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Avis de lecteurs

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Jack Clayton

 

Jack Clayton, né le à Brighton, et mort le à Slough (Royaume-Uni), est un producteur, réalisateur et scénariste britannique, spécialisé dans l’adaptation d’œuvres littéraires.

Biographie

Carrière

Jack Clayton commence sa carrière en travaillant pour les studios Denham d’Alexander Korda où, arrivé comme garçon de courses, il devient progressivement monteur.

Après avoir servi dans la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient producteur associé pour plusieurs films de Korda, avant de diriger le court métrage The Bespoke Overcoat (1956) basé sur l’adaptation théâtrale (1953) que fit Wolf Mankowitz (en) de la nouvelle de Nicolas Gogol, Le Manteau (1842). Ce film resitue l’action de l’histoire de Gogol dans un entrepôt de vêtements de l’East End de Londres et fait d’un pauvre juif le fantomatique protagoniste.

Son premier long métrage, Les Chemins de la haute ville (Room at the Top, 1959), est un réquisitoire sévère contre le système britannique des classes ; le film remporte deux oscars — dont l'Oscar de la meilleure actrice décerné à Simone Signoret — et vaut à Clayton une nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Il est considéré comme l’un des films fers de lance du mouvement du réalisme cinématographique en Grande-Bretagne.

Clayton poursuit avec ce qui va devenir un classique du cinéma fantastique : Les Innocents (The Innocents, 1961), une histoire de fantômes tirée du roman de Henry James Le Tour d'écrou. Clayton demeure ensuite inactif durant plusieurs années ; il va d’ailleurs faire suivre chacune de ses réalisations d’une longue période d’inactivité pendant toute sa carrière.

Il réalise Le Mangeur de citrouilles (The Pumpkin Eater, 1964), Chaque soir à neuf heures (Our Mother's House, 1967), puis, sept ans plus tard, une grosse production américaine, Gatsby le magnifique (The Great Gatsby, 1974), adaptation du roman de Scott Fitzgerald. Le film est un échec et, sans doute à cause de cela, il faut attendre neuf ans pour retrouver Clayton derrière la caméra, pour une adaptation du roman de Ray Bradbury, La Foire des ténèbres (Something Wicked This Way Comes, 1983), qui reçoit un accueil tout aussi mitigé.

The Lonely Passion of Judith Hearne, son dernier long métrage (1987), réalisé en Grande-Bretagne, est l’occasion pour Maggie Smith de montrer toute l’étendue de son talent, en interprétant le rôle d’une veille fille se débattant avec le vide de son existence. Le film vaut enfin à Clayton les premières critiques élogieuses depuis de nombreuses années. Il retrouve Smith en 1992, pour un téléfilm cette fois, Memento Mori, tiré d’un roman de Muriel Spark ; Clayton en écrit également le scénario.

Vie privée

Il a été marié, jusqu’à son décès, à l’actrice israélienne Haya Harareet.

Pour définir sa religion, il répondait « ex-catholique ».[réf. nécessaire]

Filmographie

Comme producteur

Comme réalisateur

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jack Clayton » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) John Wakeman, World film directors, vol. 2 : 1945-1985, New York, H.W. Wilson, coll. « Biographical reference books », , 1205 p. (ISBN 978-0-824-20757-1 et 978-0-824-20763-2, OCLC 159886896), p. 224–227.

Discographie

  • En 2005, le label Disques Cinémusique a fait paraître une compilation intitulée Les musiques de Georges Delerue pour les films de Jack Clayton.
On y retrouve les thèmes principaux tirés des cinq films sur lesquels ces deux créateurs ont collaboré. L'arrangeur Robert Lafond y utilise à la fois la technique d'échantillonnage et un petit ensemble de musiciens pour les parties solistes. Une réédition de 2008 propose un livret de 20 pages illustré et le texte de présentation bilingue analyse chacune des œuvres au programme en les situant dans leur contexte de production (présentation en ligne).

Liens externes

  • « Jack Clayton » (présentation), sur l'Internet Movie Database


  • Portail du cinéma britannique
  • Portail de la réalisation audiovisuelle

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Source : Article Jack Clayton de Wikipédia

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