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Avis de lecteurs

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Otaku

 
Otaku. Source: Wikipedia

Otaku (おたく en hiragana, オタク en katakana, et dérivé du mot お宅 formé du kanji ) est un terme japonais (souvent utilisé à des fins péjoratives) désignant une personne qui consacre une grande partie de son temps à une activité d'intérieur. Il a donné comme dérivé « otome game » (jeu vidéo otome). Otaku est composé de la préposition honorifique « o » () et du substantif taku () signifiant « maison », « demeure », le « chez-soi ».

Description

À l'origine, cette expression n'avait pas le sens que l'on peut lui donner aujourd'hui : otaku, en japonais, c'est « votre maison » et donc, par extension, une façon polie de vouvoyer son interlocuteur. Il semblerait que cette tournure ait été très prisée parmi les amateurs d'animation et de manga et, par extension, que le sens du terme ait évolué pour désigner aujourd'hui toute personne se consacrant à un passe-temps, le plus souvent fait en intérieur — le terme a, par la suite, acquis une connotation méliorative. Il désigne aujourd'hui (du moins au Japon) une personne simplement fanatique de culture japonaise contemporaine, notamment dans les domaines du manga, de l'animation et des jeux vidéo, qui se replie sur elle-même et ne vit plus que pour une passion : poupée, culte d'une « idole » (chanteur, acteur), informatique, jeu vidéo, etc.

En japonais, la graphie permet de distinguer les deux emplois : お宅 (otaku), c'est « chez vous », alors que オタク (otaku), c'est le passionné monomaniaque dont il est question dans cet article. Bon nombre de personnes âgées, au Japon, ne connaissent d'ailleurs que le premier sens. Par ailleurs, dans le sens de monomaniaque, il s'utilise souvent avec un mot le précisant. Par exemple, un fan d’anime sera un anime otaku ou aniota, un fan d’idol sera un wota, un otaku malsain sera un kimo-ota (pour kimoi otaku, kimoi signifiant répugnant ou obscène, lui-même pour kimochi warui otaku).

Un terme plus récent commence à s'imposer pour décrire une personne qui reste cloîtrée chez elle, celui de hikikomori. Ce mot fut popularisé en France par la série Bienvenue à NHK qui décrit avec humour et réalisme les différents aspects qui caractérisent ces individus. Mais le terme otaku reste largement usité même s'il a évolué. Au XXIe siècle, ce terme décrit toujours un individu obsédé par une passion exclusive qui lui sert de rempart face à une société qu'il refuse, mais sans pour autant être enfermé chez lui et coupé de toute relation sociale comme le serait un hikikomori.

En effet, le développement des nouveaux moyens de communication a contribué à développer une véritable communauté otaku qu'il est fréquent de voir se réunir physiquement au sein de clubs ou d'associations, voire organiser des manifestations de promotion de leur passion. Ces groupes sont d'ailleurs devenus de véritables acteurs économiques au poids considérable.

Au départ, l’otaku était considéré par les Japonais comme un inadapté. Depuis la création du Studio Gainax (Neon Genesis Evangelion…), composé exclusivement d’otaku, ce point de vue tend à évoluer. Ce studio a d'ailleurs réalisé deux OAV ayant pour héros des otaku : Otaku no Video, suivi de More Otaku no Video. Au début des années 2000, Genshiken ainsi que Otakus in Love, Densha otoko, NHK ni yōkoso! et Lucky☆Star abordaient également le sujet. Otaku girls (KONJOH natsumi) est un nouveau manga sorti qui aborde ce sujet avec humour.

En raison de l'évolution sociale à travers les années de la communauté des passionnés de culture nippone, la majorité d'entre eux se considèrent désormais comme des otaku en définissant ce terme par toute personne passionnée uniquement de japanimation, de mangas ou du Japon sans les connotations d'isolation sociale.

Deux définitions du terme « otaku » subsistent donc actuellement : l'ancienne, péjorative, et la nouvelle, née du progrès social.

En 2006, Takuro Morinaga a estimé le marché global des otakus entre 26 milliards et 34 milliards de dollars

Bibliographie et filmographie

  • Otaku : fils de l'Empire du virtuel, documentaire réalisé par Jean-Jacques Beineix et Jackie Bastide, diffusé en 1994 sur France 2, abordant le thème de ce type de personnalité sociale alors émergente au Japon. Disponible en DVD sous le titre Jean-Jacques Beinex, le cinéma du réel édité par Warner Home Video en 2006. La version présente sur le DVD est une version longue de 164 minutes, qui présente beaucoup de séquences inédites, coupées au montage à l'époque pour les besoins du format de l'émission Envoyé Spécial diffusée sur France 2.
  • Otaku, les enfants du virtuel, d'Étienne Barral, publié en 1999, l'envers et l'enfer des jeux vus à travers les jeunes s'enfermant dans leur monde virtuel à force de jouer. (ISBN 2-290-31205-3).
  • Nicolas Oliveri, Cyberdépendances. Une étude comparative France-Japon, Paris, L'Harmattan, .

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Akiba-kei, style des otaku d'Akihabara
  • Geek
  • Hikikomori
  • Neet
  • Nerd
  • Nolife
  • Reki-jo (femmes japonaises fans d'études historiques, de l'histoire japonaise)

Liens externes

  • Nicolas Oliveri, « Le phénomène japonais otaku », sur www.persee.fr, (consulté le ).
  • « Le geek et l’otaku », sur www.denshift.com (consulté le ).
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Source : Article Otaku de Wikipédia

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