"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
Ango Sakaguchi (坂口 安吾, Sakaguchi Ango), né à Niigata le et mort à Kiryū , est un romancier et essayiste japonais. Il est associé au groupe Buraiha.
Douzième d'une famille de treize enfants, il est né le , de son vrai nom Heigo Sakaguchi (坂口 炳五, Sakaguchi Heigo). Son père Niichirō Sakaguchi (ja) est un homme politique et poète, président du journal Niigata Shinbun (ja). Très tôt il fait l'apprentissage de la solitude et de l'insoumission, ce qu'il nommera plus tard "l'épaisseur existentielle". Il étudie la philosophie de l'Inde et publie en 1931 Kaze hakase (Docteur vent), un conte où apparaît déjà son sens du burlesque et du cynisme. Il entame alors l'écriture d'une œuvre marquée par la déchéance et la provocation, contre les valeurs établies et la morale conformiste. En 1942 paraît Seishun-ron (De la jeunesse), et surtout en 1946 Daraku-ron (La Chute), essai sur sa vision de la guerre qui le rend célèbre et dans lequel il écrit : "Le Japon a perdu, l'éthique des guerriers est morte mais, de cette matrice de vérité qu'est la déchéance, sont enfin nés des êtres humains."
La même année, il poursuit son éloge de la déchéance dans la célèbre nouvelle Hakuchi (ja) (L'Idiote), où dès la première phrase il range côte à côte porcs, chiens, poules, canards et êtres humains. Ses personnages sont des antihéros, marginaux et souvent désespérés, qui tentent de survivre en préservant l'individualité de leur destin, incarnant le sentiment d'une irrémédiable solitude de l'être. De nombreux autres récits, souvent proches de l'autobiographie, notamment Ishi no omoi (Souvenirs d'une pierre) en 1946, témoignent de son expérience de la guerre et de sa critique virulente des préjugés et du Japon bien-pensant de l'après-guerre. En 1948 il reçoit le prix des auteurs japonais de romans policiers pour Furenzoku satsujin jiken (Meurtres sans série). Parallèlement à son mépris de toute morale et de toute institution, sa vision de la société japonaise devient de plus en plus critique, notamment dans Ango shin-Nippon chiri (Nouvelle géographie du Japon d'Ango, 1951), mais ensuite, épuisé par une mélancolie délirante, l'alcool et l'abus de barbituriques, il ne produit presque plus rien et meurt à Kiryū, Préfecture de Gunma, le , dans une misère dans laquelle il avait librement accepté de vivre.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Ango SAKAGUCHI de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00