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Anaïs Nin (/anais nin/ ; en anglais : /ænəis nin/), née Rose Jeanne Anaïs Edelmira Antolina Nin le à Neuilly-sur-Seine et morte le à Los Angeles, est une écrivaine hispano-franco-américaine,.
Née en France de parents originaires de Cuba (province espagnole d’outre-mer au moment de leur naissance), elle doit sa notoriété à la publication de journaux intimes qui s'étalent sur plusieurs décennies et offrent une vision profonde de sa vie privée et de ses relations. La version non censurée de ses journaux n'a pu être publiée qu'après sa mort et celle de son mari. Elle est aussi l'une des premières femmes à arriver à faire publier des ouvrages érotiques[réf. nécessaire].
Née le , Anaïs Nin est la fille aînée de Joaquín Nin, compositeur et pianiste cubain d'origine catalane, et de Rosa Culmell Nin, chanteuse d'origine franco-danoise,.
Après la séparation de ses parents en 1914, la mère d'Anaïs part s'établir à New York avec sa fille et ses deux fils,.
À 14 ans, Anaïs Nin quitte l'école et commence à travailler comme mannequin. En 1923, elle épouse Hugh Parker Guiler (en) dit « Ian Hugo ». L'année suivante, ils s'installent à Paris où Guiler poursuit une carrière dans le secteur bancaire. Sept ans plus tard, ils emménagent à Louveciennes, où Anaïs invite Henry Miller. Nin se lance dans l'écriture, sa première œuvre est un livre sur D. H. Lawrence. Elle explore également le domaine de la psychanalyse, étudiant notamment avec Otto Rank, un disciple de Sigmund Freud. En , elle rencontre au cabaret Le Monocle, à Paris, une jeune femme, Frede. À son retour en France en 1936, elle entretient une relation amoureuse avec Gonzalo Moré et son épouse, la danseuse péruvienne Helba Huara, et ne conserve comme amant que Gonzalo.
En 1955, elle épouse Rupert Pole en Californie sans avoir divorcé de Guiler.
Nin est l'amie de beaucoup d'écrivains de premier plan, dont Antonin Artaud, Henry Miller, Edmund Wilson, Gore Vidal, James Agee et Lawrence Durrell. Avec certains, elle entretient, outre l'amitié, des rapports intimes. Son amitié et son amour passionnés pour Henry Miller et son épouse, June, influencent fortement la femme et l'autrice.
À l'automne 1955, elle se porte volontaire pour prendre du LSD sous la surveillance du psychiatre américain Oscar Janiger dans le but de décrire l’expérience psychédélique. L'analyse de cette expérience tient une part importante dans le sixième volume de son Journal.
En 1973, elle est nommée docteur honoris causa du Philadelphia College of Art. Elle est élue membre du National Institute of Arts and Letters en 1974. Elle meurt d'un cancer à Los Angeles en 1977. Son corps est incinéré et ses cendres dispersées dans la baie de Santa Monica.
Anaïs Nin devient connue grâce à ses journaux intimes et secrets. Au départ, à l'âge de onze ans, cette pratique d'écriture intime prend la forme d'une lettre adressée à son père qui a abandonné la famille. Par la suite, elle tient son journal de façon assidue jusqu'à sa mort. La seconde publication se présente comme le Journal authentique, le plus proche de la vérité des faits. Ces écrits transcrivent avec brio ses rencontres amoureuses, artistiques ou analytiques, avec des écrivains et artistes comme Henry Miller, Antonin Artaud, Otto Rank, Edmund Wilson, Gore Vidal et James Agee.
Elle est également appréciée pour ses œuvres érotiques. Avant elle, très peu de femmes s'étaient lancées dans ce champ de la littérature. Nin, confrontée dans les années 1940 à d'importants problèmes financiers, rédige les nouvelles du Delta of Venus pour un dollar la page (traduit sous le titre de Vénus érotica). Son écriture, scandaleusement explicite pour son époque, met un accent particulier sur la bisexualité féminine.
Dans ses carnets, elle raconte que son père a acheté un appareil photographique pour la prendre en photos nue durant son enfance. Elle y décrit un père violent, qui n'hésite pas à la battre et dont la violence traumatise l'enfant.
En 1933, lors de vacances à Chamonix avec lui, Anaïs a une relation sexuelle qu'elle décrit dans son journal.
En 2015 est créé le prix Anaïs-Nin, prix littéraire français fondé par les auteures Nelly Alard et Capucine Motte. « Le prix, créé en hommage à Anaïs Nin, récompense une œuvre qui se distingue par une voix et une sensibilité singulières, l'originalité de son imaginaire et une audace face à l'ordre moral. » Le premier prix Anaïs-Nin 2015 est attribué à Virginie Despentes pour Vernon Subutex, 1.
La bibliothèque Marguerite-Durand (à Paris) conserve un fonds d'archives consacré à Anaïs Nin.
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Source : Article Anaïs Nin de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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