dans Jocaste et le Chat maigre (1878), une nouvelle d'Anatole France, six romans de Fiodor Dostoïevski : Les Pauvres Gens (1846), Le Joueur, Carnet d'un Inconnu, L'Idiot, Les Démons (page 19 de l'édition La Pléiade) et Les Frères Karamazov, Nid de gentilhomme d'Ivan Tourgueniev ainsi que dans une nouvelle de Guy de Maupassant, Mots d'amour (parue dans Gil Blas en 1882), et dans Contes grivois en 1993.

Paul de Kock est nommé par Alphonse Daudet dans Lettres de mon moulin : À Milianah, notes de voyage.

Paul de Kock est évoqué dans les Mémoires de Pierre François Lacenaire, et dans plusieurs pastiches de La Négresse blonde de Georges Fourest.

De Kock est mentionné dans le roman Paris au Vingtième Siècle de Jules Verne comme le seul auteur du dix-neuvième siècle dont les œuvres se rencontrent à la librairie.

François Coppée et Paul Verlaine évoquent Paul de Kock dans l'Abum zutique :

« J'ai, non sans quelque aplomb qu'on ne saurait nier,

Dirigé cette danse exquise du panier
Dont Paul de Kock nous parle en mainte parabole. »

— Paul Verlaine, Album zutique, « Vieux Coppées  »

Dans La Peau de chagrin de Balzac, Paul de Kock est brièvement présenté, à l'instar de Labiche, comme un auteur comique. Balzac cite également son nom dans Illusions perdues, II. (coll. de la Pléiade, p. 351) : deux exemplaires du second ouvrage d'un commerçant, Paul de Kock.

Il est fait allusion aux romans de Paul de Kock dans Pendennis de Thackeray (paru sous forme de feuilleton en 1848-1850), dans Un Américain bien tranquille de Graham Greene, également dans Thérèse Desqueyroux de François Mauriac (une note en bas de page de l'édition de poche de 1989 présente Paul de Kock comme un « romancier fécond mais artiste médiocre n'étant pas passé à la postérité »), ainsi que, sous le nom de « Poile de Coque », dans la pièce du répertoire de Guignol L'Instruction obligatoire de Jérôme Coquard (Adrien Storck).

Dans Ba-ta-clan, opérette de Ludovic Halévy et Jacques Offenbach, de 1855, l'héroïne (supposée chinoise) Fé-an-nich-ton révèle son origine française en lisant un roman de Paul de Kock.

Le roman de Paul de Kock Gustave, le mauvais sujet est mentionné par Maurice Maeterlinck dans Bulles bleues, son livre de souvenirs.

Dans le tome IV, livre sixième, chapitre II des Misérables de Victor Hugo, Gavroche dit aux deux mômes qu'il a recueillis : « Nous n'avons pas le temps de lire des romans de monsieur Paul de Kock ».

Auguste Dalville, héros de La laitière de Montfermeil, est mentionné par Jules Romains dans Les Hommes de bonne volonté (volume 22 Les Travaux et les Joies, chapitre XXXIV) à propos de la ville d'Avallon.

Dans sa chronique dramatique du , Paul Léautaud a écrit : « J’ai lu de très bonne heure — j’avais à peine douze ans, je crois — et bien des choses, souvent très différentes. Paul de Kock y voisinait avec Molière et Regnard, Diderot, [...] avec Erckmann-Chatrian, Walter Scott avec toutes les pièces de théâtre du vieux boulevard du Temple. »

L’Ulysse de James Joyce comporte des allusions à Paul de Kock, entre autres dans les épisodes de Calypso, des sirènes et de Circé (où le roman « La Fille aux trois jupons » est cité).

Dans Nord de Louis-Ferdinand Céline, le baron von Leiden qui héberge le héros ne veut plus lire que du Paul de Kock.

Le château de Compiègne conserve un Portrait de Paul de Kock gravé par Eugène Leguay.

Plusieurs endroits lui rendent hommage : la rue Paul-de-Kock dans le 19e arrondissement de Paris, la rue Paul-de-Kock au Pré-Saint-Gervais, la rue Paul-de-Kock et le square Paul-de-Kock à Romainville.

En 1925, toute la presse a annoncé qu'une voie située à Belleville dans un lotissement nouveau appartenant à MM. Charles Pélissier et Nanquette allait être baptisée du nom de Paul de Kock. Cette initiative est due au journaliste Maurice Hamel qui a voué un véritable culte au malicieux et charmant auteur du Cocu, de Papa beaupère.

Maurice Hamel fonde une société qui prend le nom de « La Société des Amis de Paul de Kock », dont M. Clément Vautel a accepté la présidence d'honneur d'un comité d'organisation constitué pour l'érection d'un buste à Paul de Kock dont la commande sera faite à un jeune sculpteur Émile Lerov sic (Leroy).

Le monument est inauguré le , square Paul-de-Kock aux Lilas,, non loin du jardin où Paul de Kock avait aménagé un théâtre de verdure, à l'endroit de l'actuel Théâtre du Garde-Chasse.

Œuvres

(liste partielle)

  • 1812 : L'Enfant de ma femme
  • 1815 : Le Troubadour portugais, mélodrame en trois actes, Théâtre de l'Ambigu-Comique, , avec Théodore d'Hargeville et E. F. Varez
  • 1821 : Gustave le mauvais sujet
  • 1821 : Georgette ou la Nièce du tabellion
  • 1826 : André le Savoyard
  • 1827 : Le Barbier de Paris
  • 1827 : La laitière de Montfermeil
  • 1828 : Jean
  • 1829 : La Femme, le Mari et l'Amant
  • 1831 : Le Cocu
  • 1833 : Un bon enfant
  • 1833 : Le Barbier de Paris
  • 1834 : La Pucelle de Belleville
  • 1835 : Ni jamais ni toujours, avec Charles Mourier
  • 1836 : Zizine
  • 1837 : Un tourlourou
  • 1840 : La Maison blanche
  • 1840 : La Jolie Fille du faubourg
  • 1842 : La grande ville
  • 1844 : Sans-cravate ou les Commissionnaires (en deux tomes)
  • 1847 : L'Amant de la lune
  • 1849 : Mon voisin Raymond
  • 1849 : Le Maître d'école de Coubron
  • 1849 : Les Enfants de Marie
  • 1855 : La Bouquetière du château d'eau
  • 1862 : Le Minotaure, vaudeville en 1 acte, avec Clairville et Amédée de Jallais
  • 1864 : Le Petit-Fils de Cartouche
  • 1867 : La Fille aux trois jupons
  • 1867 : Le Professeur Ficheclaque
  • 1868 : Madame Tapin
  • 1872 : La mariée de Fontenay-aux-Roses (posthume)
  • Les Étuvistes
  • La Demoiselle du cinquième

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Lectures de Paul de Kock, sous la direction de Florence Fix et Marie-Ange Fougère, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2011 (ISBN 9782915611779 et 9782915611779)

Liens externes

  • Ressources relatives à la musique :
    • International Music Score Library Project
    • MusicBrainz
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • British Museum
    • National Gallery of Art
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la recherche :
    • Isidore
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb
  • Œuvres de Charles Paul de Kock sur le projet Gutenberg
  • Mémoires de Ch.-Paul de Kock, écrits par lui-même ; et publiés par son fils, E. Dentu éditeur, Paris 1873
  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail de la littérature française
  • Portail du théâtre

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Paul de Kock de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste