"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
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La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
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Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
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Per Olov Enquist, qui signe souvent P.O. Enquist, né le à Hjoggböle (Suède) et mort le à Vaxholm (Suède), est un écrivain, dramaturge, scénariste et journaliste suédois.
Per Olov Enquist fait des études supérieures en histoire à l'université d'Uppsala. Entre 1965 et 1976, il travaille ensuite comme éditorialiste dans le milieu de la presse et comme animateur à la télévision. Au début des années 1970, il vit un an à Berlin dans le cadre d'un échange universitaire de l'association de la DAAD. Il est également professeur invité de l'université de Californie à Los Angeles en 1973. À partir de 1977, il se consacre entièrement à l'écriture.
Il a également écrit plusieurs pièces de théâtre, dont une sur la femme de lettres Selma Lagerlöf, des ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse et une biographie du dramaturge August Strindberg. Il a participé à l'écriture de quelques scénarios, dont ceux des films Pelle le Conquérant (1987) de Bille August et Hamsun (1996) de Jan Troell.
Il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin en 1996.
En 2003, il reçoit le Prix Nelly-Sachs.
Le « prix de l’État autrichien pour la littérature européenne » lui a été décerné en juillet 2010.
Il souffre d'alcoolisme pendant plusieurs années. Il en guérit lors de sa troisième cure de désintoxication grâce à l'écriture.
Per Olov Enquist meurt le à l’âge de 85 ans.
Son originalité est qu'il développe un style de roman à base documentaire, où la fiction part toujours d'une réalité avérée pour ensuite aboutir à des récits très structurés mêlant la biographie et le roman, les faits réels et la pure invention. C'est ce qu'il a fait, par exemple dans Le Médecin personnel du roi (prix du Meilleur Livre étranger), livre dans lequel il raconte le destin hors du commun de Struensee, qui fut au XVIIIe siècle le médecin et le conseiller de Christian VII, roi du Danemark, ou dans L'Extradition des Baltes (grand prix de littérature du Conseil nordique en 1969) qui mélange l'interview et la fiction pour montrer les dessous de la neutralité suédoise. Cette part d'invention permet ainsi de mieux cerner une époque ou une société, d'en relier des phénomènes, de nous en offrir une vision critique.
On peut ainsi le rattacher au mouvement « documentariste » qui a ses racines dans les expériences sociales avancées de la Suède dans les années 1960. Il s'agit d'une littérature expérimentale qui combine les genres du reportage, du rapport ou de l'instruction juridique avec les formes traditionnelles du roman. Ce mouvement a, en son temps, alimenté la contestation des institutions suédoises.
Per Olov Enquist se distingue, par rapport à d'autres auteurs de ce mouvement, par sa capacité à conter une histoire malgré son refus des normes narratives classiques et par son attrait pour des personnages, réels ou inventés, hors normes, parfois monstrueux, mieux à même de nous restituer la réalité d'une époque.
Son dernier livre (2005) est Blanche et Marie (voir Blanche Wittman, Marie Curie et Jane Avril). Ce roman oppose et réunit deux portraits de femmes : d'un côté Blanche Wittman, célèbre patiente de Charcot à la Salpêtrière, gigantesque asile et hôpital qui vit dans une sorte d’obscurantisme moyenâgeux, de l’autre Marie Curie qui participe de la création de la science et du monde moderne. Per Olov Enquist présente Blanche comme une femme qui, à la fin du XIXe siècle a été la plus vue, touchée, expliquée, montrée, décortiquée mais qui n'a jamais rien dit ou dont on n'a rien recueilli. Il lui donne donc la parole dans cette fiction : il lui invente des carnets qu'elle aurait tenus, puis une rencontre avec Marie Curie dont elle serait devenue l'assistante. Ce roman est emblématique de la manière d'écrire de Per Olov Enquist qui mêle toujours fictions et faits réels sans qu'il soit toujours aisé, pour le lecteur, de démêler les uns des autres.
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Source : Article Per Olov Enquist de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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