Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier [...]
Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]
Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
New York. Diana travaille chez Sotheby’s. En ce mois de mars 2020, elle accompagne une célébrité dans la préparation de la vente d’un tableau de Degas. Le fiancé de Diana, Finn, est étudiant en médecine, interne à l’hôpital. Alors qu’ils devaient partir en voyage pour des vacances aux Iles Galapagos, Finn doit annuler ses congés : les cas de covid sont de plus en plus nombreux à l’hôpital. Il encourage néanmoins sa fiancée à partir seule, afin qu’elle au moins en profite car leurs billets ne seront pas remboursés. Elle se laisse convaincre et s’envole pour l’Equateur, puis rejoint par le ferry l’Ile d’Isabela ; avec son tote-bag pour tout bagage car sa valise s’est perdue. Mais alors que le ferry s’approche de la terre, elle découvre que tous les touristes veulent quitter l’île car sa fermeture pour deux semaines a été décrétée : c’est le confinement. La raison voudrait qu’elle reparte elle aussi, mais un sursaut de fierté la pousse à aller au bout de son voyage. Elle débarque donc, à la recherche de son hôtel, pour découvrir que tout est fermé. Elle réalise aussi à cette occasion qu’elle ne parle pas espagnol. Une femme semble la prendre en pitié, et l’installe dans un petit logement très simple en bord de mer. C’est le début d’une épopée solitaire pour Diana : les magasins sont fermés, les habitants sont cloîtrés chez eux, elle a rapidement lu tous les livres sur sa liseuse, il n’y a pas de réseau ni de wifi. Pour elle qui n’a jamais voyagé seule, l’expérience est violente !
Mais petit à petit, Diana va s’acclimater, même si son compagnon lui manque. Elle va établir un lien avec une adolescente en crise, rencontrer deux ou trois personnes. De temps en temps, elle capte un fil de wifi qui lui permet de télécharger des messages envoyés par son fiancé, auquel elle ne parvient cependant pas à répondre. Elle découvre ainsi l’explosion du covid, le monde étrange dans lequel ont basculé les personnels soignants, les décès, la peur de la contamination. Ce nouveau rythme, cette vie à part, sont propices à l’introspection et pour la première fois de sa vie, puisqu’elle n’a rien d’autre à faire, elle passe énormément de temps à réfléchir sur son parcours, ses choix, ses aspirations. Que sera sa vie après une telle expérience ?
A ce moment du roman où Diana semble trouver de nouveaux repères, des rebondissements vraiment inattendus interviennent, qu’il est impossible de dévoiler sous peine de gâcher le plaisir de la lecture !
Comme toujours dans ses romans, Jodi Picoult parvient à mêler une trame romanesque captivante et des faits de société. Il s’agit là d’une des premières fictions à restituer avec intensité ce virus mondial du printemps 2020. Trois ans plus tard, les masques rangés et la distanciation sociale presque oubliée, ce livre nous replonge dans ces sensations d’évoluer dans un décor de dystopie et dans les bouleversements qu’il a provoqués.
Un couple d'amants s'était promis de s'accompagner dans la vieillesse. La dépendance arrive plus tôt que prévu pour l'un des deux, qui se voit plus ou moins contraint par sa fille d'entrer en EHPAD ; son amante, encore autonome, finit par l'y rejoindre de sa propre initiative. Cependant, ce n'est pas exactement la lune de miel qui les attend, mais l'accablement et la maltraitance.
Un excellent roman qui met en lumière la souffrance du grand âge humilié. On n'en sort pas indemne.
Un jeune homme, Aymeric, retrouve par hasard Florence, une ancienne collègue plus âgée. L’un et l’autre se débrouillent dans une vie parfois cahotique, travaillent, suivent leur voie. Florence est enceinte mais seule. Une attirance naît, qui devient relation amoureuse. Aymeric est là, auprès de Florence, pour la fin de la grossesse, la naissance du bébé, ses premières années… et prend tout naturellement la place du père. Des liens d’une grande force se tissent entre le petit Jim et lui, cet amour de l’enfant qui donne sa confiance et de l’adulte attendri qui souhaite rendre l’enfant heureux. Mais que se passera-t-il si le père biologique refait surface ? Ce roman aborde avec subtilité ce sujet à la fois éternel et très actuel de l’amour qui peut unir un enfant et son parent, quel que soit le statut de celui-ci. Une belle écriture contemporaine.
Quasi autobiographique, ce roman suédois peut effrayer de prime abord : pas évident d’aborder l’histoire d’un homme, trentenaire, poète, confronté à l’hospitalisation de sa femme enceinte, très vite mourante, tandis que naît le bébé. Dans l’univers étrange de l’hôpital, il navigue de l’une à l’autre, tenant la famille à distance, bousculant les médecins pour décrypter leur langage. En deuil mais décidé à s’occuper de son enfant, il se remémore la vie de couple, l’émotion des rencontres, les décisions, les choix qu’il entend bien respecter.
Un livre très prenant, subtil, profond, émouvant sans racolage ni facilité, une belle surprise de lecture que l’on n’oublie pas.
Ce premier volume d'une trilogie nous introduit dans l'intimité d'une famille de paysans norvégiens, les Neshov. L'aîné de trois frères, Tor, est sous la coupe de sa mère impitoyable ; à presque 60 ans, il vit seul avec elle et le grand-père, dans une ferme gérée à l'ancienne où sa seule source de bonheur se trouve dans l'élevage de cochons. Le frère cadet, célibataire à la conscience tourmentée, est entrepreneur de pompes funèbres (ce qui nous vaut un début de roman assez dur, âmes très sensibles s'abstenir - ou sautez les premières pages). Et le benjamin a fui le pays, pour s'épanouir à Copenhague dans une vie luxueuse, créative, et une homosexualité joyeusement assumée. Ces trois frères qui ne se parlaient quasiment plus vont devoir se rapprocher au moment de l'hospitalisation de leur terrible mère, déclencheuse de révélations sur d'étonnants secrets familiaux... Véritable "page-turner" nordique, ce roman est à la fois divertissant et profond, original, avec de beaux personnages. Une lecture dépaysante dans tous les sens du terme !
Il y a quelques années, "Premier roman", du même auteur, m'était tombé des mains. J'ai voulu retenter l'expérience de lire M. Pingeot avec ce nouveau roman qui s'annonçait sympathique : un regard distancié sur les péripéties d'une jeune femme qui gère les difficultés du quotidien, bien partagées par nombre de ses contemporaines (les enfants, l'ex, l'électroménager qui tombe en panne quand le porte-monnaie est vide...). Mais l'ennui est vite au rendez-vous et j'ai fermé le livre avant d'en avoir lu 50 pages. Imposture ?
Un long et beau roman, par lequel on est happé dès les premières pages. A recommander avant tout aux musiciens et aux mélomanes, mais les amateurs de littérature apprécieront aussi la trame romanesque, la richesse des personnages, l'évocation sociale et politique de l'Amérique après la deuxième guerre mondiale jusqu'aux années 70.
Un très beau roman d'introspection qui conduit de la Suisse au Portugal, dont les heures les plus sombres sont finement évoquées. LE roman de Pascal Mercier à lire : les suivants sont moins convaincants.
Un vrai "coup de cœur" pour ce poème magnifiquement illustré qui évoque avec délicatesse un enfant mort-né. Dans la très belle collection "poèmes pour grandir" de l'éditeur auvergnat CHEYNE, qui touche autant les enfants que les plus grands.
Le célèbre romancier affronte l'histoire trouble de sa famille pendant la seconde guerre mondiale, et en fait un livre palpitant qui parle à chacun de nous. Recommandé aux amateurs d'Alexandre Jardin... mais aussi à ceux qui n'apprécient pas forcément ses romans. Ici, il s'agit d'autre chose.
Très belle évocation romanesque et littéraire de l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs.
Pour répondre à Jolalain : ce document est consultable intégralement en ligne. Si vous avez rencontré un problème technique, n'hésitez pas à contacter directement la médiathèque pour que nous trouvions la solution avec vous : mediatheque@agglo-moulins.fr
Les aventures et mésaventures des quatre compères sont hors du temps, et toujours aussi distrayantes pour les enfants. C'est un peu sexiste, évidemment, c'est d'époque (Sylvette et son éternel tablier...), mais on apprécie cette série "bon enfant" que l'on peut mettre entre toutes les mains ! Une bande dessinée adaptée aux jeunes lecteurs.
Retour | Haut |
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00