Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]
Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Pierre-Henri Simon (né à Saint-Fort-sur-Gironde le - mort à Ville-d'Avray le ) est un intellectuel engagé, historien de la littérature, essayiste, romancier, poète et critique littéraire français. Élu à l'Académie française le , il est reçu sous la Coupole le .
Fils de Henri Simon et Anne-Marie Guignot, Pierre-Henri Simon nait en 1903 à Saint-Fort-sur-Gironde. Son père, bordelais, y est quelque temps notaire. C'est auprès de lui que son fils Henri (qui ne s'appelait pas encore Pierre-Henri, nom de plume adopté plus tard) s'initie aux problèmes juridiques.
Sa mère est très cultivée et donne au jeune Henri le goût de la lecture. L'ayant retiré de l'école primaire en 1912, l'instituteur ayant scandalisé l'enfant par certains propos anti-cléricaux, elle se charge pendant près de quatre ans de son éducation, à laquelle contribue aussi largement son grand-père Celestin Guignot, pharmacien féru de culture classique. Ces années de formation sont très bien évoquées dans son autobiographie intellectuelle intitulée Ce que je crois.
Brillant élève au collège-lycée Fénelon Notre-Dame de La Rochelle, après des études de lettres supérieures à Louis-le-Grand, Pierre-Henri Simon entre en excellent rang à l’École normale supérieure en 1923. Il y côtoie notamment Jean-Paul Sartre, Raymond Aron et Henri Guillemin avec lequel il garde une amitié profonde bien que les deux hommes soient opposés en matière d'idéologie politique (Guillemin étant à gauche). Il obtient l'agrégation de Lettres.
À cette époque, le jeune homme professe les idées de la droite traditionaliste (il est catholique de père et de mère). Il adhère un moment aux Jeunesses Patriotes. Son premier roman Les Valentin (1931) témoigne de cette sensibilité.
Mais alors qu'il est encore professeur de lycée (Saint-Quentin, Chartres), il fait, en 1933, la connaissance du philosophe chrétien Emmanuel Mounier, qui exerce sur lui une forte influence. Devenu adepte du christianisme social, il se lie aux pères dominicains qui animent les journaux Sept, puis Temps Présent. Devenu professeur à l'Institut catholique de Lille (nommé en 1928 à la chaire de littérature française), il doit quitter cet établissement à la suite d'une campagne menée contre lui par quelques donateurs importants, irrités par son pamphlet Les Catholiques, la Politique et l'Argent (1936).
En 1938, Pierre-Henri Simon est nommé directeur de l'École des Hautes études de Gand (Belgique), où il enseigne jusqu'à la mobilisation.
Fait prisonnier en 1940, il est successivement interné dans les oflags de Nuremberg, Münster (Oflag VI-D) et Lübeck. C'est à l'OFLAG VI D qu'il fonde avec ses camarades prisonniers une petite université dont il est le recteur. Il y prononce notamment une conférence (Ma Saintonge) et rédige un roman d'analyse psychologique (L'Affût) qui parait aux éditions du Seuil en 1946. Son esprit de résistance lui vaut d'être interné au camp de représailles Oflag X-C de Lübeck.
Après sa libération, Pierre-Henri Simon reprend la direction de l'institut français de Gand où il séjourne jusqu'en 1949. Dans une lettre de 1950, André Malraux lui écrivit pour lui dire toute l'estime qu'il avait pour l'ouvrage de critique L'Homme en procès (1948), « l'un des plus importants de l'après-guerre ».[réf. nécessaire]En 1949, Pierre-Henri Simon est nommé professeur extraordinaire de littérature française à l'Université de Fribourg. Il y devient professeur ordinaire de 1954 à 1963, tout en occupant le poste de doyen de 1955 à 1966. Il y développe son œuvre de critique, de conférencier, de journaliste (son amitié avec Hubert Beuve-Méry lui permet de publier dans Le Monde, épisodiquement, des articles où il commente l'actualité politique), mais aussi de romancier. En 1953, il manque à une voix près le prix Femina pour son roman Les hommes ne veulent pas mourir (le prix est attribué à Zoé Oldenbourg).
Pierre-Henri Simon ne pouvait rester indifférent aux évènements d'Algérie.[Interprétation personnelle ?] Son pamphlet, solidement étayé[Interprétation personnelle ?], Contre la torture (1957) lui aurait valu des poursuites intentées par le gouvernement français de l'époque, s'il n'avait été défendu par François Mitterrand, qui est alors Garde des Sceaux[réf. nécessaire]. Son roman Portrait d'un officier revient sur le thème de l'honneur militaire et illustre un thème fondamental chez l'auteur : l'engagement des valeurs morales dans l'action[Interprétation personnelle ?].
À partir de 1961, Pierre-Henri Simon devient critique littéraire au Monde. Son feuilleton hebdomadaire (le « rez-de-chaussée ») confirme sa haute réputation de culture et d'honnêteté intellectuelle.[Interprétation personnelle ?] Il collabore également à La Revue de Paris, Esprit et au Journal de Genève.
Après avoir été membre fondateur puis directeur de l'Académie de Saintonge où il occupe le 6e siège dès 1957, il est élu à l'Académie française le , où il est reçu l'année suivante par le philosophe Jean Guitton. Il y occupe le fauteuil numéro 7 succédant à Daniel-Rops, précédant André Roussin.
Très absorbé par sa tâche de critique, de conférencier (il fut l'infatigable propagateur de la culture française moderne dans les pays d'anciennes francophonies. Belgique, Suisse et Québec, où il enseigna en 1953 et 1955)[Interprétation personnelle ?] et aussi de romancier (La Sagesse du soir, troisième volet de la trilogie Figures à Cordouan, a paru en 1969 et constitue son véritable testament littéraire), Pierre-Henri Simon affaibli par une rude captivité[Interprétation personnelle ?], par une vie de labeur incessant et par un cancer opéré en 1953, succomba lors d'une opération, à Paris, le [réf. nécessaire].
Ses archives sont conservées à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg.
En 1929, Pierre-Henri Simon épouse Geneviève Emery-Desbrousses (décédée en 1998), dont il a quatre filles : Marie-Claude (décédée en 1982), Jacqueline dite « Jacotte » (décédée en 2022), Brigitte et Florence.
Trilogie romanesque Figures à Cordouan,
Le nom de Pierre-Henri Simon a été donné à de nombreuses rues et places en Charente-Maritime :
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Pierre-Henri Simon de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00