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Avis de lecteurs

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Oshi no ko n° 1 (Aka Akasaka)

note: 5L'étoile du mensonge Florian MSP - 3 janvier 2024

Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

José Berghmans

 
José Berghmans. Source: Wikipedia

José Berghmans est un compositeur et musicologue français né à Moulins (Allier) le et mort à Éclaibes (Nord) le .

Biographie

Né en France de père belge et de mère française dans une famille dont la branche maternelle comptait de nombreux musiciens, José Berghmans se destine tout d'abord à l'étude de direction d'orchestre. Il entreprend l'étude de l'harmonie, du contrepoint, de la fugue et de l'instrumentation avec Francis de Bourguignon au Conservatoire royal de Bruxelles. Il y rencontre Safford Cape, musicien américain naturalisé belge et fondateur, plus tard, du groupe Pro Musica Antiqua, avec lequel il développe un goût pour une musique « autre ».

Il poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d'analyse et d'esthétique d'Olivier Messiaen et dans celle de composition de Tony Aubin. Il y remporte le 1er prix d'analyse en 1951 et le 1er prix 1er nommé en composition l'année suivante.

En 1956, il est appelé, sous l'impulsion d'Elsa Barraine, à exercer la charge d'Inspecteur général de la musique et, à ce titre, il produit une étude comparative des systèmes d'enseignement de l'écriture musicale en France et aux États-Unis.

Son activité de compositeur l'amène à travailler autant en Belgique qu'en France, pour le cinéma et le théâtre (dont le Théâtre royal des Galeries de Bruxelles). Résidant pendant la majeure partie de sa vie professionnelle à Béthemont-la-Forêt (Val-d'Oise), il occupe le poste de chef d'orchestre et de directeur musical à l'Odéon-Théâtre de France, sous la direction de Jean-Louis Barrault de 1959 à 1968.

Il travaille par la suite avec des metteurs en scène français et étrangers de théâtre, de cinéma et de télévision comme Benno Besson, Matthias Langhoff, Jean-Marie Piquint, Manfred Karge, José Valverde et Jean Prat. Créateur de ballets pour Lazzini et surtout Serge Keuten, il compose également de nombreuses œuvres pour diverses formations instrumentales : sonates, musique de chambre, concertos et œuvres symphoniques.

De 1979 à 1982, il effectue des recherches sur les musiques des Andes (Équateur, Pérou, Bolivie, Colombie) en tant que conseiller de l'UNESCO, créant un système « universel » de notation musicale convenant pour transcrire toutes les formes de musique connues, aussi bien les musiques dites ethnologiques du tiers-monde que les musiques occidentales, anciennes et modernes. Il s'agit d'une écriture unifiée convenant aussi bien à la métrique et à la tonalité de la musique européenne qu'aux échelles musicales et aux tonalités des musiques non européennes. Ce système a été officiellement présenté à Bruxelles, au Centre de conférence Albert Borschette de la Commission européenne sous les auspices de l'UNESCO. Pendant près de vingt-cinq ans, il réside et travaille dans sa résidence de Béthemont-la-Forêt, au nord de Paris, où il possède son propre studio de musique électronique.

Citations

« Voici donc la situation de la création musicale contemporaine: de la pauvreté simpliste de la musique populaire à l'enfermement des créateurs contemporains avec, au centre, le marais des amateurs de musique classique dont l'éclectisme ne s'aventure guère au-delà de Stravinsky, Debussy ou Ravel.
Je suis un créateur de musique contemporaine. Au cours de ma carrière de compositeur et de chef d'orchestre, j'ai touché à tous les genres de création et de recherche musicale, de la musique de films cinématographiques à l'ethnomusicologie, de la musique de théâtre, de ballet, à la musique électronique. Cette situation dans laquelle se trouve la musique contemporaine ne me paraît pas acceptable. La musique stagne et qui dit stagnation, dit régression. Je sais pourtant que cette désaffection du public n'est pas irrémédiable. Il suffirait qu'on lui offre une musique aux dimensions plus humaines, une musique qui soit plus proche de la syntaxe fondamentale des échanges inter-humains, une musique qui s'adresse à l'homme sans perdre de vue son essence de chose pensante »

— José Berghmans[réf. nécessaire]


À propos de son opéra-comique Gabriel, cher Gabriel:

« La musique de Berghmans sait être lyrique et canaille à souhait, ne cherchant pas midi à quatorze heures, elle sonne juste. Elle sait être simple sans être simpliste et savante sans arrière-goût de laboratoire. Vouloir n'être qu'un aimable divertissement tient de l'héroïsme de nos jours... »

— Jean Cotte, France Soir (6 mai 1976)

« La partition de José Berghmans, auteur d'un grand nombre de musiques de scène et de film, est celle d'un homme de métier sachant toujours tirer le maximum des instruments mis à sa disposition pour créer un climat dramatique, avec un sens de l'opéra qui, s'il reste traditionnel, est efficace sans la moindre vulgarité »

— Gérard Condé, Le Monde (9-10 mai 1976)


À propos de son Concertino pour trombone et orchestre:

« Parmi les morceaux de concours imposés au Conservatoire de Paris, nous signalerons aujourd'hui une pièce très intéressante, une pièce de concert, le Concertino pour trombone et orchestre de José Berghmans, que l'on doit conseiller de façon pressante aux jeunes gens se préparent à affronter les épreuves d'entrée au Conservatoire. Ce Concertino en trois parties contient une Aria très expressive qui permet la mise en valeur du phrasé avec cette ampleur sonore, cette large générosité qui semblent avoir été un peu négligées et que l'on trouve avec une richesse de sonorité plus ou moins pure chez les instrumentistes de jazz »

— Éric Sarnette, Revue de l'édition musicale, 1956

Œuvres

Musique instrumentale

Théâtre, Cinéma, Télévision

(principales œuvres parmi plus de 60 films et une trentaine d'œuvres de musique de scène)

  • 1963 : La Trilogie de Paul Claudel (L'Otage, Le Pain dur, Le Père humilié).
  • 1964-1965 : Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mise en scène Bernard Jenny pour le Théâtre du Vieux-Colombier, Festival du Marais, Grand Théâtre romain Lyon, Festival de Montauban et Théâtre des Galeries de Bruxelles.
  • 1965 : Numance pour Jean-Louis Barrault à l'Odéon.
  • 1965 : Liola de Luigi Pirandello au Vieux-Colombier
  • 1966 : Meurtre dans la cathédrale avec Maurice Cazeneuve
  • 1968 : Les Paravents de Jean Genet à l'Odéon.
  • 1968 : Antoine et Cléopâtre pour la télévision.
  • 1971 : Le deuil sied à Électre, trilogie d'Oneil pour l'O.R.T.F.
  • 1973 : Liola de Luigi Pirandello au Théâtre de la Commune.
  • 1977 : Hamlet pour Benno Besson (Avignon).
  • 1986 : Don Juan pour la Comédie de Genève et le Burgtheater de Vienne.
  • Pour Jean Prat (télévision) L'Espagnol (1975) de Bernard Clavel, Le Tambour du Bief, L'Envolée Belle, Le Destin de Rossel, ainsi que l'orchestration des Perses et une de ses dernières productions: L'Ensorcelée (1980) d'après Barbey D'Aurevilly.
  • Pour Benno Besson à Berlin, Vienne, Genève, Zurich, Avignon, Paris il compose entre autres: Hamlet, Le Malade Imaginaire, Don Juan, Le Dragon et bien d'autres.
  • La guerre des boutons 1962, musique pour le film de long métrage d'Yves Robert.
  • Les Copains 1964, musique pour le film de long métrage d'Yves Robert
  • L'ironie du sort 1974, musique pour le film de long métrage d'Édouard Molinaro
  • À hauteur d'homme 1981, musique pour le film de long métrage de Jean-Marie Piquint
  • Pour José Valverde au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, musique pour des œuvres de Goldoni, Mirabeau et Shakespeare.

Notes et références

Annexes

Écrits

  • José Berghmans, Les Systèmes d'enseignement des classes d'écriture musicale américaines face à l'école française. Rapport remis à la Direction des arts et lettres en 1956.
  • José Berghmans, « A music stave for the notation of different musics », Journal of New Music Research, volume 12, n,°4, , p. 525-540

Éditions musicales

  • Les Variations de mai, éd. A. Leduc
  • Concerto grosso pour trois cuivres, A. Leduc
  • Concertino pour trombone, A. Leduc
  • Tableaux forains, A. Leduc
  • Concerto lyrique pour saxo alto, E.F.M. Billaudot
  • Septuor chorégraphique, Choudens
  • Gabriel, cher Gabriel (opéra-comique de chambre), Choudens
  • Caryl Chessman (opéra), Boosey-Hawkes

Discographie

  • José Berghmans : bande originale de la musique du film La guerre des boutons d'Yves Robert, Phillips, 1962
  • José Berghmans, Georges Brassens : bande originale du film Les Copains d'Édouard Molinaro, Philips, 1965
  • John Mack, hautbois. Œuvres de Saint-Saens, Poulenc, Martin, Jacques Widerkehr, José Berghmans et Marcel Bitsch Mastersound, .

Bibliographie

  • Association « Les Amis de José Berghmans », Biographie de José Berghmans, 1992.[réf. incomplète]
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06510-7), p. 370
  • Jean Cotte, n coup de génie musicale à Saint-Denis, France Soir.[réf. incomplète]
  • Gérard Condé, Bouffonneries à Saint-Denis, Le Monde, 10 mai 1976.[réf. incomplète]
  • (es) Diego Luzuriaga, Estévez y Berghmans en el recital del jueves, Hoy, Quito, .
  • (es) Arturo Rodas, El Danzante, El Comercio, Quito,
  • (es) Hernán Rodríguez Castelo, El suceso musical de 1982, Hoy, Quito,
  • Éric Sarnette, Morceau de concours, Concertino de José Berghmans, Revue de l'édition musicale.[réf. incomplète]

Liens externes

  • Partitions de José Berghmans
  • (en) A music stave for the notation of different musics Journal of New Music Research
  • Filmographie
  • Disques
  • D'autres partitions de Berghmans
  • Classe de Tony Aubin (1953)
  • Ressource relative à l'audiovisuel :
    • IMDb
  • Portail de la musique classique
  • Portail de la France

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Source : Article José Berghmans de Wikipédia

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