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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Oshi no ko n° 1 (Aka Akasaka)

note: 5L'étoile du mensonge Florian MSP - 3 janvier 2024

Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]

Julien Green

 
Julien Green. Source: Wikipedia

Julien Green, né Julian Hartridge Green ( à Paris 17e à Paris 7e), est un écrivain américain de langue française, le premier étranger membre de l'Académie française et l'un des rares auteurs à avoir été publié dans la collection de la Pléiade de son vivant. Il est considéré comme un des écrivains majeurs du XXe siècle. Son œuvre, en particulier son monumental Journal mais aussi plusieurs de ses romans (Adrienne Mesurat, Léviathan, Épaves, Moïra...), a été saluée par les plus grands et continue d'être étudiée en France comme à l'étranger.

Biographie

Julien Green est né à Paris, 4, rue Ruhmkorff, de parents américains, descendant du côté de sa mère du sénateur et représentant démocrate de la Géorgie au congrès américain Julian Hartridge (en) (1829-1879) et dont Julien Green porte le prénom (Green a été baptisé « Julian » ; l'orthographe a été changée en « Julien » par son éditeur français dans les années 1920). Il grandit dans le 16e arrondissement de Paris, puis au Vésinet et passe ses vacances dans la commune d'Andrésy, dans les Yvelines. Il poursuit toutes ses études en France au lycée Janson-de-Sailly. Sa mère, protestante pieuse et aimante, meurt alors qu'il a 14 ans, et la famille déménage rue Cortambert, à Paris.

Il se convertit au catholicisme en 1916, à la suite de son père et de toutes ses sœurs, ainsi qu'il le raconte dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme, son autobiographie spirituelle. Il abjure l'anglicanisme à la crypte de la chapelle des sœurs de la rue Cortambert. Âgé de seulement 17 ans, Julian Green réussit à rejoindre les rangs de la Croix-Rouge américaine, puis est détaché dans l’artillerie française en 1918 en tant que sous-lieutenant et sert en Italie. Démobilisé en , il se rend pour la première fois aux États-Unis en septembre de la même année et effectue trois ans d'études à l’université de Virginie, où il éprouve un premier amour chaste et secret pour un camarade d'études. Il écrit son premier livre en anglais, avant de revenir vivre en France.

À Paris, il rencontre Robert de Saint Jean en 1924. Ils resteront liés durant soixante ans, cohabitant pendant de longues périodes. La publication du Journal intégral, à partir de 2019, a révélé que cet amour, longtemps présenté comme platonique, revêtait aussi une dimension sexuelle, et qu'il a été toute sa vie tiraillé entre ses désirs homosexuels et sa foi catholique.

Green songe à une carrière de peintre (il fait la connaissance de Christian Bérard), mais la reconnaissance obtenue dans les années 1920, dès la publication de son premier roman, l'oriente définitivement vers l'écriture. Grâce à la complicité de Jacques de Lacretelle, il côtoie le milieu littéraire parisien, en particulier Jacques Maritain et sa femme Raïssa, François Mauriac, André Gide ou Jean Cocteau, mais aussi Jean Desbordes ou Gabriel Marcel (ce qu'atteste son Journal intégral, dans lequel de nombreux commentaires, parfois sévères, sur les grandes figures du milieu littéraire de l'entre-deux-guerres, sont désormais publiés).

En , après la défaite de la France, il retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adresse à la France dans l'émission de radio Voice of America, travaillant entre autres avec André Breton. Il enseigne la littérature dans une faculté de jeunes filles américaines. Julien Green revient en France juste après la Seconde Guerre mondiale et retourne à la foi de sa jeunesse.

Il est élu à l'Académie française le , au fauteuil 22, succédant à François Mauriac. La réception officielle a lieu le  ; il en est le premier membre étranger. Le 14 novembre 1996, alors qu'il en est le doyen, il décide de quitter officiellement cette institution. Son siège n'est cependant déclaré vacant qu'à son décès.

En 1972, il décline la proposition du président de la République, Georges Pompidou, d'acquérir la nationalité française.

Il est enterré le à Klagenfurt en Autriche dans l'église Saint-Égide (de). Ému par une statue ancienne de la Vierge Marie lors d'une visite en 1990, l'écrivain avait en effet émis le désir d'être inhumé dans une des chapelles de cette église, l’Église catholique ayant, en France, refusé son inhumation en l’église d'Andrésy. Éric Jourdan, son fils adoptif, repose à ses côtés depuis 2015.

Œuvre

L'œuvre de Julien Green se compose de romans, d'essais, de pièces de théâtre et d'une autobiographie mais aussi d'un journal.

Le journal

Le Journal de Green couvre la période de 1919 à 1998. Ce journal offre une chronique de sa vie littéraire et religieuse, et surtout un panorama unique de la scène artistique et littéraire à Paris sur près de 80 ans.

Une édition intégrale du journal, incluant environ 60 % de contenus inédits, en particulier sur la vie sexuelle très active de Green, mais aussi sur son quotidien et ses amitiés ou inimitiés littéraires est en cours depuis ,,,.

Thèmes

L'œuvre de Green est marquée tant par son homosexualité que par sa foi catholique, et dominée par la question de la sexualité et celle du bien et du mal. La plupart des livres de ce catholique pratiquant par périodes s'intéressent aux problèmes de la foi et de la religion ainsi qu'à l'hypocrisie.

Plusieurs de ses livres évoquent le Sud des États-Unis. Profondément marqué par la guerre de Sécession, l'auteur se considère dans ses écrits comme un « Sudiste ». Il a hérité ce patriotisme de sa mère, qui venait d'une famille distinguée du Sud. Quelques années avant la naissance de Julien, un choix de poste en Allemagne ou en France fut proposé à son père. La mère de Julien appuya le choix de la France en raison du fait que les Français étaient « aussi un peuple fier, récemment vaincus dans la guerre et nous nous comprendrons mutuellement » (référence à la défaite française de 1871 dans la guerre franco-prussienne).

Postérité

Même si Julien Green a écrit l'essentiel de son œuvre en français, il a aussi publié quelques rares ouvrages en anglais puisqu'il était parfaitement bilingue. Il a aussi traduit certaines de ses propres œuvres en anglais ainsi que des auteurs comme Charles Péguy. Quelques-unes de ses traductions sont publiées dans Le Langage et son double, en édition bilingue présentant le texte anglais en regard du texte français, ce qui permet la comparaison directe.

Quatre de ses ouvrages ont été adaptés au cinéma ou à la télévision. Léviathan (1962), réalisé par Léonard Keigel et dont il a écrit lui-même le scénario, en est le plus connu ; parmi les acteurs figurent Marie Laforêt, Louis Jourdan et Lilli Palmer. Les téléfilms Adrienne Mesurat (1953), Si j'étais vous (1971) et Mont-Cinère (1970) de Jean-Paul Roux, dont il a écrit aussi le scénario avec Robert de Saint Jean, parmi les acteurs Victor Lanoux.

Green a également écrit le scénario et les dialogues de La Dame de pique (1965), d'après une nouvelle de Pouchkine.

On notera également une adaptation théâtrale de Mont-Cinère, de Stéphane Bouvet, au Bouffon Théâtre (Paris 19e) et au Ranelagh, (Paris 16e).

Le roman Si j'étais vous a inspiré la psychanalyste Melanie Klein[réf. nécessaire].

Archives

Ses manuscrits, dont son journal, et une grande partie de sa correspondance ont intégré les collections de la Bibliothèque nationale de France en 2021, dans le cadre de la succession de son fils adoptif, Éric Jourdan, et en dépit du projet de ce dernier de disperser ces documents en 2011.

Récompenses et distinctions

Son œuvre a été récompensée par de multiples prix, notamment :

  • Le Prix Northcliffe, en 1928.
  • Le Prix Paul-Flat de l’Académie française, en 1928.
  • Le prix Prince-Pierre-de-Monaco, en 1951.
  • Le grand prix national des Lettres, en 1966.
  • Le grand prix de Littérature de l'Académie française, en 1970.
  • Le grand prix de littérature de Pologne, en 1988.
  • Le Prix Cavour, grand prix de littérature italien, en 1991.

Œuvres

Romans et nouvelles

  • Mont-Cinère, Paris, Plon-Nourrit et Cie, .
  • Adrienne Mesurat, Paris, Plon, .
  • Le Voyageur sur la terre, Paris, éditions de la Nouvelle Revue française, .
  • Léviathan, Paris, Plon, .
  • L'Autre sommeil, Paris, Gallimard, .
  • Épaves, Paris, Plon, .
  • Le Visionnaire, Paris, Plon, .
  • Minuit, Paris, Plon, .
  • Varouna, Paris, Plon, .
  • Si j'étais vous, Paris, Plon, .
  • Moïra, Paris, Plon, .
  • Le Malfaiteur, Paris, Plon, .
  • Chaque Homme dans sa nuit, Paris, Plon, .
  • L'Autre, Paris, Plon, .
  • La Nuit des fantômes (livre pour enfant), Paris, Plon, .
  • Le Mauvais lieu, Paris, Plon, .
  • Les Pays lointains (Dixie I), Paris, Le Seuil, .
  • Les Étoiles du sud (Dixie II), Paris, Le Seuil, .
  • Ralph et la quatrième dimension (livre pour enfant), Paris, Flammarion, .
  • Dixie (Dixie III), Paris, Le Seuil, .
  • L'Inconnu et autres récits, Paris, Fayard, .

Théâtre

  • Sud, théâtre de l'Athénée, Paris, 1953.
  • L'Ennemi, théâtre des Bouffes-Parisiens, Paris, 1954.
  • L'Ombre, théâtre Antoine, Paris, 1956.
  • Demain n'existe pas, 1979.
  • L'Automate, 1979-1980.
  • L'Étudiant roux, 1993.

Journal

  • Journal intégral
    • Tome 1 de 1919 à 1940, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2019, 1376 p.
    • Tome 2 de 1940 à 1945, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2021, 1408 p.
    • Tome 3 de 1946 à 1950, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2021, 1056 p.
  • Journal, 1938-2006, 19 volumes.
    • On est si sérieux quand on a 19 ans (journal 1919-1924), Fayard, 1993.
    • I, Les Années faciles (1926-1934), Plon, 1938.
    • II, Derniers beaux jours (1935-1939), Plon, 1939.
    • III, Devant la porte sombre (1940-1943), Plon, 1946.
    • IV, L'Œil de l'ouragan (1943-1945), Plon, 1949.
    • V, Le Revenant (1946-1950), Plon, 1951.
    • VI, Le Miroir intérieur (1950-1954), Plon, 1955.
    • VII, Le Bel aujourd'hui (1955-1958), Plon, 1958.
    • VIII, Vers l'invisible (1958-1967), Plon, 1967.
    • IX, Ce qui reste de jour (1966-1972), Plon, 1972.
    • X, La Bouteille à la mer (1972-1976), Plon, 1976.
    • XI, La Terre est si belle… (1976-1978), Le Seuil, 1982.
    • XII, La Lumière du monde (1978-1981), Le Seuil, 1983.
    • XIII, L'Arc-en-ciel (1981-1984), Le Seuil, 1988.
    • XIV, L'Expatrié (1984-1990), Le Seuil, 1990.
    • XV, L'Avenir n'est à personne (1990-1992), Fayard, 1993.
    • XVI, Pourquoi suis-je moi ? (1993-1996), Fayard, 1996.
    • XVII, En avant par-dessus les tombes (1996-1997), Fayard, 2001.
    • XVIII, Le Grand large du soir (1997-1998), Flammarion, 2006.

Autobiographies

Essais et ouvrages divers

  • Pamphlet contre les catholiques de France (sous le pseudonyme de Théophile Delaporte), impr. de Darantière, Dijon, 1924.
  • Les Clefs de la mort, La Pléiade, Paris, 1927.
  • Suite anglaise, Les Cahiers de Paris, Paris, 1927.
  • Ce qu'il faut d'amour à l'homme, Plon, Paris, 1978.
  • Frère François, Le Seuil, Paris, 1983.
  • rééd. 2005 (ISBN 978-2-02-084318-8).
  • Paris, Champ Vallon, Paris, 1984.
  • Le Langage et son double, éditions de la Différence, Paris, 1985.
  • Villes, éditions de la Différence, Paris, 1985.
  • Liberté chérie, Le Seuil, Paris, 1989.
  • Journal du voyageur, Le Seuil, Paris, 1990.
  • L'Homme et son ombre, Le Seuil, Paris, 1991.
  • Dionysos, Fayard-L’Atelier Contemporain, 1994, 70 p. Édition originale enrichie de 7 eaux-fortes de Robert Clévier.
    • Dionysos ou La chasse aventureuse : poème en prose, Fayard, Paris, 1997 (rééd.)
  • Jeunesse immortelle, Gallimard, Paris, 1998.

Bibliographie critique

  • Carole Auroy, Julien Green : le miroir en éclats : étude sur l'autobiographie, Paris, Cerf, coll. « Litterature », , 173 p. (ISBN 978-2-204-06511-5).
  • Denise Bourdet, « Julien Green », dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
  • Philippe Derivière, Julien Green : les chemins de l'errance, Le Rœulx, Talus d'approche, , 157 p. (ISBN 978-2-87246-025-0).
  • Marc Eigeldinger, Julien Green et la tentation de l'irréel, Éditions des Portes de France, Paris, 1947.
  • Jean-Laurent Prévost, Julien Green ou l'âme engagée, Vitte, 1960
  • Yves Floucat, Julien Green et Jacques Maritain. L'amour du vrai et la fidélité du cœur, Paris, Éditions Pierre Téqui, 1997.
  • Jean-Claude Joye, Julien Green et le monde de la fatalité, Arnaud Druck, Berne, 1964.
  • Melanie Klein, « L'identification » (Sur un roman de Julien Green : Si j'étais vous). Dans Envie et gratitude. Paris, Gallimard-Tel, 1978, (ISBN 2-07-029780-2).
  • (en) Michael Dwyer, Julien Green : a critical study, Dublin, Ireland Portland, OR, Four Courts Press, (ISBN 1-85182-275-5).
  • Annette Tamuly, Julien Green à la recherche du réel : approche phénoménologique, Naaman, Sherbrooke (Canada), 1976.
  • Wolfgang Matz, Julien Green, le siècle et son ombre. Traduit de l'allemand. Gallimard-Arcades, 1998.
  • Louis-Henri Parias, Julien Green, corps et âme. Fayard, 1994.
  • Valérie Catelain, Julien Green et la voie initiatique, Bruxelles, Le Cri Académie royale de langue et de littérature françaises, (ISBN 978-2-87106-388-9).
  • Anne Green, Mes jours évanouis, Paris, le Livre de poche, (ISBN 978-2-253-00259-8).
  • Noël Herpe, L’irrationnel chez François Mauriac et chez Julien Green, no 15 des Cahiers Mauriac, Grasset, 1988. « François Mauriac et Julien Green, biographes de leur enfance », no 17 des Cahiers Mauriac, Grasset, 1990. « Moïra de Julien Green ou l’Enfer de la pureté », no 20 de La Licorne, université de Poitiers, 1991. « Julien Green et le théâtre », La Nouvelle Revue française, .
  • Frédéric Canovas, « “Là-bas plus qu’ici” : Julien Green, l’exil américain et la vision de l’Europe. » Julien Green et l’Europe, sous la direction de Daniela Fabiani, Paris, Le Manuscrit, 2012, pp. 199-216.
  • Frédéric Canovas, « “Le bonheur est dans la lumière” : visions de Rome entre flammes et ténèbres. » Littératures 76 (printemps 2017), pp. 65-75.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

  • Société Internationale d'Études Greeniennes
  • [vidéo] Portrait de Julien Green en vidéos sur ina.fr

Bases de données et dictionnaires

  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (membres)
    • Académie française (lauréats)
    • Internet Speculative Fiction Database
    • NooSFere
    • Projet de recherche en littérature de langue bretonne
  • Ressources relatives au spectacle :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
    • Internet Broadway Database
  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • Bridgeman Art Library
    • Royal Academy of Arts
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à la musique :
    • Carnegie Hall
    • Discogs
    • MusicBrainz
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Source : Article Julien Green de Wikipédia

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