Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Étienne Pivert de Senancour, né à Paris le et mort à Saint-Cloud le , est un écrivain du premier romantisme français.
Il fut élevé à Paris, puis chez un curé de campagne près d'Ermenonville, à Fontaine-Chaalis, où il se prit de passion pour Rousseau. Mélancolique et solitaire, il souffrit au collège des sarcasmes de ses camarades. Il s'enfuit le , pour éviter le séminaire auquel son père le destinait, ce qui lui valut de figurer sur la liste des émigrés.
Il s'installa en Suisse, fit un mariage malheureux, vit sa santé décliner. Il revint en 1795 à Paris, où il venait de publier un récit, Aldomen, ou le Bonheur dans l'obscurité. En 1799, il publia ses Rêveries sur la nature primitive de l'homme, où alternent contemplation des paysages de montagne, expression de la mélancolie, désir de changer la société. Oberman (1804) est le roman qui lui vaudra la gloire auprès des romantiques. Son amertume s'exprime à travers le journal intime d'un héros malheureux, dévoré d'ennui, de doutes et d'inquiétudes. Rêveries et descriptions de la nature y tiennent une grande place. Sainte-Beuve puis George Sand louèrent ce roman, passé presque inaperçu du vivant de son auteur, malgré l'attention que lui porta Charles Nodier.
Liszt a intitulé Vallée d'Obermann l'une des pages des années de pèlerinage (la Suisse), où il a fait figurer une citation de l'œuvre de Senancour « Que veux-je ? Que suis-je ? Que demander à la nature ? »
Vivant de petits travaux de librairie et de journalisme, Senancour collabora aussi à la Bibliographie universelle des contemporains. Il laissa une pièce de théâtre, des méditations, des essais, dont l'un lui valut d'être accusé d'impiété en 1825, et un petit traité, De l'amour, où il plaide pour le divorce. Le nom de Senancour est resté associé à son roman Oberman, mais reste peu connu pour ses autres œuvres. Les Rêveries de 1833 témoignent d'un Senancour moins amer, optimiste « par-delà le désespoir ». Quelques-uns ont su trouver en lui un maître : Nerval, Balzac (qui célèbre Oberman dans son roman Illusions perdues en ces termes : « un livre magnifique, le pianto de l'incrédulité… ») et Proust ne se lassaient pas de le lire. Au Royaume-Uni, Senancour a eu une influence notable sur le poète et critique Matthew Arnold.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Étienne de Senancour de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00