Recherche


Avis de lecteurs

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Gavarni

 
Gavarni. Source: Wikipedia

Gavarni, dit Paul Gavarni, pseudonyme de Sulpice-Guillaume Chevallier, né à Paris le , et mort à Paris (16e arrondissement) le , est un dessinateur, aquarelliste et lithographe français.

Il est le père du peintre Pierre Gavarni (1846-1932).

Biographie

Sulpice-Guillaume Chevallier est le fils d'un agriculteur nommé Sulpice Chevallier, monté à Paris, et de Monique Thiémet, sœur du grimacier, ventriloque et caricaturiste Guillaume Thiémet (?-?), célèbre au temps du Directoire et sous le Premier Empire pour ses représentations, entre autres, de moines gourmands.

C'est à la suite de séjours qu'il fait dans les Pyrénées, et notamment à Gavarnie, qu'il choisit son pseudonyme Gavarni. Ce pseudonyme est couramment, mais à tort, associé au prénom Paul. Ni les Goncourt qui ont très bien connu cet artiste et ont publié sa biographie, ni les auteurs du catalogue de son œuvre gravé, ni le Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique de la fin du XIXe siècle ne mentionnent ce prénom : la forme fautive semble apparaître dans les dictionnaires d'artistes au début du XXe siècle.

Remarqué par l’abbé de La Mésangère, qui publia plusieurs de ses œuvres dans le Journal des dames et des modes, puis par Émile de Girardin, il collabora à La Mode. Ses dessins furent aussi publiés dans d’autres journaux tels que L'Artiste et L'Illustration — de même que dans son équivalent espagnol La Ilustración — avec notamment sa série des fumeurs de pipe. Vers 1835, il devient un collaborateur régulier du Charivari, quotidien satirique d'opposition républicaine. Ses lithographies pleine page y sont les plus connues avec celles d'Honoré Daumier et sont, à juste titre, considérées comme des originaux de l'artiste.

Dans les années 1840, il participe à l'illustration de l'ouvrage de Léon Curmer, Les Français peints par eux-mêmes. Il participe aussi avec Grandville aux publications de Pierre-Jules Hetzel, Le diable à Paris, ouvrages collectifs qui réunissaient contes et articles de Balzac, George Sand, Charles Nodier. Il est également l'auteur d'un unique recueil de textes littéraires, Les Douze mois, publié en 1869.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1852.

Sa femme fut sous-directrice du pensionnat israélite Kahn, situé hameau Boileau (16e arrondissement de Paris).

Au cours de sa vie, il réside à de nombreux endroits de la capitale : 27 rue Saint-Lazare (1829), Montmartre (1829-1835), prison pour dettes de la rue de Clichy (1835-1836), 43 rue Blanche (1836-1837), 1 rue Fontaine (1837-1846), 49 route de Versailles (1846-1865) puis 29 rue Chardon-Lagache (1865-1866), dans une maison qui donnait à l'arrière sur la villa de la Réunion, où il mourut.

Paul Gavarni disparaît le dans le 16e arrondissement de Paris et est enterré au cimetière d'Auteuil. Il meurt quelques mois après le décès de son plus jeune fils Jean, âgé de 10 ans.

Œuvre

Ses séries lithographiques (Les Enfants terribles, Fourberies de femmes) et ses dessins en font un observateur moqueur, parfois amer, de la société parisienne sous Louis-Philippe et le Second Empire. Il rejoint en cela les Goncourt, qui l'admiraient, et avec lesquels il était très lié.

Gavarni s'était fait une spécialité de l'illustration du Carnaval de Paris, à tel point que, parlant de cette fête, un journal écrivait, plus de vingt ans après la disparition de l'artiste : « Le mot de Gavarni semble de plus en plus juste. – Le carnaval ! disait-il, ça n'existe pas, c'est moi qui l'ai inventé à raison de cinquante francs le dessin ! »

Au nombre de ses œuvres, Gavarni publia en 1848 un recueil de gravures intitulé : Les Débardeurs. Dans sa préface, P. J. Stahl (pseudonyme de Pierre-Jules Hetzel) écrit : « Le débardeur, en effet, a un second père ; ce père, c'est Gavarni, par qui le carnaval, cette réalité souvent grossière, brutale et licencieuse, est devenu une folie charmante, une comédie pleine de sel et parfois de raison, une illusion gracieuse, une image enfin et un portrait dont tout le défaut est d'être supérieur en tout à son modèle, qui s'efforcerait en vain de l'égaler. » Le débardeur était un personnage typique du Carnaval de Paris : une femme ou une jeune fille vêtue d'un débardeur ou pantalon de préférence très moulant.

Gavarni a aussi été illustrateur, comme dans l'ouvrage de Leprince de Beaumont, Les contes de fées (Librairie Centrale, Paris, 1865).

Œuvres dans les collections publiques

  • Évreux, musée d'Évreux : Scène de bal masqué : pierrots et colombines, dessin mine de plomb sur papier calque collé sur carton, 19,4 × 23,4 cm.
  • Restaurant, Le Rocher de Cancale, Paris : L'œuvre de Paul Gavarni est également présente par une belle série de fresques située au 1er étage du très original restaurant/brasserie Le Rocher de Cancale, au 78 de la rue Montorgueil dans le 2e arrondissement de Paris. Ce site fait d'ailleurs l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

Galerie

Hommage

Un monument a été élevé à sa mémoire, place Saint-Georges dans le 9e arrondissement de Paris (Gavarni a habité le quartier de 1837 à 1846). Il se compose d'un buste de Gavarni supporté par un socle orné d'un bas-relief illustrant le Carnaval de Paris. Y figure notamment « un débardeur ».

Dans le 16e arrondissement de Paris, la rue Gavarni porte son nom.

Critique par Baudelaire

Gavarni a été critiqué par Charles Baudelaire, qui le cite dans son poème L'Idéal paru en 1857 dans Les Fleurs du mal :

« Je laisse à Gavarni, poète des chloroses

Son troupeau gazouillant de beautés d'hôpital,
Car je ne peux trouver parmi ses pâles roses
Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. »

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Edmond et Jules de Goncourt, Gavarni, l'homme et l’œuvre, éditions Plon, Paris, 1873.
  • J. Armelhault (Marie-Joseph-François Mahérault) et Emmanuel Bocher, L'oeuvre de Gavarni : lithographies originales et essais d'eau-forte et de procédés nouveaux : catalogue raisonné, Paris, (lire en ligne)
  • Charles Yriarte, Gavarni, Manières de voir et façons de penser, précédé d'une étude sur Gavarni par Charles Yriarte, Paris : E.Dentu, Paris, 1869, 249 p.
  • Jeanne Landre, Gavarni, Paris : Louis-Michaud, Paris, s. d. [1912 ?], 192 p., 45 gravures et portraits
  • André Warnod, Gavarni, Paris : Rieder, Paris, 1926, 64 p., 40 planches hors texte en héliogravure
  • Pierre Mac Orlan, « Les Visiteurs de Gavarni », texte inédit de Mac Orlan, in Gavarni / Images de Gavarni, édité et réalisé par l'Association des anciens élèves d'H.E.C. pour la Nuit H.E.C.-1955, édition limitée à 1 200 exemplaires numérotés, couverture cartonnée gaufrée, décor médaillon au monogramme de Gavarni, les œuvres de Gavarni sont reproduites en photogravure, sous emboîtage.
  • Emmanuel Fougerat, Gavarni, Paris : Chantereau, s. d., 12 p., illustrations en noir et blanc et une en couleurs
  • Florian Balduc (éd.), Fantaisies Hoffmaniennes, Éditions Otrante, 2016
  • Jean Robiquet, L'Œuvre inédit de Gavarni, planches rares et lithographies posthumes, cent-vingt reproductions en héliotypie par Léon Marotte. Henri Floury éditeur, Paris, 1912, 344 pages, tirage limité : 300 exemplaires.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • AGORHA
    • Artists of the World Online
    • Auckland Art Gallery
    • Bénézit
    • Bridgeman Art Library
    • British Museum
    • Galerie nationale de Finlande
    • Grove Art Online
    • Musée d'art Nelson-Atkins
    • Musée des beaux-arts du Canada
    • Musée national du Victoria
    • Museo Nacional de Artes Visuales
    • MutualArt
    • National Gallery of Art
    • Nationalmuseum
    • RKDartists
    • Royal Academy of Arts
    • Te Papa Tongarewa
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à la recherche :
    • Isidore
    • Persée
  • Ressource relative à la musique :
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative à la littérature :
    • Internet Speculative Fiction Database
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de l’humour
  • Portail de la France au XIXe siècle

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Gavarni de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Auteurs associés

Livres

Afficher "La Mascarade humaine. 100 grandes compositions . Par Gavarni. Introduction par Ludovic Halévy..."Afficher "Le diable à Paris"Afficher "Les Physiologies parisiennes , illustrées par MM. Gavarni, Cham, Daumier,..."Afficher "Masques et visages"Afficher "Oeuvres choisies de Gavarni, édition spéciale publiée par le "Figaro"... suivie de l'oeuvre complète publiée dans le "Diable à Paris" sous ce titre : "Les gens de Paris"..."Afficher "La dame aux camélias"Afficher "Physiologie du musicien"Afficher "Voyages de Gulliver"Afficher "Le diable à Paris"Afficher "Voyages de Gulliver"Afficher "Le juif errant"Afficher "Le Comte de Monte-Christo"Afficher "Contes nocturnes de Hoffmann"