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Avis de lecteurs

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Philipp

 
Philipp. Source: Wikipedia

Philipp Etter, né le à Menzingen, mort le à Berne, est une personnalité politique suisse. Membre du Parti conservateur populaire, il est conseiller fédéral de 1934 à 1959.

Biographie

Philipp Etter est né le à Menzingen. Il étudie à l'école cantonale de Zoug puis au couvent d'Einsiedeln. En 1917, il achève sa licence de droit à l'université de Zurich. Il est docteur ès sciences politiques et sociales, honoris causa. En 1912, il devient rédacteur en chef des Zuger Nachrichten. En 1918, il épouse Maria Hegglin (1893-1972), qui lui donnera dix enfants.

Parcours politique

Membre du Parti conservateur populaire, il commence sa carrière politique à l'âge de 26 ans, en étant élu juge d'Instruction par le Conseil d'État zougois. En 1918, il est élu au Grand Conseil du canton de Zoug puis, en 1922, il est élu conseiller d'État et prend la responsabilité du Département de l'instruction publique et des affaires militaires. En 1930, il est élu au Conseil des États où il siégera de 1930 à 1934.

Après son retrait du Conseil fédéral, il continue de résider à Berne où il décède le des suites d'une brève maladie.

Ministre de l'intérieur

Philipp Etter est élu au Conseil fédéral le dès le premier tour avec 115 voix (55e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]). Il succède à Albert Meyer à la tête du Département fédéral de l'intérieur le .

L'initiateur de la défense spirituelle

Durant la première partie de son mandat, il se consacre principalement à la défense nationale spirituelle, symbolisée par la création des fondations Pro Helvetia et Armée et Foyer, à l'impulsion donnée au cinéma suisse, à la reconnaissance du romanche comme quatrième langue nationale en votation populaire le et à l’Exposition nationale de 1939. Il est élu vice-président pour l'année 1938 et président de la Confédération pour l'année 1939.

La deuxième partie de son mandat a lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il adopte face au IIIe Reich une attitude prudente et souscrit aux idées du conseiller fédéral Pilet-Golaz [réf. nécessaire]. En 1942, alors qu'il est président de la Confédération, il refuse de dénoncer publiquement l'extermination des juifs en Allemagne afin, selon lui, de protéger la Croix-Rouge suisse [réf. nécessaire].

L'après-guerre

Durant la troisième partie de son mandat, il se consacre à la réorganisation économique et sociale d'après-guerre, à l'extension de l'École polytechnique fédérale, à la création du Fonds national suisse de la recherche scientifique et à l'extension du réseau des routes nationales (autoroutes). En 1954, l'Office fédéral des assurances sociales est rattaché au Département fédéral de l’intérieur. Sous la direction du conseiller fédéral, l'AVS est étendue et l'assurance-invalidité (AI) est créée. Il est président de la Confédération en 1947 et en 1953 ; en 1957 la fonction lui est également proposée, mais il la refuse en annonçant son retrait prochain. Sa longue présence au sein du Conseil fédéral, 25 ans, lui vaut de se voir décerner par le carnaval de Bâle le surnom d’Éternel.

Notes et références

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publique :
    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
    • Parlement suisse
  • Informations sur Philipp Etter avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
  • Urs Altermatt, Le Conseil fédéral : Dictionnaire biographique des cent premiers conseillers fédéraux, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 672 p. [détail des éditions] (présentation en ligne)
  • Discours du Président de la Confédération Philipp Etter à l'occasion de l'éclatement de la seconde Guerre mondiale
  • Discours de Pilet-Golaz du 25 juin 1940 dont Philipp Etter donna la version allemande et Enrico Celio la version italienne
  • « Philipp Etter », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses
  • Philipp Etter dans l’Histoire de la sécurité sociale en Suisse
  • Portail de la politique suisse
  • Portail de la Suisse centrale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale

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Source : Article Philipp de Wikipédia

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