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Avis de lecteurs

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Oshi no ko n° 1 (Aka Akasaka)

note: 5L'étoile du mensonge Florian MSP - 3 janvier 2024

Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Maria Stader

 
Maria Stader. Source: Wikipedia

Maria Stader (née Maria Molnar le à Budapest, Hongrie - décédée le à Zurich) était une soprano suisse d'origine hongroise. C'était l'une des sopranos helvétiques les plus renommées du XXe siècle, avec Lisa della Casa et Edith Mathis. Elle était l'égérie lyrique du chef d'orchestre Ferenc Fricsay, avec lequel elle interpréta notamment Mozart, Verdi et Dvořák. Maria Stader a également chanté sous la direction d'autres chefs célèbres dont Eugen Jochum, Josef Krips, Eugene Ormandy, George Szell, Carl Schuricht, Rafael Kubelík, Bruno Walter, Hermann Scherchen, Otto Klemperer, Ernest Ansermet et Dean Dixon.

Maria Stader était réputée pour la clarté radieuse et la finesse de sa voix, dont elle conserva la fraîcheur de timbre jusque dans les années 1960. Très petite de taille (elle mesurait 1,44 m), elle chantait sur scène sur un podium et interprétait la plupart de ses rôles d'opéra en studio. Stader était une interprète très demandée d'oratorios, de cantates et de lieder et chantait fréquemment Bach sous la baguette de Karl Richter.

Maria Stader a chanté pour la toute dernière fois le dans le Requiem de Mozart au Philharmonic Hall à New York. Ses tournées l’ont amenée sur presque tous les continents. Elle a chanté non seulement en Europe et aux États-Unis, mais encore au Japon, en Afrique du Sud et en Amérique latine. Elle a également participé à divers festivals, par exemple à Salzbourg, à Lucerne, à Prades et à Aspen.

Vocalement, elle était souvent associée à la contralto Hertha Töpper.

Biographie

Comme les aliments étaient chers en Hongrie pendant et après la Première Guerre mondiale, les parents Molnar avaient de la peine à nourrir leurs cinq enfants. Maria et Elisabeth, sa sœur cadette, étaient sous-alimentées et en 1919 l’Armée du salut arrangea un séjour en Suisse pour les deux fillettes. La famille d’accueil de Maria fit les démarches nécessaires pour que ce séjour de trois mois fût prolongé pour Maria et c’est ainsi qu’elle put séjourner en Suisse pour neuf mois. De retour à Budapest, Maria, tombée malade, avait besoin d’un séjour de convalescence. Sa famille d’accueil en Suisse en eut connaissance et fit tout son possible pour que Maria pût retourner en Suisse. Quand la police des étrangers du canton de Zurich exigea le retour en Hongrie de Maria, sa famille d’accueil chercha pour elle une nouvelle famille d’accueil dans un autre canton. C’est ainsi que Maria arriva dans la famille Stader à Romanshorn qui l’a par la suite adoptée.

En 1939 Maria épousa Hans Erismann, qui était à l’époque le directeur de musique de Weinfelden et plus tard le chef de chœur du Zürcher Stadttheater. Par l’intermédiaire du mari de son professeur de chant, Mathilde Bärlocher, Maria fit la connaissance du couple Schulthess-Geyer. La violoniste Stefi Geyer s’est par la suite beaucoup engagée pour elle. Ilona Durigo, son professeur de chant, la présenta à Hermann et Lily Reiff (qui était une élève de Liszt). Les Busch, les Walter et les Mann, ainsi que l'élite du Stadttheater et du Schauspielhaus étaient des habitués de la maison des Reiff. C’est par l’intermédiaire de Fritz Busch que Maria Stader est arrivée à Tremezzo, quelques années plus tard, pour suivre des cours à l’école Schnabel. Parmi ses amis Maria Stader comptait le politicien suisse Walther Bringolf, le réalisateur Emil-Edwin Reinert ainsi que de nombreux musiciens dont particulièrement Ferenc Fricsay (dont elle a fait la connaissance par l’intermédiaire de Rolf Liebermann) et Clara Haskil.

Maria Stader a vécu une grande partie de son existence à Zurich, en particulier dans le quartier de Hirslanden, puis dans le Lindenhof, au bord de la Limatt. Le couple Stader-Erismann a eu deux fils, portant les prénoms de Martin et Roland.

Formation

Maria Stader a pris ses premières leçons de chant chez Mathilde Bärlocher à Saint-Gall et à partir de 1930 à Constance chez Hans Keller (le père de Mathilde Bärlocher). À partir de 1935, elle a suivi des cours chez Ilona Durigo à Zurich puis à Tremezzo chez Therese Schnabel-Behr, l’épouse d’Artur Schnabel et à partir de 1938 chez Giannina Arangi Lombardi à Milan.

Prix

  • 1939 premier prix au Concours de Genève
  • 1950 Lilli Lehmann Medaille de la ville de Salzbourg
  • 1956 Silberne Mozart-Medaille de la Fondation internationale Mozarteum à Salzbourg
  • 1962 Hans-Georg-Nägeli-Medaille (par le Stadtrat de Zurich)

Articles par Maria Stader

  • Ferenc Fricsay, in Diener der Musik. Unvergessene Solisten und Dirigenten unserer Zeit im Spiegel der Freunde. Édité par Martin Müller et Wolfgang Mertz. Tübingen, Rainer Wunderlich, 1965.
  • Zusammenarbeit mit Fricsay, in Friedrich Herzfeld (éditeur): Ferenc Fricsay. Ein Gedenkbuch. Berlin, Rembrand, 1964.
  • Über Wilhelm Furtwängler, in Furtwängler Recalled. Zürich, Atlantis, 1965.

Références bibliographiques

  • Maria Stader : Nehmt meinen Dank. Erinnerungen (souvenirs). Nacherzählt von Robert D. Abraham. - München, 1979 (avec répertoire, discographie et index des noms de personnes citées).

Références

Annexes

Liens externes

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Source : Article Maria Stader de Wikipédia

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