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Umberto Giordano est un compositeur italien né à Foggia (Pouilles) le et mort le à Milan.
Son père exerce la profession de chimiste et souhaite que son fils suive la même voie que lui mais l'enfant est attiré par la musique. Au grand désespoir de ses parents, il entre au conservatoire de musique de Naples (1881-1891) où il est l'élève de Gaetano Briganto et de Paolo Serrao (composition). Sa première œuvre jouée en public est Delizia, poème symphonique (1886).
Il compose son premier opéra, Marina, pour un concours créé par l'éditeur Eduardo Sonzogno, mais il se classe sixième, c'est l'opéra de Mascagni Cavalleria Rusticana qui remporte le premier prix. Sonzogno lui demande de composer, Mala vita, opéra en trois actes dont la première a lieu à Rome le mais l'œuvre est considérée comme scandaleuse en Italie parce qu'elle décrit la vie d'une prostituée napolitaine ("Mala vita" signifie "la vie misérable"). En Autriche et en Allemagne, elle obtient une certaine popularité. Il reprendra cet opéra et le représentera sous le titre de Il Voto à Milan (1897). Puis, il écrit un opéra en deux actes Regina Diaz qui est représenté le à Naples avec un succès modéré.
Il compose, sans doute, son meilleur opéra, Andrea Chénier, en 1894 sur un livret de Luigi Illica. La première a lieu à La Scala le et connait un très grand succès. L'opéra est joué en Europe ainsi qu'à New York (Académie de musique et au Metropolitan Opera le ). Avec cet opéra, il est, enfin, reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de l'opéra moderne italien. Son rôle-titre est, très souvent, le point de départ de nombreuses carrières de ténors.
En 1898, il compose pour la grande actrice et chanteuse Gemma Bellincioni Fedora sur un livret d'Arturo Colautti d'après le drame de Victorien Sardou qui, bien que n'atteignant pas la popularité de son André Chénier peut, néanmoins, être considéré comme son deuxième plus grand succès. Il est représenté à Milan le et révèle le ténor Caruso ainsi qu'au Metropolitan Opera le .
Il écrit, également, un autre opéra intitulé Siberia en trois actes (Scala, ; Opéra de Paris, 1911 ; révisé en 1921 et à nouveau sur scène le ). Il poursuit ses compositions en écrivant Marcella en trois actes (Milan, ) et Mese Mariano en un acte (Milan, ) qui semblent marquer le déclin du talent dramatique qui caractérise ce compositeur.
Il attire, à nouveau, l'attention du public avec son opéra-comique : Madame Sans-Gêne sur un livret de Renato Simoni d'après une comédie de Victorien Sardou dont la création s'effectue lors d'une soirée de gala au Metropolitan Opera le sous la direction de Toscanini avec Geraldine Farrar dans le rôle-titre.
En collaboration avec Franchetti, il écrit l'operette Giove a Pompei (Rome, ) et compose ensuite La Cene delle beffe, une nouvelle lyrique en quatre actes (Scala de Milan, et reprise au Metropolitan Opera le ). Sa dernière composition est Il Re un opéra en un acte (Scala, ).
On lui doit, également, un ballet L'Astro magico, des pièces pour piano, des mélodies et une œuvre symphonique Piedigrotta.
Il est élu membre de l'Académie Luigi Cherubini de Florence et de plusieurs autres institutions. En 1929, il fait partie des premiers membres, nommés par décret, de l'Académie d'Italie, créée trois ans plus tôt par Mussolini.
Il est l'un des compositeurs les plus représentatifs du vérisme.
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Source : Article Umberto Giordano de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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