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José Berghmans est un compositeur et musicologue français né à Moulins (Allier) le et mort à Éclaibes (Nord) le .
Né en France de père belge et de mère française dans une famille dont la branche maternelle comptait de nombreux musiciens, José Berghmans se destine tout d'abord à l'étude de direction d'orchestre. Il entreprend l'étude de l'harmonie, du contrepoint, de la fugue et de l'instrumentation avec Francis de Bourguignon au Conservatoire royal de Bruxelles. Il y rencontre Safford Cape, musicien américain naturalisé belge et fondateur, plus tard, du groupe Pro Musica Antiqua, avec lequel il développe un goût pour une musique « autre ».
Il poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d'analyse et d'esthétique d'Olivier Messiaen et dans celle de composition de Tony Aubin. Il y remporte le 1er prix d'analyse en 1951 et le 1er prix 1er nommé en composition l'année suivante.
En 1956, il est appelé, sous l'impulsion d'Elsa Barraine, à exercer la charge d'Inspecteur général de la musique et, à ce titre, il produit une étude comparative des systèmes d'enseignement de l'écriture musicale en France et aux États-Unis.
Son activité de compositeur l'amène à travailler autant en Belgique qu'en France, pour le cinéma et le théâtre (dont le Théâtre royal des Galeries de Bruxelles). Résidant pendant la majeure partie de sa vie professionnelle à Béthemont-la-Forêt (Val-d'Oise), il occupe le poste de chef d'orchestre et de directeur musical à l'Odéon-Théâtre de France, sous la direction de Jean-Louis Barrault de 1959 à 1968.
Il travaille par la suite avec des metteurs en scène français et étrangers de théâtre, de cinéma et de télévision comme Benno Besson, Matthias Langhoff, Jean-Marie Piquint, Manfred Karge, José Valverde et Jean Prat. Créateur de ballets pour Lazzini et surtout Serge Keuten, il compose également de nombreuses œuvres pour diverses formations instrumentales : sonates, musique de chambre, concertos et œuvres symphoniques.
De 1979 à 1982, il effectue des recherches sur les musiques des Andes (Équateur, Pérou, Bolivie, Colombie) en tant que conseiller de l'UNESCO, créant un système « universel » de notation musicale convenant pour transcrire toutes les formes de musique connues, aussi bien les musiques dites ethnologiques du tiers-monde que les musiques occidentales, anciennes et modernes. Il s'agit d'une écriture unifiée convenant aussi bien à la métrique et à la tonalité de la musique européenne qu'aux échelles musicales et aux tonalités des musiques non européennes. Ce système a été officiellement présenté à Bruxelles, au Centre de conférence Albert Borschette de la Commission européenne sous les auspices de l'UNESCO. Pendant près de vingt-cinq ans, il réside et travaille dans sa résidence de Béthemont-la-Forêt, au nord de Paris, où il possède son propre studio de musique électronique.
« Voici donc la situation de la création musicale contemporaine: de la pauvreté simpliste de la musique populaire à l'enfermement des créateurs contemporains avec, au centre, le marais des amateurs de musique classique dont l'éclectisme ne s'aventure guère au-delà de Stravinsky, Debussy ou Ravel.
Je suis un créateur de musique contemporaine. Au cours de ma carrière de compositeur et de chef d'orchestre, j'ai touché à tous les genres de création et de recherche musicale, de la musique de films cinématographiques à l'ethnomusicologie, de la musique de théâtre, de ballet, à la musique électronique. Cette situation dans laquelle se trouve la musique contemporaine ne me paraît pas acceptable. La musique stagne et qui dit stagnation, dit régression. Je sais pourtant que cette désaffection du public n'est pas irrémédiable. Il suffirait qu'on lui offre une musique aux dimensions plus humaines, une musique qui soit plus proche de la syntaxe fondamentale des échanges inter-humains, une musique qui s'adresse à l'homme sans perdre de vue son essence de chose pensante »
— José Berghmans[réf. nécessaire]
À propos de son opéra-comique Gabriel, cher Gabriel:
« La musique de Berghmans sait être lyrique et canaille à souhait, ne cherchant pas midi à quatorze heures, elle sonne juste. Elle sait être simple sans être simpliste et savante sans arrière-goût de laboratoire. Vouloir n'être qu'un aimable divertissement tient de l'héroïsme de nos jours... »
— Jean Cotte, France Soir (6 mai 1976)
« La partition de José Berghmans, auteur d'un grand nombre de musiques de scène et de film, est celle d'un homme de métier sachant toujours tirer le maximum des instruments mis à sa disposition pour créer un climat dramatique, avec un sens de l'opéra qui, s'il reste traditionnel, est efficace sans la moindre vulgarité »
— Gérard Condé, Le Monde (9-10 mai 1976)
À propos de son Concertino pour trombone et orchestre:
« Parmi les morceaux de concours imposés au Conservatoire de Paris, nous signalerons aujourd'hui une pièce très intéressante, une pièce de concert, le Concertino pour trombone et orchestre de José Berghmans, que l'on doit conseiller de façon pressante aux jeunes gens se préparent à affronter les épreuves d'entrée au Conservatoire. Ce Concertino en trois parties contient une Aria très expressive qui permet la mise en valeur du phrasé avec cette ampleur sonore, cette large générosité qui semblent avoir été un peu négligées et que l'on trouve avec une richesse de sonorité plus ou moins pure chez les instrumentistes de jazz »
— Éric Sarnette, Revue de l'édition musicale, 1956
(principales œuvres parmi plus de 60 films et une trentaine d'œuvres de musique de scène)
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Source : Article José Berghmans de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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