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Avis de lecteurs

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Christine Arnothy

 
Christine Arnothy. Source: Wikipedia

Christine Arnothy, dont le vrai nom est Irène Kovach de Szendrö, est une femme de lettres et journaliste française née le à Budapest et décédée le .

Elle a notamment écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, qui raconte son histoire, jeune fille à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Christine Arnothy est née d'un père propriétaire terrien hongrois, professeur de latin et grec, et d'une mère polonaise et autrichienne, qui lui enseigne le français comme première langue.

Elle quitte la Hongrie en 1948 avec ses parents, elle est accueillie en Autriche au camp de réfugiés de Kufstein ; c'est là que, rêvant de devenir écrivain, elle écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir. Lors de son passage à pied avec ses parents de la frontière entre la Hongrie et l'Autriche, les seuls biens qu'elle emmenait avec elle, cousus dans son manteau, étaient les feuilles sur lesquelles elle avait écrit ce qu'elle vivait durant la guerre à Budapest. Entre 1950 et 1953, elle publie à Munich ou à Cologne plusieurs romans en hongrois sous le nom Kriszta Arnóthy (en hongrois Arnóthy Kriszta). Elle vient ensuite s'installer en France, où elle publie désormais sous son nom francisé, Christine Arnothy.

Elle a publié Le Cardinal prisonnier, Le Jardin noir, J'aime la vie, Une affaire d'héritage, Malins plaisirs, Complot de femmes, TOUTES LES CHANCES PLUS UNE, Voyages de noces, La piste africaine, La Dernière nuit avant l'an 2000, Embrasser la vie, On ne fait jamais vraiment ce que l'on veut, Relations inquiétantes

Elle a épousé Claude Bellanger (1910-1978), qui fut le fondateur du Parisien Libéré en 1944. Un coup de foudre les a unis lors de la remise à Christine Arnothy, en 1954, d'un prix littéraire, le « Grand Prix Vérité », parrainé par ce journal (voir Embrasser la vie, Fayard 2001). Elle est la mère du fondateur de la radio Skyrock, Pierre Bellanger. Elle parle cinq langues. L’Académie française lui décerne le prix pour un ouvrage écrit en langue française par un étranger en 1959.

Christine Arnothy a également écrit pour le théâtre, la radio et la télévision.

Elle était proche du président François Mitterrand, qui fut l'un des compagnons de Claude Bellanger dans la Résistance.

William Dickinson

Christine Arnothy publie également, durant les années 1980, trois romans noirs sous le nom de plume de William Dickinson, avec la complicité de Robert Esménard, propriétaire et président-directeur général des éditions Albin Michel.

Malgré le succès rencontré par ces romans d'un nouveau genre, elle décide d'interrompre cette expérience en raison de sa difficulté à mener de front deux carrières parallèles d'écrivain.

Toutefois, les trois romans de William Dickinson recevront, beaucoup plus tard, une suite cette fois signée de Christine Arnothy, L'HOMME AUX YEUX DE DIAMANT, et publiée en 2004 aux éditions Fayard.

Mort

Elle meurt le à l'âge de 84 ans.

Œuvres

Liste non exhaustive :

Distinctions

  • Grand prix Vérité, 1954
  • Prix des Quatre-Jurys, 1966
  • Grand Prix de la nouvelle de l'Académie française, 1976
  • Prix Interallié, 1980
  • Prix des Maisons de la Presse, 1989

Décorations

  • Commandeur de la Légion d'honneur
  • Commandeur des Arts et des Lettres
  • Croix d'or de l'Ordre du Mérite hongrois (la plus haute distinction hongroise décernée à une étrangère).

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Anne-Sophie Léonard, Les récits autobiographiques de Christine Arnothy en classe de français, université catholique de Louvain, Louvain, 1991, 135 p.
  • Anne Martine Parent, J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy, ACEL, Zoé, Bienne, Genève, coll. Le Cippe, 2008, 109 p.

Liens externes

  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (lauréats)
    • NooSFere
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la bande dessinée :
    • BD Gest'
  • Site officiel

Voir aussi

  • Agota Kristof (autre écrivaine francophone d'origine hongroise)
  • Portail de la littérature française
  • Portail de Budapest

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Source : Article Christine Arnothy de Wikipédia

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