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Andrea Camilleri, né le à Porto Empedocle (la Vigàta de ses romans) et mort le à Rome, est un metteur en scène et un écrivain italien.
Sa renommée est internationale grâce à, notamment, ses romans mettant en scène le commissaire Montalbano. Auteur de plus de cent ouvrages littéraires, il est traduit en trente langues et ses livres se sont vendus à vingt-six millions d'exemplaires rien qu'en Italie. Il est entré dans la collection des « I Meridiani », la « Pléiade » italienne.
Fils unique dans une famille de la haute bourgeoisie, mais désargentée, Andrea Camilleri poursuit ses études à Palerme où il fréquente la bohème. Il commence alors sa carrière d'écrivain par des nouvelles et des articles pour des journaux et des revues ainsi que de la poésie.
En 1947, il remporte le prix de poésie Libera Stampa devant Pasolini et en 1948, à Florence, un prix de la commune pour sa pièce de théâtre, Giudizio a mezzanotte (Jugement à minuit),. Il étudie ensuite à l'Académie nationale d'art dramatique de Rome, où il enseignera plus tard avec parmi ses élèves Davide Iodice. Durant son voyage de retour en Sicile, il relit sa pièce et s'en trouve si peu satisfait qu'il la jette par la fenêtre du train. C'était le seul exemplaire.
C'est le début de sa première carrière : il est metteur en scène, enseignant, et théoricien d'art dramatique. Il collabore à L'Enciclopedia dello Spettacolo, enseigne au Centro sperimentale di cinematografia.
En tant que metteur en scène, il travaille aussi bien pour le théâtre, la télévision que la radio. C'est à ce moment qu'il produit une adaptation célèbre en Italie des enquêtes du commissaire Maigret de Simenon. Parallèlement, il continue d'écrire des nouvelles, mais pas de roman malgré les encouragements de son ami, autre auteur sicilien, Leonardo Sciascia.
En 1982 enfin, à cinquante-sept ans, il publie son premier roman, Il corso delle cose (Le Cours des choses, Fayard, 2005), bientôt suivi de nombreux autres. C'est sa deuxième carrière, celle du romancier, dont l'inspiration suivra une double voie. Comme Sciascia, il prend prétexte d'un fait divers réel, dans la Sicile du XIXe siècle pour bâtir un récit historico-policier, ou, autre voie suivie, il écrit des romans policiers, avec le commissaire Montalbano comme héros dont les enquêtes se déroulent dans la ville imaginaire de Vigàta, en Sicile (qui ressemble beaucoup à sa ville natale).
Andrea Camilleri se plaît à jouer sur la langue, mêlant italien et sicilien, à la fois par le vocabulaire et la syntaxe, n'hésitant pas à utiliser des termes inconnus de tous ceux qui ne sont pas des Siciliens de la région d'Agrigente, mais dont le sens pourra être compris aisément grâce au contexte. Cela donne une langue à consonance exotique, étrangère, même pour les Italiens, une re-création personnelle de la langue de son père, truffée de particularismes, qui ajoute au charme de l'intrigue. Il n'hésite pas non plus à faire découvrir au lecteur toutes les spécialités savoureuses de la cuisine sicilienne au hasard des repas du commissaire Montalbano ; il évoque également tout l'attachement qu'éprouvent les Siciliens pour la terre et la famille.
La préface de Mario Fusco au roman Le Roi Zosimo, ainsi que la postface de Dominique Vittoz à La Saison de la chasse (prix de traduction Amédée Pichot) donnent de précieux éclaircissements sur la langue de Camilleri et le défi qu'elle pose à ses traducteurs.
Son traducteur attitré en français, Serge Quadruppani essaie de rendre sa langue en mêlant tournures siciliennes et emprunts au parler marseillais.
Salvo Montalbano est un personnage récurrent de l'œuvre d'Andrea Camilleri. C'est un commissaire de police de la bourgade (fictive) de Vigàta (en fait Porto Empedocle), en Sicile. Le héros tirerait son nom de celui de l'auteur espagnol Manuel Vázquez Montalbán, dont Camilleri appréciait le personnage de Pepe Carvalho.
Une première série télévisée (Il commissario Montalbano) mettant principalement en scène les romans de Camilleri a été diffusée sur la RAI, et a été suivie d'une seconde (Il giovane Montalbano), au scénario de laquelle Camilleri a collaboré, et dont l'action se situe environ vingt ans plus tôt.
Les titres suivants ne sont pas encore traduits en français :
L'astéroïde (204816) Andreacamilleri est nommé en son honneur.
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Source : Article Andrea CAMILLERI de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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