Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Pierre-Vincent Bertin, né à Reims le et mort à Paris le , est un financier et amateur d'art français.
Pierre-Vincent Bertin, seigneur d’Armenonville, était le fils de l’avocat Nicolas Bertin (v. 1626 – v. 1667) et de Catherine Vincent (décédée le ). Sa famille est issue des Bertin et des Regnault de Reims. Successivement trésorier général de la chancellerie en 1678, trésorier puis secrétaire du roi et son receveur général des parties casuelles, « [...] il avoit encore cette charge en 1702, mais plus tard, sa fortune monta. Le Régent, dès son arrivée au pouvoir, le fit un de ses plus intimes conseillers en matière de finance. En 1697, il quitta la rue Neuve-Saint-Augustin pour la rue Saint-Honoré, où il avoit acheté, pour l'embellir encore, le bel hôtel du doyen des conseillers d'État, Henri Pussort [...] » (cf. l'article Armenonville).
Par cette citation du Livre commode des adresses de Paris, on sait que sa fortune permit à Bertin d’acquérir en 1697 l’hôtel de Noailles, qui fut revendu par son fils, Louis-Charles Bertin de Blagny (Paris, – Paris, ; conseiller au Grand-Conseil, maître des requêtes de l'Hôtel, trésorier et receveur général des Casuels, sire des Coudrais-lez-Ethioles, père d'Auguste-Louis), au duc Adrien-Maurice de Noailles. Bertin épousera, le , Jeanne Françoise Elisabeth de Sauvion (1674 – Paris, ), fille de Jean-Baptiste de Sauvion ( – octobre 1729), écuyer, et Françoise Geneviève Renouard de La Touranne.
Sous la Régence, sa fonction l’appela à collaborer avec le duc d'Orléans, ce que le marquis de Dangeau rapporte dans son fameux Journal de la cour : « Vendredi . M. le duc d’Orléans travaille presque tous les jours ou avec les gardes du Trésor royal, chez qui à l’avenir tout l’argent sera porté, ou avec Bertin, trésorier des parties casuelles, et Couturier est toujours présent à ces audiences-là. Ce prince veut travailler tous les jours jusqu’à quatre heures après midi… ».
Bertin était un collectionneur avisé. De son cabinet de curiosités, on ne connaît que peu de choses sinon qu’il contenait plusieurs tableaux qui font la gloire de plusieurs collections mondiales. Ainsi, aux côtés d'une Adoration des Mages de Véronèse on pouvait voir la Judith de Giorgione (Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage) ainsi que le Noli me tangere du Titien. Bertin avait également acquis, du propre cabinet de Colbert de Seignelay, un Christ apparaissant à la Madeleine toujours par le Titien ainsi que la Léda de Paul Véronèse que lui racheta le Régent.
« Les meubles et les curiosités qui se trouvent chez lui sont d’un choix extraordinaire ; mais les rares tableaux des plus fameux maîtres que l’on y a veu [sic] pendant quelques années ont passé depuis peu dans d’autres mains. Le Brun, riche marchand, qui demeure assez proche de la Monnoie, en a eu la plus grande partie, que l’on peut alles voir chez lui »
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Pierre Bertin de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00