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Eva [...]
Alain Jaubert, né en à Paris, est écrivain, journaliste, producteur et réalisateur de télévision français.
Marin à 17 ans puis étudiant en lettres et en sciences, il est journaliste scientifique à La Recherche et au Nouvel Observateur, chroniqueur de musique classique à Libération, et professeur « dilettante et nomade » de philosophie et d'arts décoratifs.
Dans les années 1970-1980, il participe aux actions du Secours rouge, du Groupe d’informations sur les prisons (GIP), de l’Agence de presse Libération (APL) et participe aussi à la naissance du quotidien Libération.
Cinéaste, il a dirigé le magazine Les Arts pour Océaniques de 1990 à 1993 et est l’auteur-réalisateur de la série « Palettes » produite de 1988 à 2003.
Il fait des études secondaires dans diverses institutions puis au lycée Claude Bernard, avec comme professeurs Pierre Kaufmann et Julien Gracq puis à la Sorbonne.
Licence ès sciences à la Faculté des sciences de Paris (1962-1965), il fait aussi des études de cinéma à Paris VIII-Vincennes de 1978 à 1980.
Membre de l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) de 1970 à 1990, chroniqueur scientifique à La Recherche, Le Nouvel Observateur (1970 à 1978), journaliste à Science et Vie, New Scientist, Ciencia nueva, Politique hebdo, Le Monde diplomatique, Jeune Afrique et dans diverses revues médicales, il est aussi chroniqueur musical de 1978 à 1981 à Libération et collaborateur régulier de Lire, Photographies, Le Magazine littéraire, Antigone et L’Infini.
Chargé de cours au département de philosophie de Paris VIII-Vincennes dans le cadre de la chaire de Michel Foucault : cours sur l’épistémologie de la biologie, « Sciences et politique », « Science et pouvoir », « Génétique, eugénisme et bio-politique » (1970-1974). Il enseigne à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, de 1983 à 1990 : théories de la couleur, communication photographique, photographie et narration, photographie et vérité, nouvelles images. Artiste invité par Alain Fleischer au Fresnoy-Studio national des arts contemporains, dans les années 1998-1999 et 1999-2000, il effectue de nombreuses interventions ponctuelles (conférences, cours, séminaires) à l’INA, La Femis, l’École du Patrimoine, Sciences Po Paris et l’École nationale supérieure des beaux-arts.
Alain Jaubert travaille à l’Institut national de l'audiovisuel à partir de 1981. Il y réalise plusieurs films et collabore en même temps au CNRS-Audiovisuel où l’y a invité Jean-Michel Arnold. En 1988, il est engagé par Pierre-André Boutang pour l’émission Océaniques (FR3) où il réalise une quinzaine de films, essentiellement des portraits d’écrivains ou d’artistes, et où il est le producteur d’un magazine mensuel Les Arts (1990-1993). À l’appel de Thierry Garrel, il commence pour la nouvelle chaîne Arte une série, intitulée « Palettes » (1988-2003) qui comprendra 50 épisodes et sera produite avec le concours des musées français et de plusieurs musées étrangers. La série connaît le succès en France puis dans le monde entier. Pour Arte, Alain Jaubert continue à réaliser aussi bien des soirées thématiques que des films documentaires de long format et de nombreux films courts pour le magazine Métropolis. Il a travaillé aussi avec la chaîne culturelle Public Television Service (en) (TPS) de Taïwan.
Après plusieurs essais parus chez divers éditeurs de 1973 à 2004, il publie aux éditions Gallimard un premier roman, Val Paradis, distingué par la bourse Goncourt du Premier Roman et une dizaine de prix littéraires. Plusieurs autres romans suivront, en alternance avec des essais sur les images (en particulier celles des pouvoirs totalitaires), sur la peinture, sur Casanova ou sur Turner. Il publie aussi des nouvelles dans Antigone, Le Trait ou Le Monde 2.
Alain Jaubert a participé à diverses missions et enquêtes, en parallèle à ses activités de journaliste ou de cinéaste. Il mène ainsi une enquête pour le Service de Recherches du ministère de la Justice sur « Le devenir du toxicomane » (1976-1977), en collaboration avec Numa Murard, publiée sous une forme amplifiée dans un numéro spécial de la revue Recherches, Drogues, passions muettes, 1980, avec des interventions de Félix Guattari, Gilles Deleuze et Anne-Lise Stern.
Il est Président de à d’une commission de travail sur le thème « Sciences et audiovisuel », dans le cadre de la Mission interministérielle de l’information scientifique et technique (MIDIST) dirigée alors par Bernard Cassen. Le rapport final a été publié par le ministère de la Recherche au début de l’année 1983, puis sous forme d’un numéro spécial de la revue Éducation et Société.
Chargé par le ministère de la Recherche d’une mission d’étude sur les possibilités de développement d’une « Université ouverte audiovisuelle » en France (mission du , rapport présenté fin ). Membre, avec Pierre Dumayet et Pierre-André Boutang, entre autres, de l’une des commissions de préfiguration de la Bibliothèque Nationale de France, groupe de travail « télévision », 1989-1991, il est organisateur d’un programme « Cinéma et peinture » pour le Ministère des Affaires étrangères en 1992. Dans le cadre du Ministère des Affaires étrangères et de l’Association française d’action artistique (AFAA), il participe à plusieurs missions à l’étranger (conférences, films, coproductions): Inde (1989), Moscou (1996), Espagne (2000), Chili et Paraguay (2001), Canada et États-Unis (2005), Bulgarie (2005), Cuba (2007), Thaïlande (2008), Taïwan (2008) et Italie (2013).
Alain Jaubert devient célèbre en 1971 à la suite d'une affaire. Le au soir, alors qu'il est journaliste au Nouvel Observateur, il sort d'un restaurant de la place Clichy, à l'instant même où la police charge une manifestation du Secours rouge en soutien à des nationalistes antillais. Désirant porter secours à un homme ensanglanté, un certain Sollier, il prend place à ses côtés dans le car de Police-secours qui l'emmène à l'hôpital Lariboisière. Pendant tout le trajet, Jaubert est copieusement passé à tabac,.
Amené aux urgences, il souffre de plusieurs traumatismes. Les médecins dénombreront une cinquantaine d'hématomes. Il est ensuite placé en garde à vue. Après quarante-huit heures, il est amené devant un juge d'instruction, qui l'inculpe d'insultes, de rébellion et de coups et blessures à agents de la force publique. Le 30 mai au soir, la préfecture de police adresse un communiqué à l'Agence France-Presse, qui affirme que Jaubert aurait agressé les agents et tenté de s’enfuir du fourgon en marche, qu'il a été placé sous mandat de dépôt pour rébellion, coups et outrage à agents de la force publique et qu’il a été conduit à la salle Cusco de l'Hôtel-Dieu pour y recevoir des soins.
Les faits et le communiqué créent une vive émotion dans la presse. Un groupe d'intellectuels de gauche, emmené notamment par Michel Foucault, Gilles Deleuze et Denis Langlois, lancent une pétition et organisent une contre-enquête. Le contexte tendu autour de l’« affaire Jaubert » donne l'idée à Jean-Luc Godard et Jean-Claude Vernier, qui militent alors dans les mouvements maoïstes, de lancer une nouvelle agence de presse, orientée à l'extrême gauche : ce sera l'Agence de presse Libération (APL), qui engendrera plus tard le quotidien Libération,.
En 1981, il est co-solidaire de la publication Avis de recherche consacrée au soutien des appelés insoumis au service militaire.
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Source : Article Alain Jaubert de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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