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Marcel Eugène Schneider, né le à Levallois-Perret et mort le à Paris 3e, est un écrivain français.
Il était né dans une famille d'origine alsacienne qui avait choisi la France après 1871. Son père est maître-imprimeur. Il fit ses études au lycée Louis-le-Grand puis à la Faculté des lettres de Paris, et fut reçu 30e à l'agrégation des lettres en 1936. Il a enseigné de 1937 à 1942 à Rouen (où il a eu notamment comme élève Jean Lecanuet) puis, de 1942 à 1960, au lycée Charlemagne à Paris. Il s'est ensuite consacré entièrement à la littérature et à la musique. Venu s'installer à Paris, il se lia à la maison d'édition Bernard Grasset.
Aussi bien comme écrivain que comme historien de la littérature, c'était un adepte de la littérature fantastique. Il se reconnaissait trois maîtres dans ce domaine : Charles Nodier, Gérard de Nerval et Ernst Theodor Amadeus Hoffmann.
Sympathisant de l'Action française dans l'Entre-deux-guerres, il a été proche d'écrivains aussi différents qu'André Gide, Georges Dumézil, Valentin Feldman et Paul Morand, lequel lui a légué sa garde-robe. Il a aussi fréquenté les salons littéraires dont ceux de Marie-Laure de Noailles, Solange de La Baume, Josette Day et Florence Gould.
Très bon connaisseur de la musique, il a fait paraître des études sur Schubert et Wagner, et retracé l'histoire du ballet depuis Louis XIV. Après avoir été responsable de la chronique chorégraphique du journal Le Point, il a été, dans les années 1980, un collaborateur régulier du Quotidien de Paris (du groupe Groupe Quotidien), dirigé par Philippe Tesson.
Il comptait parmi ses proches amis des écrivains et artistes tels que Henri Sauguet, Matthieu Galey et Jacques Brenner. Il a publié de nombreux articles dans Les Cahiers des Saisons (1953-1962) édités par ce dernier.
Il a reçu de nombreuses récompenses : le prix Louis Barthou en 1960, le prix Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre en 1980, le grand prix de printemps de la Société des Gens de Lettres en 1990, le prix Chardonne en 1992, le grand prix de littérature Paul-Morand de l'Académie française en 1996, le grand prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre en 1998. Il était aussi officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Schneider a publié ses mémoires, sous forme de Journal, comme suit:
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Source : Article Marcel Schneider de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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