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Avis de lecteurs

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Leconte de l'Isle

 
Leconte de l'Isle. Source: Wikipedia

Charles Marie René Leconte de Lisle, dit Leconte de Lisle, est un poète français, né le à Saint-Paul sur l'île de la Réunion et mort le à Voisins (Louveciennes) .

Leconte de Lisle est le nom de famille du poète qu'il adopte comme nom de plume, sans mentionner ses prénoms. Ce choix a été repris dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondance, ainsi que dans les anthologies et dans la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés. C’est ce nom qui est utilisé dans la suite de l’article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était : « Charles ».

Leconte de Lisle passe son enfance sur l'île de la Réunion ainsi qu'en Bretagne. En 1845, il se fixe à Paris. Après quelques velléités d’actions politiques lors des événements de 1848, il y renonce et se consacre entièrement à la poésie.

Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, qui sont Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens : Homère, Hésiode, les tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, Euripide), Théocrite, Biôn, Moskhos, Tyrtée, Horace, et bien d'autres.

Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien ou, tout au moins, comme le maître de nombreux jeunes poètes de cette époque, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération — entre la période romantique et le symbolisme — regroupés sous le terme de parnassiens à partir de l'année 1866.

L’Empire lui assure une pension et le décore. La République l’attache à la bibliothèque du Sénat, dont il devient sous-bibliothécaire en 1872, mais aussi le nomme officier de la Légion d’honneur en 1883.

En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, où il n'eut que les voix de Victor Hugo et d'Auguste Barbier, Leconte de Lisle est élu au fauteuil de Victor Hugo. Il y est reçu par Alexandre Dumas fils le .

Biographie

Galerie

Portraits de Leconte de Lisle

Monuments

Chronologie

Enfance de Leconte de Lisle

Idées

Idées littéraires

Le choix de certains thèmes et leurs traitements par Leconte de Lisle le relient au romantisme, notamment : la description de la nature sauvage (couleur, exotisme, animaux, …), les sujets historiques et mythologiques, le goût de la liberté dans la fantaisie, l’énergie.

Mais, amplifiant l’impulsion donnée par Théophile Gautier avec son culte de l’Art pour l’Art et par Théodore de Banville, Leconte de Lisle rompt avec ce mouvement et défend une doctrine nouvelle — celle qui va servir de modèle aux parnassiens — caractérisée par quelques principes : la poésie doit rester impersonnelle (le poète ne doit pas chanter son ego) ; le poète doit privilégier le travail de la forme plutôt que se laisser aller à sa seule inspiration débridée. Il doit viser la beauté, dont l’antiquité (grecque, hindoue, nordique, etc.) fournit les modèles absolus ; par opposition aux sentiments, la science, guidée par la raison, constitue un champ d’expression infini. Le poète ne doit pas s’impliquer dans la vie moderne.

Idées philosophiques

[Cette section est un extrait de J. Calvet, Manuel illustré d'histoire de la littérature française, J. de Gigord, 13e édition, 1946, p. 715.]

À l’Antiquité grecque et à l’Inde, Leconte de Lisle ne demandait pas seulement des mythes pour ses rêves et des images pour sa poésie : il y cherchait aussi des idées. Voué au culte de la Beauté, il estime qu’elle n'a été aimée et réalisée que par le paganisme grec et que le christianisme en a détruit le culte. De là cette haine contre l’Église, les papes et les rois, dont il emprunte l’expression, en l'amplifiant, à Victor Hugo et à Flaubert. Pour le monde moderne, fermé au sens de la beauté, il n’a pas assez de sarcasmes. Ne trouvant partout que déception et douleur, il va chercher dans l’Inde la philosophie consolatrice : c’est le nirvana, l’écoulement et l’anéantissement de l’être ; tout est vain, tout est illusion, même la vie, il n’y a qu’une réalité, le calme du néant où la mort nous précipitera en nous guérissant de la fièvre d'avoir été. La poésie est une distraction, et elle nous prépare à accepter et à souhaiter le néant.

Œuvres

Poésie

L'apport littéraire essentiel de Leconte de Lisle est constitué par les trois recueils de poésie qu'il a destinés à la publication, tels que mentionnés dans le tableau suivant. Compte tenu du nombre d'éditions et d'évolutions que ces recueils ont connues de son vivant, ce tableau précise pour chacun d'eux les éditions les plus significatives :

  • la première édition, en raison du rôle qu’elle a joué dans l’histoire littéraire ;
  • la dernière édition composée par lui, appelée de ce fait « édition de référence ».

En dehors de ces trois recueils, il existe des poèmes, publiés de son vivant ou pas, qui ont fait l’objet de deux recueils posthumes dans la décennie qui a suivi sa disparition :

Pendant près d’un siècle et demi, la structure adoptée pour la publication des poésies complètes de Leconte de Lisle a été celle de l’éditeur Alphonse Lemerre, en quatre volumes, constitués entre 1872 et 1895 : Poèmes antiques, Poèmes barbares, Poèmes tragiques, Derniers Poèmes.

En 2011, Edgard Pich, dans son édition critique nouvelle, a mis en évidence qu’entre 1837 et 1847, Leconte de Lisle avait constitué sans les publier quatre recueils de poésie : Essais poétiques de Ch. Leconte de Lisle ; Cœur et âme ; Odes à la France ; Hypatie.

Les poèmes de Leconte de Lisle sont sur wikisource.

Liste des œuvres

Outre la poésie qui constitue l'essentiel de son œuvre, Leconte de Lisle a écrit des pièces de théâtre, des traductions d'auteurs anciens, des manifestes, des récits en prose, des œuvres polémiques, des notices, des discours, des préfaces, des pétitions. La liste suivante répartit les œuvres connues de Leconte de Lisle selon ces catégories et, à l'intérieur de chaque catégorie, les range par ordre chronologique de publication. Pour certaines œuvres, les dates des rééditions parues avant 1900 sont aussi mentionnées. Une partie importante des œuvres est disponible sur wikisource.

Les deux œuvres suivantes sont mentionnées séparément, car elles posent problème :

  • 1854. Épître au Czar, au sujet des lieux saints adressée à S. M. Nicolas Ier, par Le Cte de Lisle, Paris, chez Ledoyen, in-8, IX-63 p. Cette œuvre est attribuée à Leconte de Lisle dans l'ouvrage collectif Le premier siècle de l'Institut de France, sous la direction du comte de Franqueville (1895). En réalité, ce comte de Lisle a écrit, p. 30 de son œuvre, qu’il était « propriétaire et rédacteur en chef du journal La France, qu’il avait fondé dans les intérêts monarchiques et religieux de l’Europe ». Il n’a donc rien à voir avec le poète.
  • 1873. Grand Dictionnaire de cuisine d'Alexandre Dumas. La contribution de Leconte de Lisle est inconnue. En , Dumas remet son manuscrit à l'éditeur Alphonse Lemerre. Il ne le verra pas publié : il meurt le de la même année. Après la guerre et la Commune, Lemerre confie à Leconte de Lisle et au jeune Anatole France la direction éditoriale de l'ouvrage, qui paraît en 1873. Ce sont d'ailleurs vraisemblablement ces deux écrivains qui ont signé L.T. l'avant-propos « Alexandre Dumas et le Grand Dictionnaire de cuisine », L. pour Leconte de Lisle et T. pour Thibault, le vrai nom de France. À l'appui supplémentaire de cette hypothèse, l'hommage appuyé à Baudelaire, qu'admiraient tant les poètes parnassiens. On doit peut-être à Leconte de Lisle la part importante qui y est donnée aux épices et aux recettes exotiques.


Correspondance

Répertoires

La correspondance de Leconte de Lisle a fait l'objet de répertoires :

  • Irving Putter, La dernière illusion de Leconte de Lisle, Librairie Droz - Genève, 1968, appendice A, p. 166-170. Il s'agit d'un répertoire des principaux ouvrages contenant des lettres de Leconte de Lisle.
  • Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich, IV, Œuvres diverses, Société d'édition « Les Belles Lettres », 1978, p. 576-596.

Sélection d'ouvrages

  • 1902. Lettres à Julien Rouffet ; Texte sur wikisource
  • 1968. Lettres à Émilie Leforestier
  • 1894. Lettres à Jules Huret, à l'occasion du différend de Leconte de Lisle avec Anatole France en 1891 ; les lettres figurent en appendice de : Jules Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1894, p. 439-442 ; texte sur wikisource
  • 1927. Lettre à Gustave Flaubert.
  • 1933. Lettres échangées avec Jean Marras
  • 2004. Correspondance entre Leconte de Lisle et Franz Servais
  • 2004. Lettres à José-Maria de Heredia

Entrevues

  • Le Télégraphe, , La succession de Victor Hugo à l'Académie Française. Chez M. Leconte de Lisle.
  • Le Matin, , Leconte de Lisle ; Texte sur Gallica
  • Gazette anecdotique, , p. 235, [Shakespeare]
  • L'Écho de Paris, , Enquête sur l'évolution littéraire, article signé Jules Huret, p. 2 ; journal sur Gallica ; article repris dans Jules Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1894, p. 278-286 ; texte sur wikisource
  • Le Journal, , Une statue à Baudelaire - Chez M. Leconte de Lisle.
  • Le Rappel, , Chez M. Leconte de Lisle — La santé du poète — Au dîner celtique — Les chances de M. Zola — Les décadents. Article signé Noël Amaudru. texte de l’article sur Gallica.
  • Le Gaulois, , Interview-Express ; texte sur Gallica
  • L'Éclair, , Le sort d'une tête - Comment devrait être composée la commission des grâces.

Sources

Éditions modernes des œuvres de Leconte de Lisle

Les éditions des œuvres ou poésies complètes sont, selon l'ordre chronologique inverse de leur publication :

  • 2011-2015. Leconte de Lisle, Œuvres complètes, édition critique par Edgard Pich, collection « Textes de littérature moderne et contemporaine », Paris, Honoré Champion éditeur, en cinq tomes, n’incluant pas les traductions. Les tomes I à IV sont reliés et le tome V est broché :
    • Tome I : L'Œuvre romantique (1837-1847), 2011. (ISBN 978-2-7453-2157-2)
    • Tome II : Poèmes antiques (1837-1848), 2011. (ISBN 978-2-7453-2238-8)
    • Tome III : Poèmes barbares, 2012. (ISBN 978-2-7453-2399-6)
    • Tome IV : Poèmes tragiques, Les Érinnyes, Derniers Poèmes, L'Apollonide, 2014. (ISBN 978-2-7453-2631-7)
    • Tome V : Œuvres en prose (1852-1894), 2015. (ISBN 978-2-7453-2835-9)
  • 2011. Leconte de Lisle, Œuvres complètes, édition critique publiée par Vincent Vivès, Classiques Garnier, collection « Bibliothèque du XIXe siècle » sous la direction de Pierre Glaudes et Paolo Tortonese, no 11, série Leconte de Lisle dirigée par Didier Alexandre, en onze tomes, incluant les traductions :
    • Tome I : Poèmes antiques, 2011. (ISBN 978-2-8124-0304-0)
    • Tome II à XI : à paraître ? (Le projet semble avoir été abandonné.)
  • 1976-1978. Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich, publiée par la Société d'édition « Les Belles Lettres », en quatre tomes :
    • Tome I : Poèmes antiques, 1977.
    • Tome II : Poèmes barbares, 1976.
    • Tome III : Poèmes tragiques - Derniers Poèmes, 1977.
    • Tome IV : Œuvres diverses, 1978.
      Pour compléter cette édition, signalons qu’Edgard Pich avait déjà rassemblé un certain nombre de textes de Leconte de Lisle :
    • Articles, Préfaces. Discours, textes recueillis, présentés et annotés par Edgard Pich, Les Belles Lettres, 1971.
  • 1927-1928. Poésies complètes de Leconte de Lisle, texte définitif avec notes et variantes [de Jacques Madeleine et Eugène Vallée, mentionnés tome IV, p. 228], eaux-fortes de Maurice de Becque, Lemerre, en quatre tomes :
    • Tome I : Poèmes antiques, 1927.
    • Tome II : Poèmes barbares, 1927.
    • Tome III : Poèmes tragiques. - Les Érinnyes. - L'Apollonide, 1928.
    • Tome IV : Derniers poèmes, La Passion, Pièces diverses, Notes et variantes, 1928.

En format de poche, il existe une édition de deux recueils, présentée, établie et annotée par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, collection « Poésie » :

  • 1985. Poèmes barbares, collection « Poésie » no 202 ;
  • 1994. Poèmes antiques, collection « Poésie » no 279.

Depuis 2000 :

  • 2001, éditions Paléo : Homère : Hymnes, La Batrakhomyomakhie, Épigrammes.
  • 2007, éditions Omnibus : Mourir pour Troie, Eschyle, Sophocle, Euripide. Édition établie par Annie Collognat-Barès.
  • 2009, éditions Bibliobazaar : Poèmes Barbares ; Poèmes Tragiques ; Catéchisme populaire républicain.
  • 2009, éditions Kessinger Publishing : Catéchisme populaire républicain ; Le Sacre de Paris ; Homère : Odyssée ; Eschyle ; Histoire populaire du Christianisme.
  • 2009, éditions Pocket classiques : Homère : Odyssée, préface de Paul Wathelet ; Homère : Iliade, préface d'Odile Mortier-Waldschmidt, commentaires d'Annie Collognat-Barès.
  • 2010, éditions Bibliobazaar : Poëmes et poésies ; Discours de réception de Leconte de Lisle et réponse d'Alexandre Dumas fils.
  • 2010, éditions Kessinger Publishing : Premières poésies et lettres intimes
  • 2010, éditions Nabu Press : Poèmes antiques ; Poèmes barbares ; Poèmes tragiques ; Derniers Poèmes. La Passion. L'Apollonide. Poètes contemporains ; Euripide ; Homère : Odyssée ; Catéchisme populaire républicain ; Discours de réception à l'Académie française ; Sophocle ; Poèmes et poésies ; Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques ; Histoire populaire de la Révolution française ; Eschyle ; Le Sacre de Paris.

Ouvrages sur la vie de Leconte de Lisle

Témoignages directs

  • Théodore de Banville, Camées parisiens, troisième et dernière série, « Petite bibliothèque des curieux », Paris, chez René Pincebourde, 1873 ; quatrième douzaine, ch. I, Leconte de Lisle, p. 115. Texte sur wikisource
  • Léon Barracand :
    • Leconte de Lisle, Revue bleue, , p. 97-101. Texte sur wikisource
    • Souvenirs d’un homme de lettres, in Revue des deux mondes, et . Texte sur wikisource
  • Jules Breton, Un peintre paysan, Alphonse Lemerre, 1896, p. 187-196 ; texte sur wikisource.
  • Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Nouvelle Librairie Nationale, 1920, pages 54–56. texte sur wikisource.
  • Jean Dornis
    • Leconte de Lisle intime, 1895 ; texte sur wikisource
    • Essai sur Leconte de Lisle, 1909 ; texte sur wikisource
  • Henry Houssaye, Discours de réception à l'Académie française, avec l'éloge de Leconte de Lisle, prononcé le . Texte sur wikisource
  • José Maria de Heredia, Léon Bourgeois, Sully Prudhomme, etc., Discours prononcés et poème lu lors de l’inauguration du monument de Denys Puech érigé « à Leconte de Lisle » au jardin du Luxembourg, le , Le Temps,  ; texte sur Gallica
  • Jacques-Vincent, Un salon parisien d'avant-guerre, Éditions Jules Tallandier, 1929, ch. 1 à 3, Période : 1892-1894.
  • Jules Massenet, Mes souvenirs, 1848-1912, Pierre Lafitte & Cie, 1912, chapitre IX, Au lendemain de la guerre. Texte sur wikisource.
  • Jean Moréas, Feuillets, Éditions de la Plume, 1902, ch. I, « Leconte de Lisle », p. 7-13. Texte sur IA
  • Adolphe Racot, Portraits d’aujourd’hui, À la librairie illustrée, 1887 ; ch. Leconte de Lisle, p. 113-124. Texte sur Gallica
  • Henri de Régnier
    • Portraits et souvenirs, Mercure de France, 1913, chapitre « Au Luxembourg », p. 51-59. texte sur IA
    • Proses datées, Mercure de France, 1925, ch. 1, p. 5-20.
    • Nos rencontres, Mercure de France, 1931, chapitre « Louis Ménard et Leconte de Lisle », p. 215-228 ; texte sur Gallica.
  • Louis Tiercelin, Bretons de Lettres, Honoré Champion, 1905 ; ch. 1 « Leconte de Lisle étudiant (1837-1843) », p. 1-158. Texte sur wikisource
  • Paul Verlaine, Souvenirs sur Leconte de Lisle, Le Journal, .
  • Henri Welschinger, Leconte de Lisle bibliothécaire, Journal des débats,  ; Texte sur wikisource.

Autres documents

  • Marius-Ary Leblond, Leconte de Lisle, essai sur le génie créole, Mercure de France, 1906. Texte sur wikisource
  • Fernand Calmettes, Un demi-siècle littéraire, Leconte de Lisle et ses amis, Plon, s.d. Texte sur wikisource
  • Edmond Estève, Leconte de Lisle, l'homme et l'œuvre, Boivin & Cie, s.d. ; Texte sur wikisource
  • Jean-Paul Sartre, L'Idiot de la famille. Gustave Flaubert de 1821 à 1857, Gallimard, 1972, éd. revue et complétée 1988, tome 3, livre I. La névrose objective, 5. Névrose et prophétie, p. 338-440.
  • Jean Mistler, Sous la Coupole, Bernard Grasset, 1981. Le chapitre consacré à Leconte de Lisle reprend, en treize pages, un discours prononcé à la Bibliothèque nationale le .
  • Henri Cornu, Charles Marie Leconte de Lisle. Bourbon et Marie-Élixène, Azalées Éditions & Musée de Villèle, 1995, (ISBN 2-908127-39-3).
  • Caroline De Mulder, Leconte de Lisle, entre utopie et république, Éditions Rodopi B.V. Amsterdam-New York, 2005, (ISBN 90-420-1657-4)

Biographie de référence

  • Christophe Carrère, Leconte de Lisle ou la Passion du beau, Fayard, 2009. (ISBN 978-2-213-63451-7).

Études de l'œuvre de Leconte de Lisle

Critiques contemporaines de Leconte de Lisle

Le tableau suivant inclut la plupart des critiques retenues par Catulle Mendès, dans l'article consacré à Leconte de Lisle dans son Rapport sur le Mouvement poétique français de 1867 à 1900, Imprimerie nationale, 1902, p. 162-166 (voir le texte de l'article et les extraits des critiques sur Gallica).

À signaler également la monographie suivante que Paul Verlaine a consacrée à Leconte de Lisle :

Études classiques

Citons, parmi les auteurs d'études parues entre 1895 et 1944 :

  • P.V. Delaporte,
  • Jean Dornis,
  • Pierre Flottes,
  • Joseph Vianey.

Études modernes

Citons parmi les études parues depuis 1945 :

  • Irving Putter 1951-54-61
  • Jules-Marie Priou, 1966
  • Edgard Pich, 1975
  • Robert Sabatier, 1977

Divers

Lieux où Leconte de Lisle a vécu

Au total, en dehors de son île natale et de la métropole, ses voyages l'auront amené à voir l’Île Maurice, Le Cap et l'Île Sainte-Hélène. Cela laisse peu de place à des « voyages en Orient » évoqués parfois. Ils ont probablement été inventés, peut-être sur la base de déclarations de Leconte de Lisle lui-même.

Iconographie de Leconte de Lisle

  • Des photographies sont disponibles sur le site de la BNF : se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.
  • Portrait, par Jean-François Millet.
  • Portrait, par Jobbé-Duval, 1850 ; reproduction dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, p. 176A sur wikisource
  • Gravure-caricature d'Étienne Carjat. Dans J.-M. Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. 25.
  • Portrait, par Rajon, pour Poèmes antiques, 1874. Dans J.-M. Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. 26.
  • Portrait, par F. A. Cazals. Dans J.-M. Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. 31.
  • Dessin, par Maurice Ray. En frontispice des Poèmes antiques, Société des Amis du Livre, 1908.
  • Photographies, par Nadar : sur Gallica 1, 2, 3, 4.
  • Photographie de la collection Félix Potin, par Boyer : exemplaire au musée d’Orsay.
  • Photographie, par Carjat, 1857 ; reproduction en frontispice de : Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, 1909, sur wikisource
  • Photographie, du studio Eugène Piriou, . Reproduction dans : Malou Haine, L’Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais.
  • Dessin, par E. Giraudat, après 1886. Reproduction dans : Malou Haine, L’Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais.
  • Tableau Chez Alphonse Lemerre, à Ville-d'Avray, par Paul Chabas. Ce tableau représente de nombreux parnassiens, dont Leconte de Lisle, dans la propriété de l'éditeur. Il a été exposé au salon de 1895.
  • Quatre eaux-fortes, par Maurice de Becque. En frontispice des 4 tomes de l'édition Lemerre, 1927-28.
  • Photographie, par Émile Perray. En frontispice de : Pierre Flottes, Le Poète Leconte de Lisle - Documents inédits, 1929.
  • Deux croquis, par Paul Verlaine.
  • Portrait, par Jacques-Léonard Blanquer, 1885.
  • Dessin de Jules Breton, 1885 ; reproduction dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, 1909, p. 272A, sur wikisource.
  • Dessin de M. Reichan. Paris. - Une séance de réception à l'Académie française, dessiné d'après nature par M. Reichan, lors de la réception de M. le Comte de L'Isle [sic], journal hebdomadaire Le Monde illustré, n° 1655, , lien vers Gallica, p. 380-381.
  • Portrait de Benjamin Constant, 1888 ; reproduction dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, 1909, p. 320A, sur wikisource.
  • Henri Mairet, Panorama du siècle, album de 110 photos ; voir planche 26 recto : Leconte de Lisle, 1889
Timbre
  • Un timbre, émis par la Poste en 1978, dans le groupe « Personnages célèbres 1978 ».

Sources des poèmes

Joseph Vianey a établi les principales sources utilisées par Leconte de Lisle. La liste est la suivante.

Poèmes indiens
  • Le Maha-Bharata, traduit par Hippolyte Fauche, Paris, Durand, 1865, texte du Mahâ-Bhârata sur wikisource
  • Victor Henry, Les Littératures de l’Inde ; édition 1904 en ligne sur Gallica
  • Valmiky, Ramayana, traduit du sanskrit par Hippolyte Fauche, Paris, Franck, 1854 ; texte sur wikisource
  • Rig-Véda ou livre des Hymnes, traduit du sanskrit par Alexandre Langlois, 4 vol., Paris, F. Didot, 1848-51 ; édition 1870 en ligne sur wikisource
  • Le Bhâgavata Purâna ou Histoire politique de Krichna, traduit et publié par Eugène Burnouf, Paris, Imprimerie royale, 1840-47, texte sur wikisource : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4
  • Jules Lacroix de Marlès, Histoire générale de l’Inde ancienne et moderne, depuis l’an 2000 avant J.C. jusqu'à nos jours, Paris Emler frères, vol. 1/6, appendice no II, Naissance, mariage et aventures de Nour-Mahal, page 177-189, texte sur wikisource.
Poème égyptien
  • Gaston Maspero, Études de mythologie et d’archéologie égyptiennes, en ligne sur Gallica : 1 2 3 4 5 6 7 8
  • Gaston Maspero, Les Contes populaires de l’Égypte ancienne, en ligne sur wikisource : édition 1882 sur wikisource
  • Gaston Maspero, Histoire ancienne des peuples de l’Orient, en ligne sur Gallica : 11e édition revue 1912
Poèmes scandinaves
  • Xavier Marmier, Chants populaires de Nord (Islande, Danemark, Suède, Norvège, Feroe, Finlande), Paris, Charpentier, 1842
  • La Saga des Nibelungen dans les Eddas, traduction précédée d’une étude sur la formation des épopées nationales, par E. de Laveleye, Paris, Librairie internationale, A. Lacroix, Verbrœckhoven et Cie, 1866, texte sur Gallica
  • J.- J. Ampère, Littérature et Voyages, Allemagne et Scandinavie, Paris, Poulin, 1833
  • A.-F. Ozanam, Les Germains avant le Christianisme, Paris, Lecoffre, 1847. œuvres complètes, tome 3, édition 3, 1861, sur Gallica.
  • Xavier Marmier, Lettres sur l’Islande, Paris, Bonnaire, 1837
  • Paul-Henri Mallet, Histoire de Dannemarc, 3 tomes, 1768 ; tome 3 sur Gallica
Poèmes finnois
  • Léouzon Le Duc, La Finlande, son histoire primitive, sa mythologie, sa poésie épique, avec la traduction complète de sa grande épopée le Kalewala, son génie national, sa condition politique et sociale depuis la conquête russe, 2 vol., Paris, Labitte, 1845, sur Internet Archives
  • Xavier Marmier, De la poésie finlandaise, Revue des deux Mondes, , texte en ligne sur wikisource
Poèmes celtiques
  • Vicomte Théodore Hersart de La Villemarqué, Poèmes des bardes bretons du VIe siècle traduits pour la première fois avec le texte en regard revu sur les plus anciens manuscrits, Paris, Renouard, 1850
  • Robert Burns, Poésies complètes, traduites de l’écossais par M. Léon de Wailly, Paris, Delahays, 1843
Poèmes espagnols
  • M. de Marlès, Histoire de la domination des Arabes en Espagne et en Portugal, rédigée sur l’Histoire traduite de l’arabe en espagnol par M. Joseph Condé, 3 vol., Paris, Alexis Eymery, 1825. Texte en ligne sur Gallica : tome 1er, tome 2, tome 3
  • Louis Viardot, Essai sur les Arabes d’Espagne, 2 vol., Paris, 1833
  • Damas-Hinard, Romancero général, ou Recueil des Chants populaires de l’Espagne, traduction complète, Paris, Charpentier, 1844
Poèmes sur le nouveau monde
  • J.-A. Moerenhout, Voyages aux îles du Grand Océan, 2 vol., Paris, Arthus Bertrand, 1837
  • Armand de Quatrefages, Les Polynésiens et leurs migrations, Revue des deux Mondes, 1er et , texte en ligne sur wikisource
  • Goussin, Du dialecte de Tahiti, de celui des îles Marquises, et, en général, de la langue polynésienne, Paris, Didot, 1863
  • Abbé Em. Domenech, Voyage pittoresque dans les Grands Déserts du Nouveau Monde, Paris, Morizot, s.d. (1860 ?)

Reconnaissance de Leconte de Lisle

Reconnaissance par ses pairs

Sans chercher à exercer des fonctions d’administrateur ou de coordonnateur de mouvement littéraire, Leconte de Lisle exerça une autorité naturelle sur les poètes de son époque, qui furent nombreux à le reconnaître comme le « chef de file » du regroupement éditorial amorcé autour de lui au début des années 1860 et identifié à partir de 1866 sous le terme de « parnassiens », après la parution du premier Parnasse contemporain. Yann Mortelette (YM), dans son Histoire du Parnasse, chapitre La constitution du Parnasse. Stratégie de groupe et normalisation esthétique), relève les témoignages suivants de cette période :

  • 1862, le recueil Poésies barbares vient de sortir. [YM, p. 30] : « Pour les jeunes poètes, eux aussi méconnus et « encore dans la période de la lutte », Leconte de Lisle devient un modèle. » [YM, p. 38] : « La publication révèle Leconte de Lisle comme un maître autour duquel se réunir. Le poète n'est pas inconnu de la jeune génération. » [YM, p. 39] : « La publication suscite l'intérêt de la nouvelle génération pour Leconte de Lisle. Le succès du recueil est restreint, mais certains comptes rendus le signalent à l'attention des jeunes poètes… Leconte de Lisle commence à collaborer aux revues des jeunes poètes… Leconte de Lisle prend conscience de l'intérêt que les jeunes poètes lui vouent et décide d'en tirer parti. »
  • 1863. [YM, p. 39] : « À partir de 1863, il les accueille dans son salon, parmi ses amis. À leurs yeux, il représente le maître qu'ils attendaient. » [YM, p. 41] : « Le salon de Leconte de Lisle s'ouvre à la nouvelle génération en plusieurs étapes […] d'abord Heredia, … Sully Prudhomme, … des Essarts,… Catulle Mendès, … » [YM, p. 42] : « …Coppée, Villiers,… Glatigny, Mérat, Valade,… Jules Andrieu, Verlaine, Ricard, Lafenestre, André Lemoyne »
  • 1864. [YM, p. 45] : « Les conseils de Leconte de Lisle encouragent les débutants à persévérer dans la voie de l'art pur : son influence marque presque tous les recueils de cette époque. »
  • 1865. [YM, p. 54] : « Toutefois, Leconte de Lisle est conscient de la nécessité de mettre en valeur le mouvement qui s'est créé autour de lui. L'idée de lectures publiques de poèmes se fait jour, sur le modèle des lectures de poèmes qui ont lieu dans le cadre privé du salon de Leconte de Lisle. » « Les principaux arguments que Mendès utilise pour convaincre Baudelaire sont la supervision du projet par Leconte de Lisle »
  • 1866. [YM, p. 43] : « Ce que nous devons tous à Leconte de Lisle pour la conscience d'expression, la fierté des vers et [...] la noblesse de la pensée est incalculable, écrit Sully Prudhomme à Coppée le . La doctrine et la pratique de Leconte de Lisle assurent la cohésion théorique des jeunes poètes. Elles influencent fortement […] des poètes comme Verlaine ou Villiers. Leconte de Lisle utilise son rôle directeur pour consolider sa propre réputation. À propos de Mendès, Calmettes écrit : « Dans le contrat d'appui qui dès le début de leurs relations l'unit à Leconte de Lisle, ce qui devait être un honneur pour l'un pouvait devenir un avantage pour l'autre. » Il ajoute que les fidèles de Leconte de Lisle « contribuèrent de toute la vigueur de leur jeunesse à l'élever sur le pavois des maîtres ». »

Jules Huret (Enquête sur l’évolution littéraire, 1891, [pages 310-311]) rapporte les propos de José-Maria de Heredia à propos des poètes symbolistes : « Et puis, voyons, est-ce une nécessité aussi, ce manque de vénération des jeunes gens à l’égard de leurs anciens, et cette absence totale de fraternité entre eux ? Cette lutte acharnée pour la gloire, et cette irrévérence pour les vieux maîtres, — que vous avez notées dans vos interviews, — ce sont les traits les plus caractéristiques de la jeunesse d’aujourd’hui.

Nous autres, au temps du Parnasse, je vous assure que nous n’étions pas ainsi. Nous nous aimions tous beaucoup ; tous les bonheurs qui sont arrivés à plusieurs d’entre nous : l’Académie, les distinctions, le succès, nous réjouissaient tous à la fois. Et je me rappelle avec quel plaisir nous nous rencontrions, boulevard des Invalides, chez notre grand ami fraternel Leconte de Lisle, où nous allions, le samedi, « comme les Musulmans vont à la Mecque ! » Le mot est de Coppée, et comme il est juste ! Leconte de Lisle ! Mais il nous a appris à tous à faire des vers ! et les conseils qu’il nous donnait ce n’était pas du tout pour que nous fassions des vers comme les siens, il se mettait dans la peau de chacun : « moi, à votre place, je mettrais ceci, je changerais cela. » Et gaiement, fraternellement ! Oui, nous devons tous le respecter, le vénérer, l’aimer comme il nous a aimés, d’une grande affection dévouée… […] Oui, pour nous tous, Coppée, Sully-Prudhomme, Mendès, Mallarmé, Silvestre, Cazalis, France, et tant d’autres, et pour moi le moindre, mais non le moins reconnaissant, ce grand poète a été un éducateur admirable, un maître excellent. Par son illustre exemple plus encore que par ses conseils, il nous a enseigné le respect de la noble langue française, l’amour désintéressé de la poésie. Nous lui devons la conscience de notre art. Aussi, tout ce que nous avons pu faire de bon doit-il être compté à l’actif de sa gloire… »

Leconte de Lisle et l'Académie française

Leconte de Lisle se porta deux fois candidat à l'Académie française. La première fois, en 1877, il n'obtint que deux voix, dont celle de Victor Hugo. Il se représenta à la succession de Victor Hugo en 1885, fut élu le et reçu sous la coupole en le par Alexandre Dumas fils. La boîte déroulante ci-dessous donne le détail des scrutins qui l'ont concerné.

Musique inspirée par des poèmes de Leconte de Lisle

Trois compositions ont été évoquées plus haut au titre du théâtre de Leconte de Lisle :

  • Ernest Chausson, Hélène, drame lyrique, en deux actes (op. 7, 1883-4).
  • Jules Massenet, Les Érinnyes,, musique de scène. Partition d’orchestre, Partition en ligne pour chant et piano
  • Franz Servais, L'Apollonide (Iõn), drame musical. Partition en ligne pour chant et piano. Livret sur wikisource.

Une œuvre orchestrale a été inspirée par un poème de Leconte de Lisle :

  • César Franck, Les Éolides, inspiré par le poème Les Éolides.

Par ailleurs, de nombreux musiciens ont écrit des mélodies sur des poèmes de Leconte de Lisle, parmi lesquels :

Tableau inspiré par des poèmes de Leconte de Lisle

Paul Gauguin a intitulé un tableau Poèmes barbares. Il l’a peint en 1896 lors de son second séjour en Polynésie, sous l’influence de la lecture du recueil de 1862 de Leconte de Lisle, qui contient le poème La Genèse polynésienne. Le tableau est exposé aux Harvard Art Museums à Cambridge (Massachusetts). Il représente une Polynésienne dont la posture combine des gestes chrétiens et bouddhistes, ainsi qu’un animal identifié à Ta'aroa, le dieu tahitien créateur de l’univers.

Éditions illustrées de Leconte de Lisle

Dans la liste suivante, les noms des illustrateurs figurent en gras.

  • Poésies complètes
    • Maurice de Becque, Paris, édition Lemerre en quatre tomes, 1927-1928, (voir plus haut). Tirage total 540 exemplaires (325 ex. num. sur vergé Lafuma, 125 Hollande Van Gelder, 10 Chine, 25 Japon, 15 Madagascar, 40 H.C.).
  • Poèmes antiques
    • Maurice Ray, Paris, Société des Amis des Livres, 1908 ; 30 eaux-fortes originales en noir dans le texte de Maurice Ray, gravées par Louis Muller, dont un frontispice ; grand in-8 en ff., imprimé par Draeger par les soins de R. Claude-Lafontaine, emboîtage d'éditeur. Tirage 110 ex. sur vélin.
  • Poèmes barbares
    • Léon Carré, Paris, imprimé pour Jean Borderel, 1911 ; vingt poèmes, 25 eaux-fortes originales, dont un frontispice et 24 vignettes in-texte, serpentes. In-4. Tirage 10 ex. sur vergé, H.C.
    • Raphaël Freida, Paris, Éditions A. Romagnol, 1914 ; 99 eaux-fortes originales dont 18 en pleine page gravées par Edmond-Jules Pennequin et imprimées en taille-douce par A. Porcabeuf. Tirage limité à 301 exemplaires numérotés. In-4 (19 x 28,5 cm), 426 pages.
    • Philippe Labèque, gravures originales sur cuivre, sans lieu, Aux dépens de soixante-dix-sept bibliophiles, sans date. In-Folio, couv. rempliée, sous chemise et cartonnage, 77 exemplaires sur Grand Vélin de Rives.
    • Maurice de Becque, Six Poèmes barbares illustrés de douze eaux-fortes dont six hors-texte, gravées en couleur au repérage, Paris, chez Maurice de Becque, 1925. lire en ligne sur Gallica. Tirage limité à 220 exemplaires (200 ex. numérotés 1 à 200 et 20 ex. hors commerce numérotés en chiffres romains) : no 1 (1 ex. sur japon ancien comprenant une triple suite de gravures), no 2 à 10 (9 ex. sur japon impérial comprenant une double suite de gravures), no 11 à 60 (50 ex. sur japon comprenant une suite en noir avec remarques), no 61 à 100 (40 ex. sur Madagascar comprenant une suite en noir avec remarques), no 101 à 200 (100 ex. sur pur fil lafuma).
    • Paul Jouve, Lausanne, Gonin, 1929 ; 30 compositions, en noir et en couleurs, gravées sur bois par Perrichon : 1 vignette de titre, 2 sur double page, 10 à pleine page, 17 in-texte. Tirage limité à 119 exemplaires
    • Odette Denis, Le Livre De Plantin, Paris 1948, in 4° en feuilles, 26 eaux fortes originales d'Odette Denis. Tirage limité à 205 exemplaires.
    • V. M. Vincent, Les Elfes, un vol. grand in-8°, br., 12 ff, Bordeaux, imprimerie René Samie, 1935.
  • Poèmes tragiques.
    • Hugues de Jouvancourt, Pantouns malais avec cinq eaux-fortes et six ornements, in-folio, Genève, Pierre Cailler, 1946.
  • Les Idylles de Théocrite
    • René Ménard et Jacques Beltrand, 25 gravures sur bois originales dont un frontispice de Ménard, 19 en têtes en couleurs, une vignette, un cul de lampe et 3 en têtes et bordures de Beltrand. Paris, Société du Livre d'art, 1911. In 4°, broché, sous chemise et étui. Tirage à 135 exemplaires.
    • Raphael Drouart, Paris, Gaston Boutitie, 1920. 92 bois originaux N/B (dans le texte, en front-de-chapitre, en culs-de-lampe et en hors-texte), in 4°, 204 pages, en feuillets, sous chemise, 23,5x28,5 cm. Tirage total 320 exemplaires (225 ex. num. sur vergé teinté d'Arches, 25 Whatman, 50 autres vergé d'Arches, 20 H.C.).
  • Les Érinnyes
    • François Kupka, Paris, Librairie de la Collection des Dix, A. Romagnol éditeur, 1908 ; grand in-8°, 35 compositions de François Kupka, dont 25 eaux-fortes originales (3 hors-texte et 22 à mi-page formant en-têtes de chapitres) et 10 gravées sur bois par E. Gaspé (8 culs-de-lampe et 2 titres) ; texte dans un encadrement. Tirage total à 301 exemplaires.
    • Auguste Leroux, Paris, Société des Amis du Livre Moderne, 1912 ; petit in folio 270 x 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier, 125 réservés aux Membres de la Société.
    • A. Bouchet, Paris, Édouard-Joseph, 1920. Coll. Petites curiosités littéraires. Bois dessinés et gravés par A. Bouchet. Tirage total à 1000 exemplaires.
  • Odes Anacréontiques
    • André Derain, Lyon, Cercle Lyonnais du Livre, 1953, illustré de 50 lithographies originales en noir, dans et hors texte par André Derain, 1 vol. grand in-8° en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée, dos parchemin, et boîte cartonnée, 81 p. + tables + liste des sociétaires. Imprimé par Fequet et Baudier. Tirage 200 exemplaires numérotés, sur vélin B.F.K. de Rives.
  • Homère, Iliade
    • Jo Moller (ch. 1 à 4), Remo Giatti (ch. 5 à 8), Eric Massholder (ch. 9 à 13), Paso (ch. 13 à 16), Toos van Holstein (ch. 17 à 20), Alain Lestié (ch. 20 à 24 et 26) : La Diane Française, 2012.
  • Homère, Odyssée
    • Georges Rochegrosse, Paris, A. Ferroud - F. Ferroud, successeur, 1931, 304 p. Illustration : 25 hors-texte gravés à l'eau-forte par Eugène Decisy et 72 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois en couleurs par P. Baudier, Ch. Clément, Gaspérini et P. Gusman. Tirage total 501 exemplaires numérotés (1 ex. sur papier de Hollande, 100 ex. sur grand japon impérial, 400 ex. sur vélin d'Arches).
  • Homère, Nausikaa, sixième rhapsodie de l’Odyssée
    • Gaston de Latenay, Paris, Piazza, 1899, in-4°, br., couv. rempliée ill. en couleurs, 54 p., 53 compositions coloriées au pochoir par E. Greningaire et gravées par Ruckert. Tirage 400 ex.
  • Pièces réunionnaises.
    • Hugues de Jouvancourt, Québec, Éditions la Frégate, 1994 ; in-4°, 66 p. + les illustrations, en feuillets, sous couverture imprimée rempliée, emboîtage. Ouvrage édité pour le centenaire de la mort du poète. Tirage 100 exemplaires.

Traductions en langues étrangères d'œuvres de Leconte de Lisle

« Pour les traductions en langue allemande, voir Fromm, Bibliographie deutscher Übersetzungen aus dem Französisch zwischen 1700 und 1948. Qaïn a été traduit en tchèque dès 1880 (Prague, Otto). Deux traductions des Érinnyes ont été publiées, en espagnol par la revue de Buenos Ayres Nosotros, et en russe par Lozinskij (1922). Un recueil de morceaux choisis, traduits en russe par Igor Postupalskij et commentés par N. Balachov, a été publié à Moscou en 1960. En Italie, des morceaux choisis de Vigny et de Leconte de Lisle ont été publiés à Milan en 1945, traduits par Filippo Ampola (Éditeur : Garzanti). » (Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique, 1975, p. 535).

Dédicaces à Leconte de Lisle

  • Auguste Lacaussade, poème Le Cap Bernard du recueil Poèmes et paysages, 1852 ;
  • Léon Dierx, Poèmes et Poésies, 1861 : « À mon cher et vénéré Maître Leconte de Lisle » ;
  • Albert Glatigny, Les Flèches d'or, 1864 : « À mon cher et illustre maître LECONTE DE L’ISLE

CE LIVRE EST DÉDIÉ. » ;

  • François Coppée, Le Reliquaire, 1866 : « À mon cher Maître / Leconte de Lisle / Je dédie mes premiers vers. » ;
  • Armand Silvestre, Le Doute, 1870, texte sur wikisource ;
  • Catulle Mendès, Hespérus, 1872 : « À Leconte de Lisle » ;
  • Anatole France, Les Poèmes dorés, 1873 : « À / Leconte de Lisle / auteur des poèmes antiques / et des poèmes barbares / en témoignage / d'une vive et constante / admiration / ce livre est dédié » ;
  • Judith Gautier, La Sœur du Soleil, 1887 ; texte sur wikisource ;
  • José-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893 : « À Leconte de Lisle » ;
  • Edmond Haraucourt, Les Âges : L'Espoir du Monde, 1894 : À mon maître / très vénéré et très aimé / LECONTE DE LISLE / hommage filial / E. H.
  • Jean Dornis, La Voie douloureuse, Calmann Lévy, 1894.
  • Pierre Louÿs, Pour la stèle de Leconte de Lisle, poème (date ?)

Attribution du nom de Leconte de Lisle

Portent le nom de Leconte de Lisle :

  • un lycée prestigieux de Saint-Denis de La Réunion, le lycée Leconte-de-Lisle ; mais aussi à La Réunion un collège à Saint-Louis, trois écoles primaires à Saint-André, Saint-Paul et Saint-Pierre ;
  • la médiathèque de Saint-Paul de La Réunion ; le centre culturel Léspas culturel Leconte de Lisle, toujours à Saint-Paul ;
  • un paquebot, le Leconte-de-Lisle (1922-1956). Se reporter à la section #Liens externes pour consulter le site qui lui est consacré ;
  • un ITEP dans la Haute-Saône, l'ITEP Leconte de Lisle ;
  • des voies (rues, avenues, squares, impasses, boulevards, promenades, villa, etc.) :
    • en métropole : Bergerac, Dinan, Louveciennes, Mennecy, Ozoir-la-Ferrière, 16e arrondissement de Paris (une rue), Rennes, Saint-Gaudens, Saint-Lubin-des-Joncherets ;
    • à La Réunion : Bras-Panon, Cilaos, Le Port, Saint-Benoît, Saint-Denis (une place), Saint-Gilles-les-Bains, Saint-Paul, Saint-Pierre, Sainte-Clotilde.

Articles

  • Esquisses littéraires. Article premier. Hoffmann. De la satire fantastique, « La Variété », deuxième livraison, , p. 44-49 ; texte sur wikisource.
  • George Sand. Cosima, « La Variété », deuxième livraison, , p. 58-60 ; texte sur wikisource.
  • Esquisses littéraires. Article deuxième. Sheridan. De l'art comique en Angleterre, « La Variété », troisième livraison, , p. 66-72 ; texte sur wikisource.
  • Esquisses littéraires. Article troisième. André Chénier. De la poésie lyrique à la fin du XVIIIe siècle, « La Variété », cinquième livraison, , p. 129-135 ; texte sur wikisource.
  • Revue mensuelle. Toussaint Louverture. Romans et nouvelles. Poésies. Une revue critique, « La Variété », cinquième livraison, , p. 159-160 ; texte sur wikisource.
  • Revue mensuelle. Revue parisienne. Romans. Poésie de Lacenaire. M. Alexandre Dumas, « La Variété », septième livraison, , p. 190-192 ; texte sur wikisource.
  • Revue dramatique. Vaudeville. Les Fleurs animées. — Gymnase. Les Quatre Reines. — Palais Royal. Mon Voisin d'omnibus, « La Démocratie pacifique »,  ; texte sur wikisource.
  • Les Femmes de Byron, « La Phalange », t. IV, , p. 184-188 ; texte sur wikisource.
  • Théâtre-Français. Don Gusman ou la Journée d'un séducteur, comédie en cinq actes et en vers par M. Adrien de Courcelles, « La Phalange », t. IV, , p. 383 ; texte sur wikisource.
  • La Justice et le Droit, « La Démocratie pacifique », , p. 1 ; texte sur wikisource.
  • Un dernier attentat contre la Pologne !, « La Démocratie pacifique », t. VII, no 122,  ; texte sur wikisource.
  • L’Oppression et l’Indigence, « La Démocratie pacifique »,  ; texte sur wikisource.

Voir aussi

Bibliographie

  • Christophe Carrère, Leconte de Lisle ou la passion du beau, Paris, Fayard, 2009.
  • Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique - Poèmes antiques et Poèmes barbares, 1852-1874, Université Lyon II, 1975.
  • Jules-Marie Priou, Leconte de Lisle, Pierre Seghers éditeur, coll. « Écrivains d'hier et d'aujourd'hui », n°27, 1966.

Liens externes

  • Base Léonore
  • Sur la page de recherche de la BNF, tapez « Leconte de Lisle » pour accéder à des photographies : Leconte de Lisle, sa femme, sa maison natale, etc.
  • Pavillon de Voisins où Leconte de Lisle mourut, vu du ciel.
  • Adolphe Racot, Portraits d’aujourd’hui, 1887 : voir texte, p. 113-124, sur Gallica.
  • Le paquebot « Leconte-de-Lisle ».
  • Le Jardin des dieux, émission radiophonique de François-Xavier Szymczak, France Musique, , comprenant des œuvres musicales sur des poèmes de Leconte de Lisle, notamment : Lydia de Gabriel Fauré, Les Éolides de César Franck ; Études latines de Reynaldo Hahn ; Phydilé de Henri Duparc ; etc.
  • Vincent Dubois, la Compagnie des Indes Orientales, chapitre 12 : Un écrivain réunionnais célèbre : Leconte de Lisle
  • (ru) Site russe signalant une édition des poèmes de Leconte de Lisle traduits en langue russe, en quatre volumes (2016), avec la traduction de plusieurs d’entre eux (Hypatie, etc.), (ISBN 978 5 91763 282 7)

Notices et ressources

  • Ressources relatives à la musique :
    • International Music Score Library Project
    • Carnegie Hall
    • Discography of American Historical Recordings
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (membres)
    • Internet Speculative Fiction Database
    • Printemps des poètes
    • Projet de recherche en littérature de langue bretonne
  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • British Museum
    • National Gallery of Art
  • Ressource relative au spectacle :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à la recherche :
    • La France savante
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à la vie publique :
    • base Léonore

Notes et références

Notes

Références

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  • Portail de la politique française
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  • Portail de Saint-Paul

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Source : Article Leconte de l'Isle de Wikipédia

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