Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]
Karol Beffa, né en 1973 à Paris, est un compositeur, pianiste et universitaire franco-suisse.
Fils de la linguiste et ethnologue franco-suisse Marie-Lise Beffa et du linguiste et logicien français d'origine polonaise Richard Zuber,, il est le neveu de Jean-Louis Beffa, PDG du groupe industriel Saint-Gobain de 1986 à 2007 et ancien président de l'Association pour le rayonnement de l'opéra de Paris.
Il est enfant acteur dans une quinzaine de films. Il interprète notamment le jeune Mozart dans le téléfilm Mozart de Marcel Bluwal. Il joue également au Théâtre de l'Odéon sous la direction de Giorgio Strehler, et fait deux grandes tournées (Liberté à Brême, de Fassbinder, mis en scène par Jean-Louis Hourdin ; Grand-Père, de Remo Forlani, mis en scène par Michel Fagadau).
À partir de 5 ans, il entre au Conservatoire du 5e arrondissement de Paris ; il y étudie le piano, la flûte à bec, le saxophone, ainsi que l'harmonie, la musique de chambre, le jazz, l'écriture et le contrepoint. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMP) à quatorze ans, en 1988. Il obtient huit diplômes de premiers prix : harmonie, contrepoint, fugue, musique du XXe siècle, orchestration, analyse, accompagnement vocal, improvisation au piano.
Ayant mis entre parenthèses son cursus musical, après un parcours d'étude à l'ENS et à l'ENSAE, il se représente au CNSMDP. Comme il l'explique lui-même : « En terminale, j'avais été reçu au Conservatoire national supérieur de musique en classe d'harmonie. Bien sûr, depuis ce temps, j'avais perdu le bénéfice de l'admission mais je me suis représenté et j'ai été reçu à nouveau. À ma sortie de l'ENSAE, j'ai donc suivi un cursus plutôt atypique : CNSMDP, agrégation puis DEA de musicologie ».
Il est reçu premier ex æquo au concours B/L (lettres et sciences sociales) de l'École normale supérieure en 1993. Il obtient une licence d'histoire, une licence de philosophie, une licence et une maîtrise d'anglais. Il est également reçu premier à l'agrégation de musique en 1996. Il est diplômé du diplôme d'ingénieur statisticien de l'ENSAE et suit des cours comme visiting student en économie de l'Université de Cambridge dans un Master of Philosophy, Mphil, en économie au sein de Trinity College. Il a également été visiting student en Allemagne. Il obtient en 2003 un doctorat en musicologie de l'EHESS en soutenant une thèse de doctorat portant sur les Études pour piano de György Ligeti. En , il soutient une habilitation à diriger des recherches.
Improvisateur, il accompagne depuis longtemps des lectures de textes et des films muets. Il s'est déjà produit en compagnie de Daniel Pennac, Toni Morrison, Anne Consigny, Michael Lonsdale, Nicolas Vaude, Elsa Lepoivre, Daniel Mesguich, Raphaël Enthoven, Pierre Jourde, Natacha Régnier, Thibault de Montalembert, Charles Berling, les livreurs lecteurs sonores… Karol Beffa a joué et enregistré avec des musiciens de jazz : Barre Phillips, Baptiste Herbin, Raphaël Imbert et Vincent Lê Quang. En , il est le premier pianiste au monde à avoir accompagné l'intégralité (performance de plus de six heures) de la version restaurée des Misérables d'Henri Fescourt. En , il est aussi le premier pianiste au monde à improviser en ciné-concert à la Seine musicale. En 2019, il est sollicité pour improviser la musique du film muet Paris qui dort, de René Clair (1925) qui figure sur le DVD Pathé.
En 2000, il est sélectionné pour représenter la France à la Biennale des Jeunes Artistes de Turin.
En 2002, il est le plus jeune compositeur français joué au festival Présences.
En , l'orchestre de Pau, sous la direction de Fayçal Karoui, crée La Nef des fous. C'est la première fois en France qu'une souscription est lancée auprès du public pour passer commande à un compositeur.
Entre 2006 et 2009, il est compositeur en résidence auprès de l’Orchestre national de Toulouse. À cette occasion, il compose Paradis artificiels, pour orchestre bois par trois, un premier Concerto pour violon, créé par Renaud Capuçon et commandé à son instigation, et un premier Concerto pour piano créé par Boris Berezovsky et commandé à son instigation.
Parallèlement à ses activités de musicien, il mène une carrière universitaire. Il enseigne à l'université Paris-IV (1998-2003) puis à l'École polytechnique (2003-2009) et il est maître de conférences à l'ENS depuis 2004.
Pour l'année académique 2012/2013, sur la proposition du mathématicien Pierre-Louis Lions, le Collège de France l'a élu à la chaire annuelle de création artistique. Depuis que cette chaire existe, il en est le plus jeune titulaire,.
À cette occasion, il invite le pianiste et compositeur Jérôme Ducros à participer à son séminaire. Intitulée « L'atonalisme. Et après? », la conférence de Jérôme Ducros déplaît fortement au compositeur Pascal Dusapin qui le fait savoir en publiant une lettre ouverte au prix Nobel de physique Serge Haroche, alors administrateur du Collège de France. Serge Haroche juge inutile de répondre. Dans « Modernisme, fin de partie ? », un article de la revue Le Débat, l'historien Pascal Ory analyse la polémique qui a suivi l'« affaire Ducros »
La musique de Karol Beffa peut aller vers deux directions clairement définies, que le compositeur associe de plus au plus au sein d'une même pièce : « un pôle contemplatif, extatique, au rythme harmonique souvent très lent (musique de couleurs et de textures), et un pôle dynamique, d’une extrême nervosité, où la musique prend souvent la forme d’un mouvement perpétuel (musique du rythme et de l’énergie) ». Beffa appelle ces deux pôles « clouds » et « clocks », en référence à la pièce Clocks and Clouds de Ligeti. Ce dernier est, avec Henri Dutilleux, la plus grande influence de Beffa.
Dans son œuvre, Karol Beffa met fréquemment en musique des poètes : Ronsard (Je n'ai plus que les os…), Clément Marot (À une médisante, dans Babel), Virgile (Fragments de l'Enéide), la poétesse chinoise Li Qingzhao (Fragments of China), la poétesse polonaise Maria Konopnicka (Zmarzlak), Marceline Desbordes-Valmore (Cher petit oreiller), Apollinaire (Deux Poèmes de Guillaume Apollinaire), Jean de la Croix (Nuit mystique), Gustavo Adolfo Bécquer (Mes heures de fièvre), Louise Labé (Je vis, je meurs…), La Fontaine (Le Lion et le Rat), Nerval (Tombeau), Hugo (La Source), Henri de Régnier (Le Miroir des heures), Rimbaud (Le Bateau ivre), Lord Byron (On the Dust I love, Tombeau), Nietzsche (Héraclitéisme), et surtout Charles Baudelaire (La Vie antérieure, Le Port, De cartes et d’estampes…, Tel un serpent qui danse).
Certaines de ses pièces trouvent leur origine dans la littérature et s’inspirent de poésie persane, de Mishima (Le Pavillon d’or), de Kafka (Dédale, Amerika, Le Château), de John Milton (Paradise Lost), de Jorge Luis Borges (Les Ruines circulaires), de Michel Tournier (Les Météores) ou encore de Kazuo Ishiguro (A Floating World). Il a également collaboré avec des auteurs contemporains comme Daniel Pennac, Minh Tran Huy, Hédi Kaddour, Michel Deguy, etc.
Il s'inspire également de musiques actuelles (jazz, pop, funk, techno, country…) dans plus plusieurs de ses œuvres : La Vie antérieure, son Premier concerto pour piano, de nombreuses pièces de musique de chambre (Blow up, Destroy, Manhattan, Harlem, Subway…).
Par ailleurs, Beffa a été amené à collaborer avec des chorégraphes (Julien Lestel, Nicolas Le Riche, Nada Kano) et plusieurs cinéastes (Stéphane Breton, Jean-Xavier de Lestrade, David Teboul, Mehdi Ben Attia, etc.).
En tant que pianiste, Beffa interprète peu ses propres œuvres ou celles des autres. Il est surtout improvisateur, accompagnant des films muets, des lectures de textes, ou improvisant librement à partir de thèmes donnés par le public. Il accompagne aussi régulièrement des chanteurs et des instrumentistes en récital.
Lorsque Karol Beffa fait référence à la classe d'improvisation du Conservatoire de Paris comme lieu d'une alternative à l'improvisation générative, il ne fait aucune mention de l'un des fondateurs de la classe, le pianiste Jean-François Zygel (avec Thierry Escaich et Loïc Mallié). Le dernier chapitre du même livre (Parler, composer, jouer) est l'occasion pour lui de lancer une petite pique à Zygel, que Beffa a par ailleurs décrit comme un « personnage insupportable de prétention et de vanité » : « pour certains, l'existence d'un seul de ces paramètres [harmonie, thématisme, pulsation] suffit à faire pencher la balance du côté du pôle tonal. Cette dernière attitude n'est pas sans poser problème : par exemple, lorsque Jean-François Zygel va jusqu'à qualifier de 'tonal' un compositeur comme Webern sous prétexte qu'il n'a jamais aboli le sentiment de pulsation ». Le différend entre les deux improvisateurs semble ancien, K. Beffa imputant son exclusion de l'ensemble phénix à son ancien professeur : « Il se trouve que Jean-François Zygel a prétexté du fait que je n’avais pas payé ma cotisation – ce qui était faux – pour selon des oukazes dont il est assez familier chercher à m’exclure du groupe. De toute façon le groupe s’est dissout de lui-même, l’une des raisons étant que J-F Zygel qui le dirigeait était incapable d’écrire la moindre note de musique ». Malgré ces tensions latentes, nous pouvons noter une certaine proximité quant à leur style d'improvisation. Néanmoins, la production compositionelle d'un Beffa est bien plus importante que celle du professeur d'improvisation du CNSMDP.
D'autre part, à la suite de la conférence « L'atonalisme, et après ? » donnée par Jérôme Ducros dans le cadre de la chaire de création artistique détenue alors par Karol Beffa, certaines réactions vives ont surgi de la part de l'avant-garde musicale, notamment de la part de Pascal Dusapin. Le pianiste y fustigeait la musique atonale comme étant grossièrement opposée aux lois naturelles de la musique en n'hésitant pas à faire de nombreux raccourcis et à prendre des exemples caricaturaux détachés de tout contexte : c'est en tout cas ce qu'en pense le compositeur Philippe Manoury. Pascal Dusapin s'est plaint au directeur du Collège de France, sans succès. Le maître de conférence à l'Ecole Normale Supérieure ne s'est pas fait prier pour commenter sa réaction : «le texte de Dusapin ne dépasse pas le niveau d’un élève de terminale. La vérité, c’est que les gens de la génération de Dusapin et de Manoury se sentent dépassés. Les jeunes ne veulent pas écrire leur musique – et ne veulent pas non plus écrire celle de leurs grands-pères. Nous assistons aux derniers feux d’une avant-garde qui avançait par une audace convenue, et qui ne peut plus aller plus loin. » C'est alors qu'a suivi un article de P. Manoury publié sur son blog au sujet duquel le normalien s'est écrié « Il a dû avoir honte de la nullité intellectuelle de la lettre de Dusapin, et il a voulu écrire quelque chose de plus structuré ».
Est noté le nom du disque, puis le nom des compositions de Karol Beffa apparaissant sur ce disque.
Karol Beffa a eu une carrière d'acteur, entre 1981 (7 ans) et 1989 (14 ans). Depuis, il a joué des rôles secondaires dans quelques productions.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Karol Beffa de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00