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Marcel Benoit Blauschild, dit Marcel Dalio ou Dalio, est un acteur français, né le à Paris, où il est mort le .
Biographie
Débuts
Marcel Benoit Blauschild naît le au 33 rue de la Bûcherie, dans le 5e arrondissement de Paris, du mariage d'Isidore Blauschild, maroquinier, et de Sarah Cerf, femme de ménage, tous deux des Juifs d'origine roumaine.Trop jeune pour être appelé sous les drapeaux, il s'engage en dans l'artillerie lourde. Il se distingue par son courage, notamment pendant l'offensive de Villers-Cotterêts en , et est décoré de la croix de guerre.
Démobilisé en 1919, il effectue un bref passage au Conservatoire d'art dramatique puis débute, dans les années 1920, au cabaret et dans des revues de music-hall alors en vogue. Au début des années 1930, le cinéma s'intéresse à lui. Il tourne un premier court-métrage en 1931, Les Quatre Jambes de Marc Allégret. Son visage expressif devient célèbre dans Pépé le Moko (sorti en 1937) de Julien Duvivier, La Grande Illusion (1937) et La règle du jeu (1939) de Jean Renoir.
À ses débuts, il vit dans un petit appartement avec son ami Pierre Brasseur, dont il partage le goût des prostituées, de l'alcool et accessoirement de la drogue. Il épouse en 1936 l'actrice d'origine roumaine Jany Holt, dont il divorce en 1939 pour se remarier avec l’actrice Madeleine Lebeau.
Hollywood
Prometteuse, sa carrière française est cependant interrompue lorsque l’Allemagne envahit la Pologne le . D’origine juive, Marcel Dalio s'enfuit avec sa femme au Portugal. À Lisbonne, ils achètent deux visas pour le Chili à un fonctionnaire corrompu. À leur arrivée à Mexico, les visas se révèlent des faux grossiers. Dalio et Madeleine Lebeau risquant la déportation, ils en appellent au droit d’asile. Le Canada leur délivre des visas temporaires : ils gagnent Montréal.
Dalio et son épouse sont invités par des amis à Hollywood. Ils entament une carrière dans le cinéma américain : ils apparaissent tous deux dans Casablanca (1942) de Michael Curtiz, aux côtés d'Humphrey Bogart et d'Ingrid Bergman ; Marcel y joue Émile, un croupier — petit rôle qui lui permet cependant de se faire connaître aux États-Unis — et Madeleine incarne Yvonne, l’amoureuse abandonnée par Humphrey Bogart. Le couple divorce l’année suivante.
En France, la propagande antisémite sévit. De quelques photos publicitaires de Dalio est tirée une série d’affiches où l'acteur fait figure de « Juif typique ». Réalisé en 1938, le film Entrée des artistes ressort sur les écrans en . Toutes les scènes où apparaissait Dalio sont tournées de nouveau avec un acteur non juif, Alfred Pasquali, mais le son de sa voix est conservé.
Retour en France
Dalio tourne encore dans Le Port de l'angoisse (1944) d'Howard Hawks, avant de rentrer en France à la Libération. Toute sa famille a disparu dans les centres d'extermination nazis et on ne lui offre plus au cinéma, comme il le dira lui-même, que des rôles de « fou, de demi-fou, ou de quart de fou ». On le voit notamment dans Dédée d'Anvers (1947) d'Yves Allégret, où il incarne le souteneur de Simone Signoret, et dans Les Amants de Vérone (1948) d'André Cayatte, où il joue un tueur fou.
Hollywood le rappelle régulièrement pour lui confier des rôles secondaires de Français. On le voit ainsi dans La Veuve joyeuse de Curtis Bernhardt (1952), Les Neiges du Kilimandjaro d’Henry King (1952) et Les hommes préfèrent les blondes d’Howard Hawks (1953).
Il renoue avec la comédie dans Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1973), où il interprète le rôle-titre, et dans L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi (1976). À la même époque, il apparaît dans plusieurs films érotiques, voire pornographiques : il compose ainsi un personnage décalé dans La Bête de Walerian Borowczyk (1975).
En 1977, il participe au Festival de Cannes avec La Communion solennelle, deuxième film de René Féret. La même année, il tourne son dernier grand rôle dans Le Paradis des riches, unique film de Paul Barge.
Parallèlement, il mène dès les années 1920 une riche carrière théâtrale. Il interprète notamment Les Tricheurs de Steve Passeur, Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, Tartuffe de Molière, La Cerisaie d'Anton Tchekhov et Par-dessus bord de Michel Vinaver.
À la télévision, il incarne Fagin dans Oliver Twist (1962) de Jean-Paul Carrère puis joue dans Les Compagnons d'Eleusis (1974) de Claude Grinberg et La Famille Cigale (1977) de Jean Pignol.
En 1974, l’acteur Jean Rochefort lui consacre le court-métrage T'es fou Marcel... Marcel Dalio publie en 1976, aux éditions Jean-Claude Lattès, un livre de souvenirs recueillis par Jean-Pierre de Lucovich intitulé Mes années folles.
Vie privée
Marcel Dalio s’est marié trois fois :
le , à Neuilly-sur-Seine, avec Jany Holt née Ecaterina Vladesco, le divorce a été prononcé le à Paris ;
le , à Antony, avec Madeleine Lebeau, le divorce a été prononcé le à Los Angeles ;
le , à Los Angeles, avec Madeleine Prime.
Mort
Marcel Dalio est retrouvé mort dans son appartement, au no 30 Avenue du Président-Kennedy dans le 16e arrondissement, le ; l’autopsie pratiquée indique que son décès est intervenu entre le 15 et le 18. Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux, dans la 106e division.
Théâtre
1924 : L'Oiseau vert de Paul Colline et René Ferréol, théâtre des Deux Ânes
1924 : Hé ris haut ! de Paul Colline et Georges Merry, théâtre des Deux Ânes
1925 : Grisou de Pierre Brasseur, mise en scène René Rocher, théâtre du Vieux-Colombier - collaboration à l'écriture
1932 : Le progrès s'amuse de Rip, théâtre des Capucines : Max Maurey
1934 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, théâtre de la Michodière (création) : Bob Laroche
1938 : Le Corsaire de Marcel Achard, mise en scène Louis Jouvet, théâtre de l'Athénée : B.-W. Ley
1966 : Seule dans le noir de Frederick Knott, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard-VII : Roat
1971 : L'Indien cherche le bronx d'Israël Horovitz, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse : l'Indien
1971 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Pierre Debauche, Maison de la Culture Nanterre : Gaev
1973 : Par-dessus bord de Michel Vinaver, mise en scène Roger Planchon, Théâtre national populaire Villeurbanne : M. Cohen
Filmographie
Cinéma
Longs métrages
Comme acteur
1931 : Le Dandy masqué d'André Chotin (court-métrage)
1931 : Les Quatre Jambes de Marc Allégret : Edgar Landres, l'amant (court-métrage)
1931 : Le Collier de Marc Allégret (court-métrage)
1931 : Olive passager clandestin de Maurice de Canonge
1932 : Une nuit à l'hôtel de Leo Mittler : Jérôme
1934 : Les Affaires publiques de Robert Bresson : le speaker / le sculpteur / le capitaine des pompiers / l'amiral (court-métrage)
1935 : Turandot, princesse de Chine de Gerhard Lamprecht et Serge Veber : Hippolyte
1935 : Retour au paradis de Serge de Poligny : le notaire
1936 : Le Golem de Julien Duvivier : un rabbin
1936 : Quand minuit sonnera de Léo Joannon
1936 : Un grand amour de Beethoven d'Abel Gance : Steiner
1937 : Pépé le Moko de Julien Duvivier : L'Arbi
1937 : Le Chemin de Rio de Robert Siodmak : Pérez, le lanceur de couteaux
1937 : L'Homme à abattre de Léon Mathot
1937 : Marthe Richard, au service de la France de Raymond Bernard : Pedro
1937 : Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque : le ministre abyssinien
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le lieutenant Rosenthal
1937 : Sarati le terrible de André Hugon : Benoît
1937 : Naples au baiser de feu de Augusto Genina : le photographe
1937 : Miarka, la fille à l'ourse de Jean Choux : le maire
1938 : Les Pirates du rail de Christian-Jaque : un mercenaire
1938 : Mollenard de Robert Siodmak : Happy Jones
1938 : Chéri-Bibi de Léon Mathot : le donneur
1938 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal : Matteo
1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret : le juge d'instruction
1938 : Conflit de Léonide Moguy : l'usurier
1939 : L'Esclave blanche de Marc Sorkin : le sultan Soliman
1939 : La Tradition de minuit de Roger Richebé : Édouard Mutter, l'antiquaire