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Jean-Jacques Hublin, né le à Mostaganem, en Algérie, est un paléoanthropologue français.
Depuis 2004, il est directeur du département Évolution de l'homme de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste, à Leipzig, en Allemagne, où il dirige une équipe d'une quinzaine de chercheurs. Il est professeur au Collège de France depuis 2014.
Jean-Jacques Hublin s'est fait connaître du grand public par la publication en 2017 de la découverte des plus anciens fossiles d'Homo sapiens connus à ce jour, mis au jour au Maroc et datés d'environ 300 000 ans.
Jean-Jacques André Hublin est né le à Mostaganem, en Algérie française, où il passe une grande partie de son enfance. Sa famille quitte le pays à la fin de la guerre d'indépendance en 1961. Son adolescence se passe en banlieue nord de Paris.
Jean-Jacques Hublin suit des études de géologie et de paléontologie à l'université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, où il reçoit son doctorat en 1978 sous la supervision du professeur Bernard Vandermeersch. C'est aussi dans cette université que le professeur Jean Piveteau lui confie en 1980, une petite mandibule à étudier, Irhoud 3, issue d'un site minier marocain, le site de Djebel Irhoud, situé entre les villes de Marrakech et de Safi. Cette étude donne lieu à une publication en 1981.
Le parcours de Jean-Jacques Hublin associe ensuite la recherche et l'enseignement. Il est successivement attaché de recherche en 1981, chargé de recherche en 1985, puis directeur de recherche en 1993 au CNRS. Il obtient son doctorat d’État (habilitation à diriger des recherches, HDR) en paléoanthropologie en 1991 à l'université Bordeaux-I. Il devient ensuite, en 1994, directeur adjoint de l'URA 49 (URA : unité de recherche associée, c'est-à-dire laboratoire de recherche scientifique associé au CNRS) au centre de recherche anthropologique du Musée de l'Homme, à Paris.
Il enseigne à l’université de Californie, à Berkeley en 1992, à l’université Harvard en 1997 et à l’université Stanford en 1999 et 2011. Marié en , il est nommé en 1999, professeur à l’université Bordeaux-I.
Depuis 2010, il dispense régulièrement des cours à l’université de Leyde (Pays-Bas), et depuis peu à l'université de Leipzig (Allemagne).
Jean-Jacques Hublin a régulièrement mené des recherches sur le terrain, sur Homo sapiens en Europe et en Afrique du Nord, et sur les Néandertaliens en Europe. Il a notamment supervisé les dernières fouilles de la grotte de Bacho Kiro, en Bulgarie, où, avec son équipe, il a mis en évidence en 2020, les plus anciens fossiles d'Homo sapiens connus à ce jour en Europe, accompagnés d'une industrie lithique dite du Paléolithique supérieur initial, et datés d'environ 45 000 ans.
Jean-Jacques Hublin était jusqu'à 2022 directeur du département Évolution de l'Homme à l’Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste, à Leipzig, en Allemagne. Il a créé en 2004 ce département de recherche, qui est doté de moyens significatifs. Il pilote une quinzaine de chercheurs de toutes nationalités qui mènent des recherches dans les domaines les plus divers de la paléoanthropologie,. Il est aujourd'hui chercheur au Collège de France, à Paris.
Depuis 2014, Jean-Jacques Hublin est professeur invité au Collège de France sur la chaire internationale. Il devient titulaire de la chaire Paléoanthropologie en 2021 et inaugure cette chaire le 13 janvier 2022 par une leçon intitulée « Homo sapiens, une espèce invasive ».
Il a animé sept cycles annuels de conférences thématiques :
Avec un ancien collègue du laboratoire d’anthropologie de Bordeaux, Abdelouahed Ben-Ncer, devenu professeur à l’Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) à Rabat, il relance à partir de 2004 des fouilles sur le site préhistorique de Djebel Irhoud, au Maroc, découvert en 1960. Ces recherches permettent de mettre au jour de 2007 à 2016, 16 ossements fossiles supplémentaires attribués à Homo sapiens (Irhoud 7 à 22), correspondant à au moins cinq individus. Les résultats de cette campagne de fouilles sont publiés en 2017 avec une datation d’environ 300 000 ans. Cette découverte modifie profondément les hypothèses sur l'émergence de notre espèce, Homo sapiens,.
En 2020, un documentaire d'Olivier Julien (Bellota Films), diffusé sur Arte, retrace les différentes étapes de cette longue campagne de fouilles.
Jean-Jacques Hublin estime qu'Homo sapiens ne descend probablement pas d'Homo rhodesiensis, équivalent africain d'Homo heidelbergensis, et que les fossiles représentatifs de son ascendance proche en Afrique restent encore à découvrir. La théorie inverse présente les fossiles africains de la première moitié du Pléistocène moyen, longtemps appelés Homo sapiens archaïques, comme les ancêtres probables d'Homo sapiens.
Il met en avant depuis 2017 la théorie d'une émergence panafricaine de l'Homme moderne, qui ne serait pas limitée à un groupe humain précis, ni localisée dans une région particulière d'Afrique, mais qui serait issue d'un chemin évolutif ayant associé depuis au moins 300 000 ans l'ensemble des populations du continent africain. Cette vision est celle d'une origine multirégionale de l'homme moderne limitée au continent africain.
Parmi les avantages compétitifs ayant assuré le succès de l'Homme moderne face aux autres espèces humaines du Pléistocène supérieur, Jean-Jacques Hublin met en avant ses capacités cognitives plus avancées en matière de relations sociales, qui auraient permis de constituer des groupes plus nombreux et plus solidaires[réf. nécessaire].
Jean-Jacques Hublin estime que le Châtelperronien, industrie lithique associée aux derniers Néandertaliens présents en France et en Espagne, serait le résultat d'une acculturation de l'Homme de Néandertal au contact des premiers Hommes modernes arrivés en Europe.
Jean-Jacques Hublin est l'un des promoteurs de l'idée que les fossiles humains trouvés en Chine et datés de la deuxième moitié du Pléistocène moyen sont probablement des Dénisoviens, alors qu'ils ont longtemps été considérés comme des Homo erectus tardifs ou comme des Homo sapiens archaïques. Dans cette hypothèse, Homo erectus aurait disparu de Chine bien avant de disparaitre d'Indonésie.
Jean-Jacques Hublin est devenu le premier président de la Société européenne pour l’étude de l’évolution humaine (ESHE), qu'il a cofondée en 2011.
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Source : Article Jean-Jacques Hublin de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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