Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Simone Dupuis, dite Judith Magre, ou Simone Chambord à ses débuts, est une actrice et chanteuse française, née le à Montier-en-Der (Haute-Marne).
Simone Dupuis est née dans une famille d'industriels de la Haute-Marne. Son père, René Dupuis, né en 1902 à Montier-en-Der, était ingénieur et fils d'ingénieur d'une famille originaire de Villiers-aux-Chênes (Haute-Marne). Sa mère, Clothilde Vitry, est née en 1901 d'une famille établie de longue date à Montier-en-Der. Simone est l'aînée des cinq enfants du couple.
À la fin des années 1940, elle s'inscrit en philosophie à la Sorbonne à Paris mais fait les quatre cents coups. Lors du mariage d'une amie, elle rencontre un jeune homme, avec lequel elle se fiance trois jours plus tard, celui-ci devant partir sous peu à l’étranger pour son travail. Elle rompt finalement ses fiançailles lors d'un dîner avec les deux familles et rentre en stop à Paris, où elle est hébergée chez la sœur d'Andrée Putman, vivant une année difficile où elle gagne sa vie avec des petits boulots. Elle se fabrique des robes, qui attirent l'attention dans les bals qu'elle fréquente, chez Charles de Beistegui ou encore de Marie-Laure de Noailles, qui devient une amie.
Après avoir suivi des cours de comédie au cours Simon et de danse classique auprès de Lucette Destouches, l'épouse de Céline, elle débute à l'âge de 21 ans au cinéma où elle décroche des petits rôles sous le pseudonyme de Simone Chambord pour des cinéastes tels que Pierre Chenal (le premier à l'avoir fait tourner), Yves Ciampi ou André Hunebelle.
Elle entame parallèlement une carrière au théâtre et au cabaret. Elle monte sur scène la toute première fois lors d'une tournée, à Innsbruck, dans une pièce d'Émile Mazaud ; soixante ans plus tard, elle se souvient : « J'avais une robe 1900, une voilette, un petit canotier et une ombrelle. Avant d’entrer sur scène, j’étais paralysée de peur. Au point qu’il a fallu que le régisseur me pousse. J'ai fait un vol plané, et ai atterri sur le ventre, avec mon canotier, mon ombrelle… Les gens ont cru que cela faisait partie de la mise en scène. Et là, je me suis dit : J’y suis, j’y reste ! ».
Dans le courant de l'année 1953, elle adopte le pseudonyme de Judith Magre.
En 1955, elle se fait remarquer en interprétant le personnage de Marie-Chantal, une jeune bourgeoise sotte et snobinarde au théâtre La Fontaine dans un rôle créé pour elle par Jacques Chazot, aux côtés de Guy Bedos alors débutant. Elle tourne ensuite au cinéma pour des réalisateurs prestigieux tels que René Clair, Julien Duvivier ou Louis Malle.
Au théâtre, elle intègre de 1961 à 1962 la compagnie Renaud-Barrault qu'elle avait déjà côtoyée en 1955, où elle joue Judith, La Cerisaie et L'Orestie. Puis, elle rejoint de 1963 à 1971 le TNP, où elle joue des pièces aussi variées que celles de Brecht, Euripide, Gorki ou Jean Vauthier. En 1963, elle épouse Claude Lanzmann dont elle divorcera en 1971.
Tout au long de sa carrière, poursuivie sans discontinuer jusqu'aujourd'hui, elle a su concilier sa vie d'actrice de cinéma avec celle de comédienne de théâtre. Au cinéma, elle tourne en particulier pour Louis Malle, Claude Lelouch, Francis Girod ou plus récemment Anne Fontaine ou Sophie Marceau. Au théâtre, elle a joué pour des metteurs en scène aussi reconnus que Georges Wilson, Jacques Charon, Jean-Michel Ribes, Bernard Murat, ou dernièrement Catherine Hiegel.
Elle est, à ce jour, l'actrice française active la plus âgée après Brigitte Auber (née en 1925).
Le , elle est contrainte d'annuler une représentation d'Une vie allemande au théâtre de Poche-Montparnasse pour des raisons de santé.
Judith Magre a été récompensée plusieurs fois par ses pairs, qui lui ont décerné en particulier le Molière de la comédienne dans un second rôle en 1990 et le Molière de la comédienne en 2000 et 2006.
La médiathèque de sa ville natale, Montier-en-Der (Haute-Marne), porte son nom depuis le .
En , elle est signataire de la tribune controversée N'effacez pas Gérard Depardieu visant notamment à défendre la présomption d'innocence de Gérard Depardieu, alors accusé de viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Judith Magre de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00