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Tessa Charlotte Rampling, dite Charlotte Rampling est une actrice et peintre britannique née le à Sturmer (Essex).
Parmi les films les plus notables où elle joue un rôle important, on peut distinguer Les Damnés (1969) de Luchino Visconti, Zardoz (1974) de John Boorman, Portier de nuit (1974) de Liliana Cavani, La Chair de l'orchidée (1975) de Patrice Chéreau, Un taxi mauve (1977) d'Yves Boisset, Stardust Memories (1980) de Woody Allen, Le Verdict (1982) de Sidney Lumet et On ne meurt que deux fois de Jacques Deray (1985). La suite de sa carrière comprend notamment Embrassez qui vous voudrez (2002) de Michel Blanc, Sous le sable (2000) et Swimming Pool (2003) de François Ozon, Lemming (2005) de Dominik Moll puis Dune (2021) et Dune, deuxième partie (2023) de Denis Villeneuve.
Charlotte Rampling est la fille de Godfrey Rampling, colonel de l'armée britannique qui est, sous les couleurs du Royaume-Uni, champion olympique d'athlétisme au relais 4 × 400 mètres lors des Jeux olympiques d'été de 1936, de Berlin, dans une atmosphère de propagande nazie et apparait dans le documentaire Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl. Sa mère, Anne Isabelle (née Gurteen), peintre. Elle a huit ans lorsque sa famille s'installe à Fontainebleau. Inscrite à l'école Jeanne d'Arc de Versailles, elle y apprend le français. De retour en Angleterre, l'adolescente se produit dans des spectacles de music-hall avec sa sœur Sarah, née en 1943, puis travaille brièvement comme mannequin.
Elle est profondément marquée par la mort de sa sœur, mariée à un riche Argentin, qui s’est suicidée en 1966, un mois après avoir accouché prématurément d’un petit garçon. La famille observe la plus grande discrétion sur les circonstances de ce décès et ce jusqu'à la mort de leur mère en 2001.
Comme Jane Birkin et Jacqueline Bisset, Charlotte Rampling fait ses débuts à l'écran dans le film-phare du « Swinging London », Le Knack... et comment l'avoir (1965), puis tourne dans des comédies à succès tout en prenant des cours d'art dramatique à la Royal Court School. Mais, marquée par la mort brutale de sa sœur, elle décide de quitter la Grande-Bretagne.
Installée en Italie, elle y fait sa première rencontre marquante, celle de Luchino Visconti qui la dirige dans Les Damnés (1969). Elle passe ensuite à l'univers de la science-fiction avec Zardoz (1974) de John Boorman, à celui du sadomasochisme avec Portier de nuit (1974) de Liliana Cavani, film qui la révèle au grand public où elle incarne une rescapée des camps de concentration nazis qui entretient une étrange relation avec son ancien bourreau (interprété par Dirk Bogarde). Se plaisant à explorer à travers ses rôles les zones les plus troubles de l'âme humaine, elle joue devant la caméra d'Oshima le rôle d'une femme qui s'éprend d'un chimpanzé dans Max mon amour (1985). Elle joue également aux côtés de Robert Mitchum dans le film policier Adieu ma jolie (1975) de Dick Richards, dans la comédie Stardust Memories de Woody Allen (1980), et joue les femmes fatales sous la direction de Sidney Lumet dans Le Verdict (1982) face à Paul Newman.
Vivant en France à compter de la fin des années 1970, elle tourne notamment avec Yves Boisset dans Un taxi mauve, Lelouch avec Viva la vie ! et Jacques Deray dans le polar On ne meurt que deux fois (1985).
Moins présente sur les écrans dans les années 1990, elle livre en 2000 des prestations remarquées dans La Cerisaie (d'après Anton Tchekhov) et le singulier Signs and Wonders de Jonathan Nossiter. L'année suivante, elle joue dans Sous le sable, portrait d'une femme désemparée après la disparition de son mari, signé François Ozon, cinéaste qu'elle retrouve ensuite pour Swimming Pool, où elle donne la réplique à la jeune Ludivine Sagnier. Le succès du film Sous le sable en 2000 a fait connaître Charlotte Rampling à un nouveau public et a marqué le début de sa deuxième carrière, qui se poursuit à ce jour. En 2001, elle reçoit un césar d'honneur qui récompense l'ensemble de sa carrière. Elle s'illustre aussi bien dans la comédie (Embrassez qui vous voudrez, 2002) que dans le thriller (Lemming), le film d'auteur (Vers le sud, 2005) ou le divertissement hollywoodien (Basic Instinct 2).
En 2010, elle apparaît dans la publicité d'Allianz et joue un des rôles principaux dans la saison finale de la série Dexter. En 2019, elle est dans la distribution du film de science-fiction Dune de Denis Villeneuve, sorti en 2021.
Le 18 novembre 2022, elle sort un nouvel album, De l'amour mais quelle drôle d'idée : dix chansons tantôt parlées, tantôt chantées, composées par Léonard Lasry et écrites par Élisa Point.
En 2023, elle expose une série de dix-neuf tableaux au Musée d’art moderne de Paris.
En 1972, Charlotte Rampling épouse l'acteur Bryan Southcombe. La presse rapporte qu'ils vivent en « ménage à trois » avec un mannequin, causant un scandale. Elle a cependant déclaré à ce sujet « Il y a tellement de malentendus dans la vie. J'ai causé un scandale en disant que je vivais avec deux hommes [...] Je ne voulais pas dire d'une manière sexuelle [...] Nous étions juste des gens qui partageaient un appartement ». Charlotte Rampling et Bryan Southcombe ont un fils, Barnaby, et divorcent en 1976.
En 1978, elle épouse le compositeur français Jean-Michel Jarre avec lequel elle a un enfant, David Jarre. Ils se séparent en 1997, puis divorcent en 2003. Elle est ensuite en couple avec Jean-Noël Tassez, ancien directeur de RMC, mort en 2015.
Depuis la fin des années 1990, Charlotte Rampling peint en relief, ou plutôt malaxe des amas de peinture évoquant des silhouettes sombres sur des panneaux en fibre de bois enduits de pâte blanche, toujours du même format mais jamais exposés.
Silhouettes transparentes, presqu'humaines mais sans visage, une trentaine d'entre elles ont depuis émergé du néant, dont certaines sont présentées en 2023 au Musée d'Art moderne de Paris dans un accrochage intitulé « Mondes parallèles » qui réunit sept artistes dont les œuvres singulières constituent des univers autonomes.
« Quelque chose de très psychologique, en lien avec mon monde intérieur est apparu. [...] On m’a toujours dit qu’il y avait du mystère en moi, je l’ai appelé. Il y a vingt-cinq ans, quelque chose m’a mise sur cette voie et je n’ai plus dévié. Je ne suis pas devenue peintre, je suis accompagnée par la peinture. »
— Charlotte Rampling.
Une rose nommée « Charlotte Rampling » est dédiée à l'actrice en 1987.
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