Recherche


Avis de lecteurs

Blackwater 1 - La crue (Michael MCDOWELL)

note: 4Une ambiance (fantastique) efficace ! - 12 novembre 2022

Tirés à plus de 500.000 exemplaires, les 6 tomes sont LE succès éditorial de ces derniers mois !
Initialement publiés de janvier à juin 1983 par l'américain Michael McDowell, il a [...]

La Fièvre (Sébastien Spitzer)

note: 4« Parce que j’aime bien faire ce que je veux ! » Catherine MSP - 10 août 2023

Vous connaissez Calamity Jane évidemment mais Martha Jane ? Je veux dire par là ses toutes jeunes années ? Une mère décédée, un père absent... c’est à Jane que revient [...]

Ghosts (Hania Rani)

note: 1ghosts Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Nadia Boulanger

 
Nadia Boulanger. Source: Wikipedia

Juliette Nadia Boulanger, née le à Paris et morte le dans la même ville,,, est une pédagogue, pianiste, organiste, cheffe de chœur, cheffe d'orchestre et compositrice française. Elle est la sœur aînée de la compositrice Lili Boulanger.

Ayant su mobiliser des méthodes et des techniques modernes, Nadia Boulanger a été durant plus de 70 ans l'un des professeurs de composition les plus influents du XXe siècle, comptant parmi ses quelques 1 200 élèves plusieurs générations de compositeurs, tels Aaron Copland, George Gershwin, Michel Legrand, Lalo Schifrin, Astor Piazzolla, Quincy Jones et Philip Glass (pour ne citer que ses élèves américains ou influencés par l'Amérique). Son activité musicale est étroitement liée à celle du Conservatoire américain de Fontainebleau, qu'elle dirige de 1949 jusqu'à la fin de sa vie.

Biographie

Une enfance musicale

Nadia Boulanger est née le dans une famille comptant quatre générations de musiciens. Elle est la fille du compositeur et pianiste français Ernest Boulanger (1815-1900) et de son épouse, la princesse russe Raïssa Ivanovna Mychetsky (1856-1935), une jeune cantatrice. Il rencontre Raïssa Ivanovna Mychetsky en Russie en 1873, elle le suit à Paris et rejoint sa classe de chant au Conservatoire en 1876. Ils se marient en Russie en 1877, Ernest a alors 62 ans et Raïssa 21. Après une première fille, décédée en bas âge, naissent Nadia, en 1887, puis Lili, en 1893. Le couple Boulanger a 4 enfants, dont deux sont morts en bas âge.

Nadia Boulanger naît le jour du 72e anniversaire de son père. Encouragée par celui-ci, elle commence à étudier l’orgue et la composition à l'âge de neuf ans. Élevée dans une famille mêlant aristocratie et élite intellectuelle parisienne, elle côtoie en grandissant le milieu du Paris musical et mondain de l’époque ; le salon familial est fréquenté par Gabriel Fauré, proche ami des Boulanger, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, ou encore Raoul Pugno, dont elle tombe éperdument amoureuse.

La vocation de professeur

En 1903, elle devient organiste suppléante de Gabriel Fauré, puis d’Henri Dallier à l'orgue de l'église de la Madeleine. Au Conservatoire de Paris, elle est élève de Louis Vierne et fait une scolarité brillante. Elle suit parallèlement les cours de Georges Enesco et de Maurice Ravel.

À seize ans, elle obtient les premiers prix d’orgue, d’accompagnement et de composition. En 1908, elle remporte un deuxième second grand prix de Rome de composition musicale.

En décembre 1915, grâce au soutien du Comité franco-américain du Conservatoire national de musique et de déclamation, elle fonde avec sa sœur Lili la Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, qui permet aux musiciens engagés dans la guerre d'échanger des nouvelles réciproques. Dix numéros sont publiés, jusqu'en juin 1918.

En 1918, sa sœur Lili Boulanger meurt prématurément à l’âge de vingt-quatre ans. Compositrice comme Nadia, elle laisse une œuvre importante. Nadia Boulanger déclare qu’elle ne composera plus et se consacrera à la direction musicale, la diffusion de l’œuvre de sa sœur, et, surtout, à la pédagogie. Elle mène son impressionnante carrière de professeur jusqu’à sa mort en 1979, à l'âge de quatre-vingt-douze ans.

Elle vivait 36 rue Ballu (9e arrondissement de Paris) où elle donnait ses cours. En 1970, la voie située devant le bâtiment est renommée place Lili-Boulanger puis en 2021 place Lili-et-Nadia-Boulanger.

La direction du Conservatoire américain de Fontainebleau

Nadia Boulanger est professeure du Conservatoire américain de Fontainebleau dès la création de celui-ci en 1921, et directrice de 1948 jusqu'à sa mort en 1979. Dès la première session, elle établit sa réputation de remarquable professeur tant elle semble tout connaître de l’harmonie et de la tonalité occidentales. Au cours de sa longue carrière, les milliers d’étudiants qui viennent de l’étranger pour assister à ses cours sont captivés par son talent, ses connaissances et sa philosophie : « Je suis votre degré de tension le plus élevé, disait-elle. Écoutez-le en vous-même ».

Restée toute sa vie célibataire, « Mademoiselle » (c'est ainsi qu'on l'appelait) était très croyante et catholique pratiquante tout en étant le pilier du salon musical et mondain des époux Dujarric. Elle repose, ainsi que sa sœur, au cimetière de Montmartre (division 33, angle de l’avenue Saint-Charles et du chemin Billaud). Ses traits nous restent fixés par le buste en terre cuite, œuvre du sculpteur Louis-Aimé Lejeune, que conservent Les Maisonnettes à Gargenville.

Son activité de pianiste et d'organiste

En 1907, Nadia Boulanger est nommée professeure de piano et d'accompagnement au Conservatoire Femina-Musica nouvellement créé. L'année suivante, elle forme avec Raoul Pugno un duo de pianos qui se produit à de nombreuses reprises.

En 1924, lors d'un séjour à New York, elle interprète des œuvres pour orgue solo de sa sœur Lili, et elle crée une nouvelle symphonie d'Aaron Copland pour orgue et orchestre, qui lui est dédiée.

En 1936, Nadia Boulanger remplace Alfred Cortot dans certains de ses cours magistraux de piano et d'accompagnement dans des œuvres pour clavier de Mozart.

De retour d'Amérique, elle revient en France en . Elle accepte un poste de professeure d'accompagnement au piano au Conservatoire de Paris.

Son activité de cheffe d'orchestre

C'est en que Nadia Boulanger fait ses débuts comme chef d'orchestre, dirigeant l'orchestre de la Société des Matinées musicales, qui interprète sa cantate La Sirène, deux de ses chants, et le Concertstück de Raoul Pugno pour piano et orchestre. Le compositeur joue en tant que soliste. En 1919, elle se produit dans plus d'une vingtaine de concerts, jouant souvent sa propre musique et celle de sa sœur.

En , au milieu de la grève générale, elle fait ses débuts à Paris avec l'orchestre de l'École normale dans un programme de Mozart, Bach et Jean Françaix. À la fin de l'année, elle dirige l'Orchestre philharmonique de Paris au théâtre des Champs-Élysées avec un programme Bach, Monteverdi et Schütz. En 1936, elle est la première femme à diriger l'Orchestre philharmonique de Londres. En , elle est la première femme à diriger un concert complet de la Royal Philharmonic Society de Londres, qui joue alors le Requiem de Fauré et Amor (Lamento della ninfa) de Monteverdi. Puis c'est le tour de l'Orchestre symphonique de Boston, en 1938. Durant trois mois, elle donne plus d'une centaine de récitals-causeries, des récitals et des concerts. Elle crée le Dumbarton Oaks Concerto de Stravinsky et le concerto pour piano en ré de Jean Françaix. Elle dirige également l'Orchestre philharmonique de New York, au Carnegie Hall, l'Orchestre de Philadelphie et l'Orchestre symphonique national de Washington.

En 1956, elle organise la musique pour le mariage du prince Rainier III de Monaco et de l'actrice américaine Grace Kelly. En 1962, elle se rend en Turquie, où elle dirige des concerts avec sa jeune protégée Idil Biret.

Sa philosophie pédagogique

Nadia Boulanger affirmait apprécier toute « bonne musique ». Selon Lennox Berkeley, Nadia considérait qu'une bonne valse a tout autant de valeur qu'une bonne fugue, et cela est parce qu'elle juge une œuvre uniquement sur son contenu esthétique. Elle avait des goûts très éclectiques. Admiratrice de Debussy et disciple de Ravel, elle n'appréciait pas Schoenberg et les dodécaphonistes viennois. En revanche, elle était une ardente défenseuse de Stravinsky.

Nadia Boulanger acceptait les élèves de tous les milieux. Son seul critère était qu'ils aient envie d'apprendre. Elle traitait les étudiants différemment selon leurs capacités. Ses étudiants les plus doués devaient répondre aux questions les plus rigoureuses et bien jouer en situation de stress. Les élèves moins doués, qui n'avaient pas l'intention de suivre une carrière musicale, étaient traités avec plus d'indulgence. Elle avait pour chaque élève une approche différente et essayait de comprendre le don naturel de chacun. Elle utilisait une variété de méthodes d'enseignement, y compris l'harmonie traditionnelle, la lecture de partitions au piano, le contrepoint, l'analyse musicale et le solfège.

Elle a toujours affirmé qu'elle ne pouvait pas donner la créativité à ses élèves. Elle estimait que le désir d'apprendre, de devenir meilleur, était tout ce qui était nécessaire pour atteindre l'excellence. Elle citait les exemples de Rameau (qui a écrit son premier opéra à cinquante ans), Wojtowicz (qui est devenu pianiste de concert à trente et un ans) et Roussel (qui a commencé son apprentissage de la musique à vingt-cinq ans), à contre-courant de l'idée selon laquelle les grands artistes doivent toujours être des enfants surdoués.

Sa mémoire était prodigieuse : à douze ans, elle jouait l'ensemble du Clavier bien tempéré de Bach par cœur. Elle connaissait la musique la plus ancienne et celle de son temps, avant Bach et après Stravinsky. Elle pratiquait la transposition harmonique, la réalisation de basse chiffrée, la lecture à vue de partitions, les registrations d'orgue, connaissait les différentes techniques instrumentales, pratiquait l'analyse structurelle, ainsi que la fugue d'école et la fugue libre, les modes grecs et le chant grégorien.

Son abondante correspondance est conservée à la Bibliothèque nationale de France.

Quelques élèves

Le nombre de ses élèves serait de 1 200, parmi lesquels voici une liste, non exhaustive par ordre alphabétique : Grażyna Bacewicz, Dalton Baldwin, Daniel Barenboim, Marion Bauer, Stanley Bate, Robert Russell Bennett, Olivier Bernard, Leonard Bernstein, Idil Biret, Diane Bish, Serge Blanc, Roger Boutry, Donald Byrd, Elliott Carter, Walter Chodack, Michel Ciry, Joel Cohen, Catherine Comet, Marius Constant, Aaron Copland, Vladimir Cosma, Raffaele D'Alessandro, Jean Dattas, Francis Dhomont, Miguel Ángel Estrella, Jean Françaix, John Eliot Gardiner, Éric Gaudibert, George Gershwin, Egberto Gismonti, Philip Glass, Ida Gotkovsky, Jay Gottlieb, Gigi Gryce, Gerardo Guevara, Hermann Haller (de), Pierre Henry, Pierick Houdy, Jacques Ibert, Quincy Jones, Maurice Journeau, Hidayat Inayat Khan, Wojciech Kilar, Michał Kondracki, Henry-Louis de La Grange, Michel Legrand, Robert D. Levin, Dinu Lipatti, David Lively, Igor Markevitch, Armand Marquiset, Adolfo Mejía Navarro (es), Krzysztof Meyer, Edouard Michaël, Thea Musgrave, Émile Naoumoff, Astor Piazzolla, Walter Piston, Eugénie Rocherolle, Pierre Schaeffer, Lalo Schifrin, Bernard Schulé, Kazimierz Serocki, Roger Sessions, Kazimierz Sikorski, Catherine Silie, Lamar Stringfield, Rodica Suţu (ro), Erzsébet Szőnyi, Louis-Claude Thirion, Virgil Thomson,, Flore Wend, Antoni Wit, Nicolas Zourabichvili.

Œuvres composées

Contrairement à sa sœur Lili, morte à vingt-quatre ans, Nadia Boulanger est plus connue comme professeur, chef de chœur et chef d'orchestre qu'en tant que compositrice.

Musique vocale

  • Allons voir sur le lac d'argent (paroles d' A. Silvestre), 2 voix et piano (1905)
  • Écoutez la chanson bien douce (paroles de Verlaine), pour voix et orchestre (1905)
  • Les Sirènes (paroles de Grandmougin), pour chœur de femmes et orchestre (1905)
  • À l'aube (paroles d'A. Silvestre) pour chœur et orchestre (1906)
  • Élégie (1906, paroles d'Albert Victor Samain)
  • Versailles (1906, paroles d'Albert Victor Samain)
  • Soleils couchants (1907, paroles de Paul Verlaine)
  • Was will die einsame Träne (1908, paroles d’Heinrich Heine)
  • À l'hirondelle (Sully Prudhomme), pour chœur et orchestre (1908)
  • La Sirène (E. Adenis/Desveaux), 3 voix et orchestre (1908)
  • Cantique (1909, paroles de Maurice Maeterlinck)
  • Prière (1909, paroles d'Henry Bataille)
  • Chanson (1909, paroles de Georges Delaquys)
  • Soir d'hiver pour voix et piano (1914-15)
  • Elle a vendu mon cœur (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • L'Échange (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Doute (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Le Couteau (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • Au bord de la route (1922, paroles de Camille Mauclair)
  • J'ai frappé (1922, paroles de Renée de Marquein)
  • Plus de 30 mélodies pour voix soliste et piano, dont :
Extase (Hugo) (1901)
Désespérance (Verlaine) (1902)
Cantique de sœur Béatrice (Maeterlinck) (1909)
Une douceur splendide et sombre (A. Samain) (1909)
Larme solitaire (Heine) (1909)
Une aube affaiblie (Verlaine) (1909)
Prière (Bataille) (1909)
Soir d'hiver (N. Boulanger) (1915)
Au bord de la nuit, Chanson, Le couteau, Doute, L'échange (Mauclair) (1922)
J'ai frappé (R. de Marquein) (1922)

Musique de chambre et œuvres pour un seul instrument

  • 3 pièces pour orgue (1911), arrangée pour violoncelle et piano (Prélude, Petit Canon et Improvisation)
  • 3 pièces pour piano (1914)
  • 3 pièces pour violoncelle et piano (1914)
  • Pièce sur des airs populaires flamands, pour orgue (1917)
  • Vers la vie nouvelle, pour piano (1917)

Œuvres orchestrales

  • Allegro (1905)
  • Fantaisie variée pour piano et orchestre (1912)

Avec Raoul Pugno

  • Les Heures claires, cycle de huit mélodies (1909, paroles d'Émile Verhaeren)
  • La Ville morte (Livret de d'Annunzio), opéra, 1910–13

Distinctions

  • 1932 : chevalier de la Légion d'honneur
  • 1934 : décorée de l’ordre Polonia Restituta
  • 1962 : membre de l'Académie américaine des arts et des sciences
  • 1962 : Howland Memorial Prize
  • 1975 : médaille d'or de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France
  • 1977 : grand officier de la Légion d'honneur
  • 1977 : décorée de l’ordre de l'Empire britannique
  • décorée de l’ordre de Saint-Charles (Monaco)
  • décorée de l’ordre de la Couronne (Belgique)

Hommages

Musiques

  • Igor Stravinsky, Hommage à Nadia Boulanger, petit canon pour deux voix, 1947
  • Henri Dutilleux, Hommage à Nadia Boulanger, pour soprano, trois altos, clarinette, percussion et cithare, 1967
  • Geirr Tveitt, Menuett til Nadia Boulanger, pour piano

Autres

  • depuis 1980, la bibliothèque du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon porte le nom de médiathèque Nadia-Boulanger
  • depuis 1991, un cratère de Vénus s'appelle Boulanger en son honneur
  • en 2017 est émis un timbre de La Poste à son effigie
  • en 2021, le Conseil de Paris ajoute officiellement son prénom à la place Lili-et-Nadia-Boulanger, dans le 9e arrondissement.

Bibliographie (ordre chronologique)

  • Otto Ebel, Les femmes compositeurs de musique. Dictionnaire biographique, Paris, P. Rosier, (lire en ligne).
  • Denise Bourdet, « Nadia Boulanger », dans Brèves rencontres, Paris, Grasset, 1963.
  • (en) Alan Kendall, The tender tyrant : Nadia Boulanger, a life devoted to music : a biography, Londres, Macdonald & Jane's, 1976 [l'introduction est due à Yehudi Menuhin].
  • Bruno Monsaingeon, Mademoiselle : entretiens avec Nadia Boulanger, Luynes, Van De Velde, 1980.
  • Christiane Trieu-Colleney, Nadia Boulanger, numéro spécial de la revue Jeunesse et Orgue no 42 (consacré à Nadia Boulanger), 1980.
  • (en) Leonie Rosenstiel, Nadia Boulanger : a life in music, New York & Londres, Norton, 1982.
  • (en) Don G. Campbell, Master teacher Nadia Boulanger, Washington, Pastoral Press, 1984.
  • Jérôme Spycket, Nadia Boulanger, Lausanne, Payot, 1987.
  • Doda Conrad, Grandeur et mystère d'un mythe : souvenirs de quarante-quatre ans d'amitié avec Nadia Boulanger, Paris, Buchet-Chastel, 1995.
  • (en) Caroline Potter, Nadia and Lili Boulanger : a life in music, Ashgate, Aldershot & Burlington, 2006.
  • Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, sous la dir. d'Alexandra Laederich, Lyon, Éd. Symétrie, 2007 [actes du colloque de musicologie « Nadia et Lili Boulanger », organisé en par l'Académie musicale de Villecroze].
  • (en) Jeanice Brooks, The musical work of Nadia Boulanger : performing past and future between the wars, Cambridge, Cambridge University Press, 2013.
  • Caterina Menichelli, Nadia Boulanger : la grande prêtresse de la musique, Bari, Florestano Ed., 2016 [ouvrage écrit en italien].
  • Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)
  • Stéphane Detournay : Nadia Boulanger : une leçon de musique, Le Courrier de Saint-Grégoire, no 82, Tournai, revue électr. de l'AMG, 2020.

Filmographie

  • Bruno Monsaingeon a réalisé en 1977 un film ayant pour titre Nadia Boulanger : Mademoiselle.

Discographie

  • Musique vocale
    • Lieder und Kammermusik, Melinda Paulsen (mezzo-soprano), Angela Gassenhuber (piano), Friedmann Kupsa (violoncelle), Trouba disc, 1993
    • Mélodies, Anna Fabrello (soprano), Rafal Lewandowski (piano), Actes préalables, 2013
  • Musique pour orgue
    • In memoriam Nadia boulanger, Carolyn Shuster-Fournier (orgue), Magali Léger (Soprano), Ligia, 2010
  • Musique de chambre
    • Nina Flyer (violoncelle), Chi-Fun Lee (piano), Koch, 1995
    • A trois, Belmont Trio, Thorofon, 2002
    • Soirées Internationales, Antonio Meneses (violoncelle), Celina Szrvinsk (piano), Avie Records, 2008
    • French cello sonatas, Nicolas Altstaedt (violoncelle), José Gallardo (piano), Naxos Laureate series, 2009
    • Julian Steckel (violoncelle), Francesco Piemontesi (piano), Primavera
    • French cello sonatas, Julian Steckel (violoncelle), Paul Rivinius (piano), 2011
    • Nadia & Lili Boulanger : Les heures claires, the complete songs, Lucile Richardot (mezzo-soprano), Anne de Fornel (piano), Stéphane Degout (baryton), Raquel Camarinha (soprano), Sarah Nemtanu (violon), Emmanuelle Bertrand (violoncelle), Harmonia Mundi Musique 902356.58 (2023)
  • Interprète, direction d'orchestre
    • Médée H 491 opéra de Marc-Antoine Charpentier, extraits, réédition istituto Discografico italiano 1953

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Conservatoire américain de Fontainebleau
  • Centre international Nadia et Lili Boulanger

Liens externes

  • Académie de musique au château de Rangiport Gargenville
  • Nadia boulanger, un tyran aimé, ICM Musique

  • Ressources relatives à la musique :
    • International Music Score Library Project
    • AllMusic
    • Carnegie Hall
    • Discography of American Historical Recordings
    • Discogs
    • Grove Music Online
    • MGG Online
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Présence Compositrices
    • Rate Your Music
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb
  • Ressource relative aux beaux-arts :
    • AGORHA
  • Ressource relative au sport :
    • Olympedia
  • Portail de la musique classique
  • Portail de l’orgue
  • Portail du XXe siècle
  • Portail de la France
  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail de Fontainebleau

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Nadia Boulanger de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Termes associés

Musique classique