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Avis de lecteurs

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Javier Cercas

 
Javier Cercas. Source: Wikipedia

Javier Cercas Mena, né le à Ibahernando, dans la province de Cáceres, est un écrivain et traducteur espagnol. Il est également chroniqueur du journal El País.

Biographie

Jeunesse et formation

C'est le fils d'un vétérinaire de campagne qui s'installe à Gérone en 1966 alors que Javier est âgé de quatre ans. Il y étudie chez les maristes.

À quinze ans, il découvre Jorge Luis Borges qui va durablement marquer son œuvre.

En 1985, il amorce des études en philologie espagnole à l'université autonome de Barcelone où il obtient ses premiers diplômes. Il poursuit dans la même spécialité à l'université de Barcelone jusqu'à l'obtention d'un doctorat.

Carrières universitaire et littéraire

Après ses études, il travaille deux ans à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Il publie aux États-Unis un recueil de nouvelles qui reprend pour titre celui du court roman qu'il contient, Le Mobile (El móvil, 1987), qui sera republié séparément en 2003. Cercas écrit également aux États-Unis son deuxième roman, À petites foulées (El inquilino), paru en 1989, l'année même où il est nommé professeur de littérature espagnole à l'université de Gérone.

En 1994, Cercas publie l'essai La obra literaria de Gonzalo Suárez (littéralement : L'œuvre littéraire de Gonzalo Suárez), sur le célèbre cinéaste et romancier, puis le roman El vientre de la ballena (1997) qui passe inaperçu. Encore peu connu comme écrivain, il continue de recevoir les encouragements à écrire de son ami, le célèbre romancier chilien Roberto Bolaño, qui est persuadé de son talent.

La notoriété vient à Javier Cercas avec son roman Les Soldats de Salamine (Soldados de Salamina, 2001), révélé par Mario Vargas Llosa dans un article célèbre, et qui obtient, par ailleurs, les éloges de John Maxwell Coetzee, Doris Lessing et Susan Sontag. Les Soldats de Salamine se présente comme une recherche historique menée par un journaliste sur un épisode de la vie d'un personnage réel de la guerre civile espagnole, l'idéologue de la Phalange et écrivain Rafael Sánchez Mazas, celui dans lequel ce personnage parvient à s'échapper d'un peloton d'exécution républicain. Il est poursuivi et retrouvé par un milicien qui le regarde et le laisse partir, ce qui lui sauve la vie. L'intrigue du roman est la recherche de l'identité de ce personnage anonyme.

Le roman À la vitesse de la lumière (La velocidad de la luz, 2005), a également pour sujet un conflit armé, cette fois la guerre du Viêt Nam, où, contrairement à ce qu'il développait dans ses œuvres précédentes, il refuse tout message d'espoir et plonge dans le mal qui se trouve tout autant que le bien dans le cœur humain. En parallèle au récit du soldat brisé par la culpabilité se déploie le récit d'un auteur espagnol bouleversé par le grand succès de son précédent roman. En 2017, le film El autor, réalisé par Manuel Martín Cuenca, est une adaptation de ce roman, avec Javier Gutiérrez dans le rôle de l'écrivain.

Le recueil de divers textes intitulé La verdad de Agamenón se compose de quatre parties : Autobiografías parle de voyages, de passions et de souvenirs personnels ; Cartas de batalla est constitué de textes controversés sur l'histoire et la littérature récente ; Nuevos relatos reales sont des histoires humoristiques et Los contemporáneos sont des essais sur des écrivains admirés par auteur.

Le roman Anatomie d'un instant (Anatomía de un instante, 2009) est l'analyse de la figure d'Adolfo Suárez, lors de la tentative de coup d'État de 1981 en Espagne,. Ce roman, que l'on peut aussi considérer comme un essai, est devenu un best-seller lors de la fête de Sant Jordi en 2009.

Cercas s'est largement inspiré d'El Vaquilla pour créer le personnage de Zarco dans son roman Les Lois de la frontière (Las leyes de la frontera, 2012).

En 2014, il publie un nouveau roman, L'Imposteur (El impostor). Si ce roman, de nouveau, n'est pas une simple fiction, il est enrichi des fictions de son personnage principal, Enric Marco. Figure réelle et médiatique de l'Espagne du XXe siècle post-franquiste, Enric Marco s'est tour à tour présenté comme un fervent anti-franquiste, un profond anti-fasciste et même une victime de la politique concentrationnaire des nazis. En somme et dans tous les cas de figure, un résistant. Or ses mensonges ont été dévoilés et l'homme cloué au pilori médiatique. Javier Cercas s'interroge sur ce don Quichotte moderne, ce Narcisse fabulateur qui refuse la médiocrité de sa vie, de son humanité et qui, par conséquent, remplit ce vide de son jeu d'acteur cabot, de ses paroles d'écrivain kitsch.

En 2017, il publie Le monarque de l'ombre (El monarca de la sombra), roman dans lequel il se plonge dans son histoire familiale à travers la figure de l’oncle de sa mère, soldat franquiste mort lors de la bataille de l’Ebre à l’âge de 19 ans durant la guerre civile espagnole.

Javier Cercas remporte le prix Salammbô (es) (2001), le prix Grinzane-Cavour (2003), le prix de la Critique du Chili, le prix de la ville de Barcelone et de la ville de Carthagène, le deuxième prix Librero (2001) et la médaille de l'Estrémadure (es) (2005), tous accordés par la critique. Il remporte le prix Méditerranée étranger en 2014 pour cinquième roman, Les Lois de la frontière (2014). Prix Ulysse en 2013 pour l'ensemble de son œuvre.

Son œuvre est traduite dans plus de vingt langues.

Outre son travail de romancier, Javier Cercas est un collaborateur régulier de l'édition catalane et du supplément dominical du journal El País. C'est aussi un chroniqueur. Ses articles sont rassemblés dans Una buena temporada (1998) et Relatos reales (2000).

Œuvre

Romans

  • El móvil (1987), réédition Barcelone, Tusquets, 2003
  • El inquilino (1989), réédition Barcelone, Círculo de Lectores, 2002
  • El vientre de la ballena (Barcelone, Tusquets, 1997)
  • Soldados de Salamina (Barcelone, Tusquets, 2001)
  • La velocidad de la luz (Barcelone, Tusquets, 2005)
  • Anatomía de un instante (Barcelone, Mondadori, 2009) — Prix national de Narration 2010
  • Las leyes de la frontera (Barcelone, Mondadori, 2012) — Prix Méditerranée étranger 2014
  • El impostor (Barcelone, Literatura Random House, 2014)
  • El monarca de las sombras (2017)

Série Melchor Marín

  1. Terra Alta, 2019
  2. Independencia, 2021
  3. El castillo de Barbazul, 2022

Essais

  • La obra literaria de Gonzalo Suárez (Barcelone, Sirmio, 1993)
  • Àlbúm Galmes (2002), recueil d'études littéraires et de biographies dédié à Ponç Puigdevall
  • Diálogos de Salamina: un paseo por el cine y la literatura (2003), ouvrage dédié à David Trueba
  • El punto ciego (2016)

Chroniques, articles, préfaces, divers

  • Una buena temporada (1998)
  • Relatos reales (Barcelone, Tusquets, 2000)
  • La verdad de Agamenón. Crónicas, artículos y un cuento (Barcelone, Tusquets, 2006)
  • Felipe Alaiz, El arte de escribir sin arte (2012), préface de Javier Cercas

Adaptations cinématographiques

  • 2003 : Soldados de Salamina, film espagnol réalisé par David Trueba, adaptation du roman homonyme, avec Ariadna Gil
  • 2017 : El autor, film espagnol réalisé par Manuel Martín Cuenca, adaptation du roman Le mobile (El móvil), avec Javier Gutiérrez

Notes et références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Javier Cercas » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Articles connexes

  • Roman non fictionnel, faction (fact + fiction) ou novela testimonio
  • Littérature espagnole

Liens externes

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Source : Article Javier Cercas de Wikipédia

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