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Timothé Le Boucher est un auteur de bande dessinée français, né le .
Timothé Le Boucher naît le .
Alors qu’il est étudiant à l’École européenne supérieure de l'image à Angoulême d’où il sortira diplômé d’un master Bande dessinée et un DNSEP, il présente « régulièrement des planches sur le site de Manolosanctis » ; « les gens y échangent leurs points de vue sur le travail de ceux qui ont mis des planches en ligne ». En , la maison d’édition Manolosanctis l’appelle pour lui proposer de faire un album de bande dessinée. L’auteur écrit trois scénarios différents, dont celui de Skins Party, qui séduit les éditeurs.
Lorsqu'il a vingt-deux ans, alors en études de troisième année à l’École européenne supérieure de l'image, Timothé Le Boucher sort sa première bande dessinée Skins Party, publiée par Manolosanctis en et dont il est scénariste, dessinateur et coloriste. L'auteur réalise les cent-dix pages de l'album en trois mois. L’histoire raconte une soirée sans limites entre potes et qui finit en descente aux enfers. Le livre est nommé dans la « Sélection officielle » au Festival d’Angoulême, l’année suivante, moment où la maison d’édition, mise en liquidation judiciaire, annule sa venue au festival.
Après la publication de Vivre dessous par Manolosanctis en , La Boîte à bulles publie un second one shot, Les Vestiaires, en début , récit brutal sur l'adolescence dans le huis-clos du collège.
En 2014, après ses études, il s'installe à Strasbourg.
Il réalise des bandes dessinées dans le magazine Topo pour le no 3 de et le no 7 d'.
Sa troisième bande dessinée, Ces jours qui disparaissent, sort en aux éditions Glénat. Ce récit, relevant du fantastique, met en scène un personnage acrobate qui connaît des troubles de la personnalité. L’idée du récit est venue à l'auteur alors qu'il sortait des Beaux-Arts d’Angoulême, une période où il remettait en question l'idée de continuer la bande dessinée ou alors de chercher un métier plus rémunérateur pour gagner sa vie : « J’y pensais énormément, j’étais comme une personne qui ne vivait son présent qu’un jour sur deux. Et de là, en quelques jours, toute l’histoire s’est imposée à moi ». Le livre s'est vendu à plus de 60 000 exemplaires et remporte le prix littéraire des lycéens et apprentis de la Provence-Alpes-Côte d'Azur, le .
En fin , au Festival d'Angoulême 2018, Ces jours qui disparaissent reçoit le prix des libraires de bande dessinée qui, d'après Le Figaro, doit être adapté au cinéma par Jonathan Barré avec Arena Films et dont la sortie était initialement prévue au printemps 2019.
En , le roman graphique Le patient est édité aux éditions Glénat. Le journaliste Gilles Ratier décrit le récit comme un thriller psychologique hitchcockien. Le , il fait partie des six finalistes du prix de la BD Fnac.
En sort la première partie d'un diptyque nommé 47 cordes. L'histoire met en scène un jeune harpiste qui rencontre une métamorphe, capable de changer d'apparence. Le journalise Jérôme Lachasse sur BFM TV décrit l'ouvrage comme « un thriller fantastique aux allures de conte macabre ».
Timothé Le Boucher dit s'inspirer des codes du manga sur l'élaboration graphique de ses personnages, afin de les rendre facilement identifiables.
La bande dessinée Le patient est adaptée sous le même titre à la télévision par Christophe Charrier, en 2022.
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Source : Article Timothé Le Boucher de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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