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Avis de lecteurs

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

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Critiques rédigées par Marie, MMC

 

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 5Cette magnifique couverture n'est que le début d'un très bon moment de lecture. Marie, MMC - 23 janvier 2024

Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier aux maisons insalubres, les habitants tentent de survivre comme ils le peuvent : prostitution, jeux clandestins, vols. C’est ici que vit la famille Shanks. La boutique poussiéreuse de préteur sur gage que tient Léna Shanks n’est qu’une vitrine à d’autres activités moins honnêtes qu’elle dirige d’une main de fer, secondée par ses deux filles. Activités malhonnêtes et interdites certes mais qui assurent des revenus décents à celles qui y participent, à sa manière, Léna Shanks aide les plus démunies . Le juge Stallworth est connu pour ses condamnations sévères, son intransigeance et son exigence. Mais il n’imagine pas un instant qu’en s’attaquant à Léna et aux siens, il n’y a pas que le Triangle noir qui va souffrir. Des descriptions à la Dickens, des personnages que l'on peine à aimer d'autres que l'on ne peut que plaindre. Au fil des pages, qu'il est très difficiles de lâcher, nos frontières entre le bien et le mal sont malmenées. Un roman addictif.

Sur l'épaule des géants (Laurine Roux)

note: 5Un énorme coup de coeur ! Marie, MMC - 23 janvier 2024

Suivre cette famille sur 6 générations au fil des moments magiques de leur vie comme les plus tragiques est un vrai plaisir. On ne se perd jamais, notre curiosité est sans cesse titillée. Les gravures qui illustrent ce bel objet livre sont belles et pleines de sens. Je pense qu'il s'agit là de mon coup de coeur pour l'année 2023.

Jardin des oubliés (Mouloud Akkouche)

note: 5Et vous que feriez-vous ? Marie, MMC - 22 septembre 2023

Habitant d'une île que la pêche a fait vivre durant plusieurs générations, il en est devenu le régisseur principal lorsqu'elle s'est progressivement transformée en résidence secondaire pour milliardaire. Mais depuis plusieurs années maintenant, la dangerosité de l'accès à l'île a fait déserter ces vacanciers. Il se retrouve tel Robinson, seul sans savoir s'il reverra un jour un être humain. Rapidement il choisit de continuer à faire ce qu'il a toujours fait, prendre soin de l'île, veiller à la bonne tenue des bâtiments et des jardins. Les ressources et les vivres sont suffisantes pour qu'il n'ait pas à s'en inquiéter avant longtemps.
Lorsque la mer se met à rejeter des cadavres sur les plages sans savoir ni d'où ils viennent, ni pourquoi ils sont là, il leur offre une dernière demeure. Et puis un jour l'un des corps respire, vit. A partir de là, l'île compte 2 habitants. Comment vivre sans les autres, sans but, sans repère, sans souvenir. Mouloud Akkouche nous propose une réponse.
Un roman surprenant qui reste présent à l'esprit même après l'avoir terminé.

Terre étrangère (Renaud Meyer)

note: 4Une photo, un instrument, une épreuve et plusieurs vies Marie, MMC - 22 septembre 2023

Khatia est une violoncelliste brillante dont la carrière est en plein essor. Sa mère et son père sont également solistes reconnus. Mère d'une petite fille, elle vit désormais avec Antoine qui est photographe, leur relation est complice et forte. Mais l'annonce d'un cancer du sein va faire éclater ce bel équilibre. Les traitements vont prendre la place de la musique qui jusqu'ici était le centre de tout pour la jeune femme. Disposant désormais de temps, Khatia décide d'en passer plus avec son grand-père paternel, Lucas rescapé d'Auschwitz-Birkenau. La mémoire de l'aïeul le quitte doucement et c'est dans cette lutte quotidienne pour retarder l'échéance de l'oubli total que Khatia va trouver une nouvelle force. Pour mener le combat contre sa maladie et celle de son grand-père, Khatia va se retrouver à fouiller dans le passé de sa famille. La musique est au cœur de ce roman comme de la vie de Khatia, elle se mêle à l'histoire de sa famille et à la grande histoire.

L'amour (François Bégaudeau)

note: 5Court, simple, beau comme la vie peut être souvent Marie, MMC - 22 septembre 2023

Ce roman pourtant court, contient une vie entière. Celle de Jeanne et Jacques Moreau. Une vie sans paillette, sans extraordinaire, sans réel drame mais une vie choisie, chérie, remplie de souvenirs. Il n'y a pas de majuscule à cet amour mais il n'en est pas moins sincère et absolu. De la naissance de leur histoire à leur départ pour l'autre monde, la vie du couple se dessine au fil de la lecture en continu, pas de chapitre, pas de pause, la vie fait-elle des pauses ? Une très belle découverte de cette rentrée littéraire.

L'amour (François Bégaudeau)

note: 5Court, simple, beau comme la vie peut être souvent Marie, MMC - 22 septembre 2023

Ce roman pourtant court, contient une vie entière. Celle de Jeanne et Jacques Moreau. Une vie sans paillette, sans extraordinaire, sans réel drame mais une vie choisie, chérie, remplie de souvenirs. Il n'y a pas de majuscule à cet amour mais il n'en est pas moins sincère et absolu. De la naissance de leur histoire à leur départ pour l'autre monde, la vie du couple se dessine au fil de la lecture en continu, pas de chapitre, pas de pause, la vie fait-elle des pauses ? Une très belle découverte de cette rentrée littéraire.

Le jour et l'heure (Carole Fives)

note: 5Rester libre jusqu'à la fin Marie, MMC - 22 septembre 2023

Edith souffre d'une maladie dégénérative. Elle se sait condamnée à la dépendance et la souffrance. Infirmière puis avocate, le respect de la liberté a guidé sa vie et il guidera sa mort. Edith a décidé d'aller en Suisse, pays dans lequel l'assistance au suicide existe depuis 1942. Elle refuse d'attendre de ne plus être libre de choisir. Le roman début 48h avant "le jour et l'heure" du rendez-vous. Edith, accompagnée de Simon son mari et d'Audrey, Anna, Jeanne et Théo prennent la route pour Bâle. Réunis dans la même voiture, comme à l'époque de l'enfance, ces six adultes s'apprêtent à vivre leur dernier moment tous ensemble. Au fil des chapitres, chacun exprime sa colère, sa fierté, sa peur. La force et la réussite de ce roman est la présence réelle et lumineuse de la vie. La mort n'existe pas s'il n'y a pas la vie mais Edith nous rappelle que l'inverse est vrai également.

Le vieil incendie (Elisa Shua DUSAPIN)

note: 414 jours pour ce connaître à nouveau Marie, MMC - 22 septembre 2023

Audrey a quitté New York pour revenir 14 jours dans le Périgord, vider la maison où elle a vécu enfant. Elle y retrouve sa sœur, Véra, qu'elle n'a pas revu depuis l'enterrement de leur père quelques années auparavant. Depuis l'enfance, Véra ne parle pas. Les deux petites filles, élevées par leur père, étaient complices, leur relation forte, puissante. Mais le départ d'Audrey a rebattu les cartes. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Jour après jour, Audrey va redécouvrir sa sœur, en apprenant le passé et sans doute en acceptant l'avenir. J'ai retrouvé la pudeur et la douceur de l'écriture de l'autrice des Billes du Pachenko.

Le vieil incendie (Elisa Shua Dusapin)

note: 414 jours pour se connaître à nouveau Marie, MMC - 22 septembre 2023

Audrey a quitté New York pour revenir 14 jours dans le Périgord, vider la maison où elle a vécu enfant. Elle y retrouve sa sœur, Véra, qu'elle n'a pas revu depuis l'enterrement de leur père quelques années auparavant. Depuis l'enfance, Véra ne parle pas. Les deux petites filles, élevées par leur père, étaient complices, leur relation forte, puissante. Mais le départ d'Audrey a rebattu les cartes. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Jour après jour, Audrey va redécouvrir sa sœur, en apprenant le passé et sans doute en acceptant l'avenir. J'ai retrouvé la pudeur et la douceur de l'écriture de l'autrice des Billes du Pachenko.

Un Coup de soleil (Serena Giuliano)

note: 5Des personnages attachants, du soleil et des bons petits plats Marie, MMC - 4 juillet 2023

Chaque semaine, Eléonore intervient dans 6 foyers différents. En y faisant le ménage, elle prend une petite place dans la vie de leurs habitants, parfois discrète comme chez le signor d'Amato, parfois amicale comme chez la signora Rizzo qui l'attend impatiemment chaque mardi pour partager avec elle le café et les potins.
Mais lorsque le roman démarre, Eleonore, est en plein chagrin d'amour, ce sera le petit caillou qui va gripper ce quotidien un peu trop huilé jusqu'ici.
Des personnages attachants, du soleil, des bons petits plats, on souhaiterait tous avoir une amie comme Eléonore.
Un roman qui fait du bien avec en prime une bande son qui réjouira les ados des années 90.

Le hibou des Abruzzes
Ammazza ! (Jennifer Dalrymple)

note: 5Un vrai bon moment de lecture. Marie, MMC - 4 juillet 2023

Lucigniolo, suit, sans que celui-ci ne le sache, le chemin de son oncle et lui fait sans doute un peu de concurrence. Son oncle Augustus, est sorcier dans les Abruzzes. Tous les deux ôtent le feu et connaissent les plantes. Lorsque l'ancien l'apprend, il est furieux et le met à la porte de sa maison où il l'avait pourtant accueilli quelques mois auparavant et dans laquelle, malgré le caractère de l'ancien, chacun trouvait sa place.
Mais Lucigniolo peut compter sur ses 3 amies Donatella, Roberta et Luigia dont deux travaillent désormais dans un hôtel de luxe de la ville. Tout se complique lorsque leur patronne est retrouvée violemment assassinée dans la cuisine de l'hôtel, la tête fracassée avec une machine à café.
Au mauvais endroit au mauvais moment, Lucigniolo se retrouve impliqué et suspect. Une folle enquête démarre alors.
On retrouve dans ce tome, qui peut se lire indépendamment du premier, un jeune barreur de feu pris malgré lui dans une enquête policière. Son obstination et sa matière grise particulièrement efficace, mise au service de policiers fort sympathiques sont les ingrédients essentiels de ce très chouette roman. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Lucignolo et les Abruzzes. Les personnages, le ton, l'histoire, l'écriture, tout est réussi.

La Dernière fois que nous avons été des enfants (Fabio Bartolomei)

note: 5La détermination et le courage à hauteur d'enfant Marie, MMC - 4 juillet 2023

Italo, Cosimo, Vanda et Riccardo sont 4 enfants italiens qui ont l’habitude de se retrouver dans la cour de l’immeuble où habite Cosimo pour jouer ensemble. Bien sûr, le conflit mondial et la présence des allemands bouleversent leur vie : un papa prisonnier, un autre bien placé dans le parti, un frère héros de guerre, des soupes parfois très claires.
Mais malgré tout cela l’amitié et les jeux perdurent.
C’est pourquoi le jour où Ricardo ne vient pas, l’inquiétude est immédiate, puis les jours passent et nos petits héros de la cour prennent la décision d’aller à son secours. Ils sont certains que Ricardo et sa famille ont été mis dans un train, alors ils suivront la ligne jusqu’à ce fameux camp dont Italo a entendu son papa parler avec un officier allemand.

Au fil des kilomètres, ils vont connaître la faim, le froid mais surtout à mesure qu’ils s’éloigneront de leur maison, ils s’éloigneront de leur enfance. Un peu dans l’esprit du film de Bellini "La vie est belle", l’horreur de la guerre, les camps de concentration, l’extermination des juifs sont dévoilés à hauteur d’enfant, sans que cela ne les rendent plus acceptables ou supportables. Au contraire, ouvrir les yeux en même temps qu’eux rappelle à quel point l’horreur n’a épargné personne. Mais ils restent des enfants qui rient, jouent, se chamaillent et rêvent aussi.
Un joli roman qui nous rappelle que les enfants sont souvent porteurs d’espoir et d’avenir.

Oh, William ! (Elizabeth Strout)

note: 5Un doux roman sur le temps qui passe et apporte des réponses Marie, MMC - 4 juillet 2023

Lucy Barton est écrivain, divorcée, la cinquantaine, elle a gardé de bons rapports avec le père de ses deux filles : William. Aujourd'hui veuve de son deuxième mari, elle accepte d'accompagner William dans un voyage dans le Maine, en quête d'informations généalogiques.

Avant, pendant et même après ce voyage, Lucy tente de résoudre le mystère qu'a toujours représenté William pour elle et ce malgré l'amour et les plaisirs partagés, puis les mensonges et la tristesse.
L'auteur parvient par ses mots à inviter le lecteur dans l'intimité de ce couple, de cette femme, elle nous offre cette certitude que l'on finit toujours par comprendre pourquoi et comment les choses arrivent.
Un roman moins léger qu'il peut le paraître au demeurant. Très bien écrit et dont l'écriture fine et posée nous rend addictif.

Mardi soir, 19h (Gilles Legardinier)

note: 4Un roman drôle et touchant dont on ressort plus léger Marie, MMC - 4 juillet 2023

Elyne presque trentenaire est infirmière. En couple depuis 2 ans avec Enzo, elle voit sa vie changer progressivement suite à une prise de conscience soudaine : alors qu'elle attend à un feu en rentrant de son travail, 3 jeunes filles gaies et insouciantes traversent devant son vélo. A partir de ce moment, sa vision des choses change, elle se pose beaucoup de questions mais surtout cherche à leur trouver une réponse.
Le hasard n'existant pas, on le sait bien, arrivent alors dans sa vie un amour de jeunesse, un gentil monsieur au passé triste et une nouvelle amie qui lui inspirera nombre de folies.

Mardi soir, 19h (Gilles Legardinier)

note: 4Un roman touchant drôle dont on ressort plus léger. Marie, MMC - 4 juillet 2023

Elyne presque trentenaire est infirmière. En couple depuis 2 ans avec Enzo, elle voit sa vie changer progressivement suite à une prise de conscience soudaine : alors qu'elle attend à un feu en rentrant de son travail, 3 jeunes filles gaies et insouciantes traversent devant son vélo. A partir de ce moment, sa vision des choses change, elle se pose beaucoup de questions mais surtout cherche à leur trouver une réponse.
Le hasard n'existant pas, on le sait bien, arrivent alors dans sa vie un amour de jeunesse, un gentil monsieur au passé triste et une nouvelle amie qui lui inspirera nombre de folie.

Un si bel horizon (Françoise Bourdin)

note: 3Histoire de famille sous le soleil corse Marie, MMC - 4 juillet 2023

Depuis le décès prématuré du propriétaire, c'est Lissandra, son épouse qui gère l'hôtel d'une main de fer, avec l'aide de 2 de leur 4 enfants Giulia et Ange. Tous les deux ont fait leurs études à Lausanne et ont travaillé dans des palaces parisiens avant de revenir en Corse.L'aîné de la fratrie, Luka est avocat à Ajaccio mais très lié à Bleu azur, il y revient souvent.
Et puis il y a Orso, le deuxième enfant du couple. La petite quarantaine, il a été diagnostiqué très jeune syndrome border line : il aime se mettre en danger, a un besoin maladif d'affection et son autonomie est difficilement envisageable. Les autres enfants ont juré à leur père sur son lit de mort de veiller sur leur frère toute leur vie.
Amours des uns et des autres, vie de l'hôtel, temps qui passe, tous les ingrédients réuni pour une histoire de famille qui finit….pas trop mal.

Un si bel horizon (Françoise Bourdin)

note: 4Histoire de famille sous le soleil corse Marie, MMC - 4 juillet 2023

Depuis le décès prématuré du propriétaire, c'est Lissandra, son épouse qui gère l'hôtel d'une main de fer, avec l'aide de 2 de leur 4 enfants Giulia et Ange. Tous les deux ont fait leurs études à Lausanne et ont travaillé dans des palaces parisiens avant de revenir en Corse.L'aîné de la fratrie, Luka est avocat à Ajaccio mais très lié à Bleu azur, il y revient souvent.
Et puis il y a Orso, le deuxième enfant du couple. La petite quarantaine, il a été diagnostiqué très jeune syndrome border line : il aime se mettre en danger, a un besoin maladif d'affection et son autonomie est difficilement envisageable. Les autres enfants ont juré à leur père sur son lit de mort de veiller sur leur frère toute leur vie.
Amours des uns et des autres, vie de l'hôtel, temps qui passe, tous les ingrédients réuni pour une histoire de famille qui finit….pas trop mal.

C'est plus beau là-bas (Violaine Bérot)

note: 3Et si nos hypothèses se réalisaient Marie, MMC - 8 février 2023

On ne sait pas où, on ne sait pas quand. Le narrateur de ce court roman se fait kidnapper en pleine journée et en pleine rue puis enfermer dans un camp. Sans être détaillées, on comprend que les conditions de détention sont difficiles, mais ce que ni le lecteur ni le narrateur ne comprennent est pourquoi cet enlèvement. Il est pourtant habitué à réfléchir, professeur d’université renommé et très apprécié de ses élèves, il sait analyser et aime monter et démonter des hypothèses. Mais face à ce qui lui arrive, il perd toutes ses facultés. La suite de l’histoire le surprendra autant que nous. Comment réagir et quoi faire lorsqu’on se retrouve dans un système que l’on a soi-même imaginé, théorisé ? En peu de pages, Violaine Bérot parvient à nous interroger. Et si c’était vrai… ?

La fille aux plumes de poussière (Nicolas Garma-Berman)

note: 3Il faut parfois accepter de lever la tête Marie, MMC - 8 février 2023

Eva avance dans la vie seule et sans autre grande ambition que de le rester. Le métier qu’elle a choisi lui facilite la tâche puisqu’elle est taxidermiste. Après des débuts chaotiques, son activité professionnelle est assez variable. C’est la raison pour laquelle elle accepte, au début du roman, cette demande particulière : naturaliser un « hamster-lion ». Ce sera le début d’un frémissement dans l’immobilisme de sa vie. A cela s’ajoute un voisin un peu trop présent et un autre un peu trop charmant dont le fils est un peu trop craquant. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’Eva s’ouvre à la vie et que le lecteur passe un bon moment.

Tenir sa langue (Polina Panassenko)

note: 4Langues et identité Marie, MMC - 8 février 2023

Devenue adulte, Pauline, qui est arrivée de Russie avec sa famille lorsqu’elle avait 3 ans fait une demande officielle pour pouvoir reprendre son prénom de naissance : Polina. Une requête qui semble légitime et simple mais va pourtant s’avérer être compliquée et frôlant parfois l’absurde. Les différentes étapes de cette croisade vont faire ressurgir des souvenirs, quelques fois enfouis, vifs. C’est cette alternance que nous offre ce roman dans lequel le mot, la langue, l’accent ont une place importante. La question de l’appartenance est ici traitée sous un angle peu courant et souvent touchant.

La Tour des Dames (Céline Maltère)

note: 5Un beau et énigmatique roman Marie, MMC - 8 février 2023

Habituée aux écrits fantastiques parfois très crus de Céline Maltère, j’ai été attirée par le lieu où se situe ce dernier roman : Randan et plus particulièrement le château de Randan, lieu fascinant auquel je suis attachée. Pour avoir lu "Le Cabinet du diable", je savais l’autrice capable de mêler habilement l’historique et le fantastique. Ce dernier opus en est une très belle confirmation. Ce court roman nous conte la rencontre entre Abèle, jeune romancière à qui on confie la mission d’écrire un roman qui raconte l’histoire du château de Randan et Odélia, bibliothécaire passionnée des peintures d’Alphonse Osbert et de l’histoire du même château. Pendant que ces deux femmes se lient d’amitié en imaginant la vie au château et comment il a pu être détruit par les flammes en 1925, Adélaïde d’Orléans, sœur de Louis-Philippe Ier et propriétaire du château à partir de 1821, nous livre une autre version de l’histoire. Pour certains, les châteaux comme les forêts sont habités par les esprits de ceux et celles qui y ont vécus ou y sont morts. Céline Maltère semble en être convaincue et son texte, à l’écriture travaillée où chaque mot est choisi et juste, parvient à faire douter les sceptiques. Un beau et énigmatique roman qui nous fait compter les jours jusqu’au printemps pour aller à Randan regarder autrement son château.

Oeuvre non trouvée

note: 5Rentrée littéraire 2022 : Intelligent, drôle et grincant Marie, MMC - 21 septembre 2022

Ma première lecture d'un roman de Virginie Despentes et je ne le regrette pas.
Des personnages attachants malgré leur rugosité parfois, des sujets fortement d'actualité mais finalement abordés avec un recul qui permet, à mon sens, à chacune et chacun d'entendre sa voix.
Agacement, surprise, rire, plusieurs émotions au rendez-vous pour un agréable moment de lecture, vraiment.

Le Château des trompe-l'oeil (Christophe Bigot)

note: 4Rentrée littéraire 2022 : Une fin inattendue et étonnante Marie, MMC - 21 septembre 2022

1837, Baie du Mont Saint Michel. Baptiste clerc de notaire se rend au château d’Escureuil afin d’estimer les meubles, collections et œuvres d’art de la propriétaire, la baronne d’Escureuil afin d’établir son testament. Mais une fois installé dans le château, il lui est impossible de la rencontrer et l’ensemble du personnel lui est hostile : Langlois, l’intendant et sa femme Sophie, Simon le vieux jardinier, Séverine la femme de chambre.
Forcé un peu malgré lui à rester et curieux de résoudre les mystères qui se trament, Baptiste va chercher à en savoir plus et surtout à voir la baronne, si elle existe !
Progressivement, il va découvrir son histoire et celles des autres habitants de ce château qui s’avèrent être liées à la Grande histoire.
Avant, pendant et après la Révolution française, les surprises et rebondissements s’accumulent jusqu’à une fin inattendue et étonnante, il s'agit bien là de trompe l'oeil.

Nous en resterons là (Chloé Lambert)

note: 3Rentrée littéraire 2022 : Apprendre à vivre en dépassant l'épreuve et celles à venir. Marie, MMC - 21 septembre 2022

Margot 17 ans est une jeune fille réservée et solitaire. Elle a des parents aimants bien qu’un peu distants . Depuis plusieurs mois, elle souffre de problèmes alimentaires et de fréquents malaises. Après avoir fait le tour des médecins, elle arrive sur le divan du docteur Donnelheure, psychiatre.
Malgré sa réticence et après plusieurs séances sans que rien ne semble se passer, la digue cède et tout est dit, raconté. Tout, ce sont les actes incestueux d’un oncle sous le toit de grands-parents complices.
Au fil du temps, Margot relève la tête, s’ouvre tant bien que mal à la vie, la thérapie prend fin et elle doit là aussi apprendre à vivre sans. Mais peu de temps après, le docteur Donnelheure reprend contact avec elle.
Du fauteuil de soignant au divan du soigné le fil est parfois mince et c’est ce que va découvrir Margot.

Une terrible délicatesse (Jo Browning Wroe)

note: 5Rentrée littéraire 2022 : Une belle histoire de résilience et de rencontres Marie, MMC - 21 septembre 2022

William Lavery a 19 ans et vient de terminer avec succès sa formation d’embaumeur. Le roman débute alors qu’il s’apprête à recevoir son diplôme et les honneurs lors de la cérémonie annuelle de leur confrérie. Mais la soirée est interrompue.
A quelques centaines de kilomètres le drame d'Aberfan : 144 victimes dont 116 enfants, William se porte volontaire pour aller embaumer dans l’urgence les corps retrouvés. Aberfan est proche de là où vit désormais sa mère, mais il n'ira pas la voir. Pourquoi ?
Pendant un embaumement, la radio diffuse l’extrait d’une messe chantée par un chœur d’enfants. William se jette sur la radio pour l’éteindre. Pourquoi ?
Tout doucement au fil des pages, par de savants bonds dans le temps, nous découvrons son histoire, déjà parsemée de plusieurs embûches malgré son jeune âge et son chemin vers la résilience et certainement le bonheur.
Un vrai coup de cœur comme je n'en avais pas eu depuis longtemps.

Ne m'oublie pas (Alix Garin)

note: 5 « Trop tard arrive plus vite qu’on ne croit. Promets-moi de ne jamais oublier ça Clémence » Marie, MMC - 11 mai 2022

Marie-Louise a une fois encore fugué de l’EPAD où elle réside désormais. C’est la fois de trop pour sa petite fille Clémence qui décide de kidnapper sa grand-mère pour la conduire où elle veut aller, dans sa maison d’enfance. Les souvenirs de Marie-Louise lui échappent toujours plus, la maladie est là mais cette maison et le bonheur qu’elle y a vécu sont, eux, tenaces.
Pour Clémence ce voyage n’est pas de tout repos, leurs besoins ne sont pas les mêmes et ce qui parait simple dans les films ou les livres l’est souvent moins dans la réalité. Mais il sera beau et précieux pour les 2 femmes.

Un roman graphique touchant sans être pesant

Lire est dangereux (pour les préjugés) (Dave Connis)

note: 5Vous avez dit dangereux ? pour qui ? Pourquoi ? Marie, MMC - 11 mai 2022

Le titre à lui seul mérite de connaître ce livre. Derrière une écriture assez simple, sous l'étiquette parfois réductrice de pageturner, ce roman conduit à un vrai questionnement sur la censure et sur le pouvoir de nos lectures sur nos actes et nos idées.
Lorsque Clara, très bonne élève en dernière année d'un lycée privé américain, découvre l'existence d'une liste de livres censurés, le choc est violent. Premièrement parce qu'étant bénévole à la bibliothèque du lycée depuis plusieurs années elle ne comprend pas comment elle a pu ne pas s'en rendre compte. Deuxièmement parce que les livres ont une telle importance dans sa vie, dans ce qu'elle est et ce qu'elle souhaite devenir, qu'imaginer que l'on puisse en être privé lui est insupportable. Elle décide, malgré les risques importants pour son présent et son avenir, de monter une bibliothèque clandestine. Les conséquences seront tout autant prévisibles qu'improbables.

Et que ne durent que les moments doux (Virginie Grimaldi)

note: 5Une lecture qui touche et qui console. Marie, MMC - 11 mai 2022

Il est des moments dans la vie qui nous marquent à jamais. Des épreuves que l'on pense insurmontables et dont pourtant nous sortons grandis. C'est deux de ces histoires que nous raconte Virginie Grimaldi dans ce beau roman qui m'a fait briller les yeux autant de tristesse que de joie.
Lili s'apprête à devenir maman, mais elle n'avait pas imaginé que cette étape se déroulerait ainsi. Non, tout ne se passe pas toujours bien. Élise pensait être maman toute sa vie, mais le jour où le dernier enfant quitte le nid, tout semble si vide, le nid et sa vie. N'est-elle que mère ?
Deux femmes, deux histoires mais finalement peut-être liées.

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers (Benjamin Alire Sáenz)

note: 5Une belle histoire Marie, MMC - 11 mai 2022

Aristote et Dante ont en commun de porter un prénom peu fréquent bien que connu de tous. Pour le reste, l'un est bavard autant que l'autre est silencieux et beaucoup d'autres choses encore semblent les opposer. Lorsque Dante propose à Ari de lui apprendre à nager, ils ne savent ni l'un ni l'autre que l'amitié et le lien qui se crée à cet instant les changera à jamais.
L'amitié, l'amour, la famille, le poids du secret et d'autres thèmes encore sont abordés dans ce livre que l'on a du mal à lâcher une fois la lecture démarrée.

Le fil rompu (Céline Spierer)

note: 5De 1912 à 2016, de l'empire russe à New York Marie, MMC - 11 mai 2022

Malgré les liens qui l’unissent à sa mère et à ses sœurs, Ethan, jeune adolescent, a plutôt la vie triste depuis le départ de son père. C’est sans doute cette tristesse et le manque d’attention d’une maman dépressive qui le poussent à s’attacher à cette vieille voisine, Mme Janick. Le mystère qui entoure cette vieille dame l’interroge. De son côté après des années d’isolement, l’arrivée de ce jeune garçon dans sa vie est peut-être un cadeau qui va lui permettre de se soulager l’esprit et le cœur. Plusieurs histoires dans la Grande histoire pour un roman prenant.

Et le chêne est toujours là (Sofia Lundberg)

note: 5Deux femmes, deux histoires et un arbre Marie, MMC - 11 mai 2022

Esther et Ruth ont plusieurs décennies d'écart, ne se connaissent pas mais partagent sans le savoir le même banc sous le même chêne. Esther pleure sous ce chêne sa famille brisée par ce choix, pourtant juste, de quitter son mari. Vivre sans son fils une semaine sur deux est un déchirement dont elle doute pouvoir guérir. Ruth retrouve sous ce chêne la douceur de son enfance et d'un bonheur perdu trop tôt.
Lorsque les deux femmes se rencontrent et partagent physiquement le banc, un lien se crée. Leurs récits se croisent, se mêlent et sans vraiment s'en rendre compter, chacune à leur manière, elles vont s'aider, s'accompagner et leur vie en sera changée, même si pour Ruth, la fin du voyage est proche.

Souper avec le diable (Amélie Louis)

note: 5Une belle surprise au delà de la couverture Marie, MMC - 16 octobre 2021

Être femme au XVème siècle n’offre pas beaucoup d’horizon, même lorsque l’on est fille de roi et que l’on possède l’intelligence et la connaissance. Dans le carrosse qui conduit Anne de France dite Anne de Beaujeu, au chevet de son frère tant aimé, c’est la peine à la fois d’une sœur, d’une mère et d’une reine que l’on perçoit. Au fil des kilomètres et des pages, sa vie se raconte de frustrations en peines, de joies en déception. Un très beau portrait de femme dont le plus grand malheur, finalement, a peut-être été de naître femme.

Le Cid en 4e B (Véropée)

note: 4Drôle et vrai Marie, MMC - 16 octobre 2021

Cette bande dessinée drôle et intelligente nous fait vivre, en immersion, l'étude du Cid de Corneille (l'auteur pas le chanteur) par une classe de quatrième. Après l'étonnement et l'incompréhension, les élèves vont s'approprier la pièce pour notre plus grand plaisir. Plaisir amplifié lorsque l'on apprend que la plupart des textes ne sont pas fictifs mais bien l'œuvre de collégiens que l'auteur, professeure de français leur a empruntés.

Oeuvre non trouvée

note: 5Une bande dessinée belle et intelligente. Un vrai coup de coeur. Marie, MMC - 16 octobre 2021

Si vous avez aimé La Ferme des animaux de Georges Orwel, vous aimerez les 2 premiers tomes de cette série. Il ne s'agit pas d'une adaptation mais plus d'un hommage. Un très bel hommage.
"Quelque part dans la France de l’entre-deux guerres, niché au cœur d’une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio." Mais la tyrannie finit toujours par faire naître la colère et l'injustice. Ces sentiments vont donner la force à une chatte veuve et mère de lancer une rébellion. Un très beau graphisme aux couleurs soignées et justes. vivement les 2 autres tomes annoncés par l'éditeur !

Le château des animaux n° 1
Miss Bengalore (Félix Delep)

note: 5Une bande dessinée belle et intelligente. Un vrai coup de coeur!! Marie, MMC - 16 octobre 2021

Si vous avez aimé La Ferme des animaux de Georges Orwel, vous aimerez les 2 premiers tomes de cette série. Il ne s'agit pas d'une adaptation mais plus d'un hommage. Un très bel hommage.
"Quelque part dans la France de l’entre-deux guerres, niché au cœur d’une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio." Mais la tyrannie finit toujours par faire naître la colère et l'injustice. Ces sentiments vont donner la force à une chatte veuve et mère de lancer une rébellion. Un très beau graphisme aux couleurs soignées et justes. vivement les 2 autres tomes annoncés par l'éditeur !

Pas les mères (Katixa Agirre)

note: 4Tenter de comprendre l'inimaginable Marie, MMC - 16 octobre 2021

Alors que la naissance de son premier enfant l’a éloignée de l’écriture, une jeune romancière est happée par un fait divers concernant une ancienne connaissance. Alice Espanet, qu’elle connaissait elle sous le prénom Jade, a noyé ses jumeaux. Dès lors, comprendre cet acte devient une obsession. Mais au-delà de l’horreur du geste, c’est finalement tout un questionnement sur le fait d’être mère que la romancière va entamer. Un roman très réussi à la frontière entre chronique judiciaire et récit intime.

Jouvence (Thomas Anido)

note: 4Un écrivain en manque d'inspiration dépassé par la réalité Marie, MMC - 16 octobre 2021

Lorsqu’ Aurélien décide de « tout quitter » pour partir s’isoler sur une île grecque et laisser libre cours à sa vocation d’écrivain, il est loin d’imaginer ce qui l’attend. La réalité va dépasser de loin ce que son esprit essaiera de créer. Lorsque la saison touristique démarre, son petit havre de paix se transforme en lieu de fêtes et d’excès. Les stratégies mises en place par la famille Papadopoulos, largement représentée dans le village, vont dépasser l’imaginable pour Aurélien mais aussi pour nous lecteur. Ce livre est un petit ovni dont la facture est soignée et belle. Alors vous aussi laissez-vous tenter par une délicieuse glace de la Fraiseraie…

Les fils du pêcheur (Grégory Nicolas)

note: 4De belles personnes pour une belle histoire Marie, MMC - 16 octobre 2021

Devenir père et apprendre la disparition en mer de son père, c'est ce que vit le narrateur au début du roman. Démarre alors le récit d'une histoire familiale tissée autour du coquillier blanc et bleu, que son père avait baptisé Ar c’hwil. Le narrateur et ses frères traversent cette épreuve comme ils ont vécu jusqu'alors, comme leur a appris ce père taiseux et aimant, ensemble, soudés autour de leur mère.

Oeuvre non trouvée

note: 4Lorsqu'aimer ne suffit pas. Marie, MMC - 15 octobre 2021

Alexandre et Sophie ont, comme le dit l'expression consacrée, "tout pour être heureux". Mais est-ce suffisant pour l'être réellement. Alexandre n'a pas vu venir le mal être de celle qu'il aime pourtant toujours autant. Les enfants adolescents, le travail passionnant mais prenant, le quotidien, qu'en reste- il si Sophie s'arrête, ne gère plus. L'originalité de ce roman est d'être la voix de l'homme, du mari, qui constate mais refuse de subir, au contraire il cherche des solutions, il aime son épouse et est conscient d'avoir une réelle responsabilité dans cette épreuve. Un autre homme compte pour lui, il s'agit de son père avec qui il va devoir traverser une autre épreuve.

De quoi aimer vivre (Fatou Diome)

note: 4L'amour comme un lien Marie, MMC - 24 juillet 2021

Chacune des nouvelles qui forment ce livre semble singulière et pourtant toutes sont liées par la force de l’amour. Simple mot ou poudre aux yeux pour certains, raison de vivre pour d’autres, ce qui est sûr c’est qu’il apparait difficile de vivre sans. Qu’il soit fusionnel, amical, filial, il est là et nous guide ou absent et nous manque. Ces textes sont parsemés de mots et d’images d’une poésie qui fait du bien.

Oeuvre non trouvée

note: 4La route est parfois longue avant de trouver le bon chemin Marie, MMC - 24 juillet 2021

De la même manière que Théophrastre Sentiero se met à marcher, dans le seul but de calmer ses jambes et leurs mouvements incontrôlés, j’ai démarré ce roman sans comprendre où j’allais. Je me suis même demandé si j’allais suivre ce personnage où le laisser à ses balades parisiennes. Mais une petite voix me soufflait de continuer et je n’ai pas regretté de l’avoir écoutée. La route est parfois longue avant de trouver le bon chemin. Théophraste va s’en rendre compte, un peu aidé par des rencontres inattendues.

Les grandes occasions (Alexandra Matine)

note: 3La vie comme une toile que l'on tisse. Marie, MMC - 24 juillet 2021

Jeune femme, puis jeune mère Esther a fait le choix de rester coûte que coûte, de jouer son rôle et surtout de prendre soin, non pas de sa famille mais de ce qu’elle pourrait ou devrait être. Comme une couverture tricotée que sans cesse on rafistole, elle a choisi de tisser et réparer les fils de cette famille qui finalement n’en a peut-être que le nom. Malgré tout, même si la tentation est forte de la juger, on s'abstient et on respecte ses choix même si on ne les comprend pas et c’est la réussite de ce roman parfois un peu lourd.

Le chien qui louche (Étienne Davodeau)

note: 4qui décide de ce qui est beau ? Marie, MMC - 24 juillet 2021

Fabien est agent d’accueil au Louvre. Il aime son métier et il aime Mathilde. Les choses se compliquent lorsque celle-ci le présente à sa famille et que son père et ses frères voient là une belle occasion de sortir du grenier la toile peinte par le grand-père Gustave. Leur nouveau gendre et beau-frère travaillant dans l’un des plus beaux musées du monde, Le Chien qui louche, nom de l’œuvre, va pouvoir trouver la place qui lui revient. Derrière ce scénario qui peut prêter à sourire, une vraie question se pose : qui décide de ce qui est beau ou non ? De ce qui a sa place ou non dans un musée ?

Les oubliés de Prémontré (Stéphane Piatzszek)

note: 5Toute guerre a "ses oubliés" Marie, MMC - 24 juillet 2021

Cette bande dessinée nous raconte l'histoire de ces hommes et ces femmes que non seulement l'Histoire a oubliés mais avant elle, les autres hommes. En 1914, 1300 malades résident à l'asile de Prémontré, dans l'Aisne, près de Soissons. Avec eux, un directeur, un économe, des médecins, des infirmières et des infirmiers. Lorsque l'armée prussienne s'annonce, une partie du personnel fuit, dont le médecin chef. On découvre ici, comment par leur seule volonté, ceux et celles qui ont choisi de rester, continuent à s'occuper des malades et trouvent la force de survivre voir même de vivre.

Lord Jeffrey n° 1
Le train de 16h54 (Joël Hemberg)

note: 5Un brin de Sherlock Holmes, un soupçon d'Harry Potter, une goutte de James Bond Marie, MMC - 24 juillet 2021

Un brin de Sherlock Holmes, un soupçon d'Harry Potter, une goutte de James Bond. On le comprend vite, l'ambiance de cette bande dessinée est so british ! Nous sommes en 1958 à Edimbourg lorsque le père de Jeffrey, jeune garçon de 13 ans disparait. Père de famille paisible et apparemment sans histoire, cette disparition étonne les quidams mais pas son fils, convaincu depuis longtemps que son père n'a pas tout dit sur son travail. C'est en partant à sa recherche que Jeffrey deviendra lord Jeffrey, côtoiera Scotland Yard et rejoindra une école pas tout à fait comme les autres. Une bande dessinée à mettre en toutes les mains, c'est pourquoi elle porte une cote jaune et que vous la trouverez dans les bacs jeunesse.

Les étoiles qui meurent dans le ciel (Benjamin Lesage)

note: 5Et si on arrêtait le temps Marie, MMC - 7 mai 2021

Un enfant qui observe le ciel voit s'éteindre une étoile. Sa vie s'écrit à ce moment précis. Que deviennent les étoiles qui meurent dans le ciel et pourrait-on empêcher cela ? Trouver les réponses sera sa quête. Un très beau roman aux faux airs de Jules Verne.

Le Nom du vent (Patrick Rothfuss)

note: 5Malgré le nombre de pages, on en redemande !!! Marie, MMC - 8 avril 2021

C’est une première expérience dans la lecture d’un roman de fantasy et qui plus est d’un « pavé » que je vous livre. Vivement que je commence le tome 2 !! J’ai été suspendue aux lèvres de Kvothe, « le plus grand magicien de tous les temps », aujourd’hui aubergiste dans un village perdu, qui se décide à raconter son histoire, la vraie. Parfois cette histoire est loin des versions qui se racontent de bouche à oreilles et entretient le mythe autour de lui. Les personnages sont intrigants et attachants. Une lecture addictive et dépaysante.

Un Anglais dans mon arbre (Olivia Burton)

note: 5La généalogie et ses surprises Marie, MMC - 8 avril 2021

Au décès de son père, Olivia apprend que dans son arbre généalogique figure Sir Richard Francis Burton : l’aventurier, explorateur et traducteur, entre autre, du kama sutra. Elle décide alors de partir sur les traces de cet ancêtre en débutant par Londres, où il est né puis l’Afrique. Cette histoire est le récit véridique du voyage réalisé par Olivia Burton qui , avec Richard s’avèrent être deux personnages très attachants que nous suivons avec beaucoup de plaisir. Une aventure qui nous montre une fois encore que, finalement, le chemin est souvent plus riche que la destination finale.

Prends soin de toi (Grégory Mardon)

note: 4Avec le temps, les choses finissent par être parfois plus simples qu’on ne le pense. Marie, MMC - 8 avril 2021

Un homme qui ne relève pas la tête après le départ de l’être aimé et une lettre d’amour datée de 1976 qui n’a jamais atteint son destinataire. Ces deux éléments liés nous invitent à quitter Paris et à rejoindre Marseille, à Vespa. Une bande dessinée aux traits simples mais que le choix des couleurs révèle, rendant le texte parfois secondaire.

La sonate oubliée (Christiana Moreau)

note: 4Une belle histoire à lire les oreilles grandes ouvertes Marie, MMC - 8 avril 2021

Lorsque Kevin achète cette vieille partition et le coffret qui la protège pour l’offrir à Lionella, il est loin d’imaginer quel cadeau exceptionnel il fait à sa tendre amie d’enfance, brillante violoncelliste. Ce cadeau : une partition et le journal intime d’Ada, jeune orpheline italienne recueillie en 1705 et élevée à l'Ospedale Della Pietà, à Venise et dont l’un des maîtres de musique est Antonio Vivaldi. La lecture de ce roman nous ferait regretter de ne pas savoir jouer d’un instrument de musique mais il nous incite à découvrir la musique du compositeur italien qui ne s’arrête pas aux Quatre saisons. Une autre très belle découverte, l’existence de ces jeunes orphelines vénitiennes qui étaient formées à la musique et que toute l’Europe venait écouter.

Mon nom est Nasser (Nicole Maymat)

note: 5Une lecture courte mais qui laisse une trace Marie, MMC - 8 avril 2021

Il y a ce que l’on entend ou voit dans les médias, il y a ce que l’on imagine, ce qui se raconte  et il y a la réalité à notre porte .Puis il y a Nasser ; ce  jeune homme, réfugié syrien, qui  a été en rééducation au centre hospitalier de Moulins. Nicole Maymat et une amie ont écouté Nasser raconter, elle a ensuite mis les mots en forme pour nous offrir ce court et très beau témoignage. Ces mots nous touchent parce qu’ils nous ouvrent les yeux, nous font réaliser que cette réalité existe bel et bien, la nature de l’homme oscille entre le pire et le meilleur.

Le cerbère blanc (Pierre Raufast)

note: 4Que peut-on face au destin ? Marie, MMC - 15 décembre 2020

Mathieu et Amandine grandissent ensemble dans la vallée de Chantebrie. Choyés, leur enfance est idyllique jusqu'au drame. Les parents de Mathieu meurent dans un accident. La vie continue mais la blessure et la culpabilité de Mathieu sont grandes. C'est en fuyant à Paris qu'il pense panser ses plaies. Là, une autre vie démarre. Après des débuts difficiles entre chagrin et solitude, l'amitié, l'amour et la réussite lui ouvrent leur porte. C'est sans compter sur les jeux du destin. Mais en choisissant, par la science, de contrer ce destin, Mathieu prend des risques qu'il ne mesure pas.
Restée à Chantebrie Amandine subit une vie que le bonheur semble avoir oublié. Leurs chemins se croiseront -ils à nouveau ?
Sous le regard du Cerbère blanc, Pierre Raufast joue avec la réalité pour nous questionner : et si nous avions une deuxième chance ?

Le testament caché (Sebastian Barry)

note: 5Très beau roman absolument addictif Marie, MMC - 15 décembre 2020

L'établissement psychiatrique de Roscommon désormais insalubre doit fermer. Les résidents seront transférés dans un bâtiment neuf mais plus petit. Il revient au docteur Green de décider quels sont parmi eux celles et ceux qui pourront retourner "à la vie normale".
Roselyne Mac Nulty est très âgée et c'est dans cette institution qu'elle a passé les trois quarts du siècle de sa longue vie. Pourquoi et comment est-elle arrivée ici ? Aujourd'hui tout cela n'est plus très clair. C'est cette histoire que le docteur Green va chercher à connaître et à comprendre.
Le lecteur, lui, suit dans ce roman l'histoire de Roselyne mais aussi celle de l'Irlande et celle du docteur Green. Un roman captivant dans lequel on entre progressivement mais qu'on ne peut ensuite plus quitter.

Que tout soit à la joie (Emmanuelle de Boysson)

note: 3Connait-on vraiment les personnes qui nous entourrent ? Marie, MMC - 15 décembre 2020

L'auteur part de l' histoire de son oncle, le cardinal Danielou qui en 1974 a été retrouvé mort dans la chambre d’une prostituée. A l’époque, ce scandale a perturbé sa famille. Elle a eu envie de laver son nom mais en respectant la vie et les secrets de cet oncle, aimé. Ce qui guide ce roman ensuite est l'envie d'essayer de comprendre ce qui se passe dans les esprits : des hommes d’église, des prostituées, de tous... Le personnage principal, Juliette est trentenaire, mariée, maman, elle habite à Paris dans un confort matériel certain mais un peu serrée dans une vie aux obligations sociales multiples.

Les Lettres d'Esther (Cécile Pivot)

note: 4Le pouvoir de l'écriture Marie, MMC - 15 décembre 2020

Esther est libraire à Lille. Pendant des années son père et elle se sont écrit. L’arrêt de cette correspondance est difficile et c’est sans doute pour cette raison qu’Esther a l’idée d’organiser un atelier d’écriture sur la correspondance épistolaire. Juliette, Jeanne, Nicolas, Samuel et Jean vont s’y inscrire. Après un rendez-vous à Paris pendant lequel chacun devra oralement répondre à la question « Contre quoi vous défendez-vous ? », ils devront choisir 2 correspondants et s’écrire. Esther recevra une copie.
Pour certain la participation à cet atelier est imposée, pour d’autres une simple expérience mais pour tous, y compris Esther, il y aura un avant et un après. On n’écrit pas de la même manière que l’on parle et écrire à une personne inconnue peut ouvrir des portes que l’on croyait à jamais fermées.

La confrérie des chasseurs de livres (Raphaël Jérusalmy)

note: 4Un roman d'aventure mené par un poète Marie, MMC - 8 février 2020

L’intrigue de ce roman se déroule dans cette période charnière entre le Moyen-Age et la Renaissance. Le meneur de jeu est François Villon. Et il s’agit bien d’un jeu de piste que l’auteur, en connaisseur du poète, a imaginé.
Qu’est-il advenu de François Villon en 1463 après sa grâce ?
Dans cette histoire, il a accepté d’aider le roi de France dans sa tentative de résister à la toute-puissance du Vatican et d’utiliser pour cela cette nouvelle invention prometteuse qu’est l’imprimerie. Tour à tour manipulé et manipulateur, le rusé poète ne sera pas seul dans cette quête pour le livre et la connaissance.

Oeuvre non trouvée

note: 5Comprendre puis vivre et être heureux à nouveau Marie, MMC - 8 février 2020

La mère de Dom est partie un jour sans prévenir soigner les autres enfants au bout du monde. C’est dans l’amour et l’attention de son père qu’il se construit, dans cet immeuble parisien acheté par son grand-père il y a bien longtemps et où cohabitent ses oncles et tantes. Alors cette nuit où il découvre les pompiers dans son appartement au-dessus du corps inerte de son père tout s’arrête. Lorsqu’il apprend que les secours ont été appelé par une femme qui était au lit avec lui mais qui a disparu dès leur arrivée, c’est un autre choc.
Heureusement il y a l’Ile de Groix, son oncle, sa tante et Mathilde. Mais pour se sentir bien il a besoin d’autres choses.
Prennent la parole tour à tour le jeune orphelin et "l'amoureuse", celle dans les bras de qui le père est mort. Paris, l’Ile de Groix, l’Argentine, il en faudra des kilomètres pour que la vie reprenne sa place.
Un roman qui sans être mièvre ni facile fait du bien.

Oeuvre non trouvée

note: 5Comprendre puis vivre et être heureux à nouveau Marie, MMC - 8 février 2020

La mère de Dom est partie un jour sans prévenir soigner les autres enfants au bout du monde. C’est dans l’amour et l’attention de son père qu’il se construit, dans cet immeuble parisien acheté par son grand-père il y a bien longtemps et où cohabitent ses oncles et tantes. Alors cette nuit où il découvre les pompiers dans son appartement au-dessus du corps inerte de son père tout s’arrête. Lorsqu’il apprend que les secours ont été appelé par une femme qui était au lit avec lui mais qui a disparu dès leur arrivée, c’est un autre choc
Heureusement il y a l’Ile de Groix, son oncle,sa tante et Mathilde. Mais pour se sentir bien il a besoin d’autres choses.
Prennent la parole tour à tour le jeune orphelin et "l'amoureuse ", celle dans les bras de qui le père est mort.
Paris, l’Ile de Groix, l’Argentine, il en faudra des kilomètres pour que la vie reprenne sa place.
Un roman qui, sans être mièvre ou facile fait du bien. Oui il est possible d'envisager le bonheur, même après ça.

Les premiers de leur siècle (Christophe Bigot)

note: 5Entre le génie et les petitesses des grands Marie, MMC - 8 février 2020

C’est une « fresque intime du romantisme » que nous propose ici Christophe Bigot. Mais l’originalité réside dans la porte d’entrée qu’il choisit. Plutôt une petite porte.
Il s’agit ici des « Mémoires d’Henri Lehmann, membre de l’Institut et professeur à l’Ecole des beaux-arts de Paris ». Le romancier invente certes mais en puisant dans les correspondances et textes de l’époque. Henri était le neveu d’Ingres et un très grand ami de Frantz Liszt et Marie d’Agoult. Pris entre le génie et les petitesses des grands, il leur sacrifiera sa carrière.

Le vieux Belge et sa mission (Guy Jean Coissard)

note: 5Une très belle découverte Marie, MMC - 8 février 2020

Il nous faudra attendre longtemps, comme les autres personnages de ce roman pour comprendre quelle est la mission dont ce « vieux belge » est investi.
A 70 ans passé, c’est un peu fatigué qu’il débarque à l’aéroport de Lubumbashi au Congo. L’Afrique il la connait, son métier de technicien l’y a souvent conduit, mais jamais ici. C’est Musunda, un chauffeur de taxi rencontré au hasard qui le conduira à destination : Kolwezi. Paulin, croisé dans un bar lui servira de guide : la cinquantaine il travaille au compte-goutte selon ses besoins . Maman Marcelline la responsable de la pension dans laquelle il s’installe apprécie ce « Muzee », ce vieux , mystérieux mais gentil.
Au fil des jours on comprend que dans ce voyage rien ne dépend du hasard. Entre les chapitres s’intercalent parfois les mots de Muzee, ceux du journal dans lequel il écrit ce voyage les comment et les pourquoi.
Difficile d’en dire plus sans en dire trop. C’est avec justesse et discernement que l’auteur, à travers l’histoire de cet homme dépeint l’Afrique qu’il connait bien .Ses mœurs, ses traditions, ses différences culturelles qui parfois nous désarment nous autres européens .

L'hiver d'un égoïste et le printemps qui suivit (Jean-Pierre Milovanoff)

note: 3Au fil des saisons, la vie passe. Marie, MMC - 8 février 2020

C’est durant l’hiver que Misha MIRIAKI revient vivre en France après avoir passé de nombreuses années à l’étranger, principalement au Japon. La cinquantaine, célibataire, sans attache, c’est dans le Languedoc qu’il pose ses valises dans un appartement d’une petite résidence au bord de l’océan.
Parce qu’il faut bien sortir de chez soi et payer les factures, il est contraint de parler à ses voisins et à ses collègues. Mais plusieurs rencontres et un évènement vont ramener cet homme silencieux et septique à l’amour et à la vie. Le temps de deux saisons.

Les sept morts d'Evelyn Hardcastle (Stuart Turton)

note: 5Un très bon moment de lecture !! Marie, MMC - 14 décembre 2019

Une fois installée dans ce roman, on ne s'arrête plus jusqu'à la dernière page. Aiden Bishop ne retrouvera sa vie qu'en sauvant celle d'Evelyne Hardcastle. On cherche avec lui, on s'inquiète pour lui, on l'envie puis on le plaint. On croit comprendre puis on se perd. Bref on est captivés.

Jour de courage (Brigitte Giraud)

note: 5un courage contagieux Marie, MMC - 14 décembre 2019

Livio a 17 ans et doit présenter son exposé à la classe. Le choix de son sujet n’est pas anodin : Magnus Hirschfeld, ce médecin juif-allemand dont le comité, qu’il fondera, sera, entre autre, la première organisation au monde ayant comme but la dépénalisation des relations de nature homosexuelle et cela dans les années 20. Les 2 histoires se mêlent, face à une classe tour à tour intéressée, surprise, captivée ou choquée, Livio se livre. Le courage il est au cœur de ces 2 vies.

Une vue exceptionnelle (Jean Mattern)

note: 5Un très beau roman Marie, MMC - 14 décembre 2019

David et Emile sont heureux dans leur bel appartement avec vue exceptionnelle sur la Seine. L’un est médecin, l’autre est traducteur. Le jour où Emile reçoit en consultation le fils dont David a failli être le père, ce bel équilibre vacille.
Ce court roman raconte ce qui a été et ce qui aurait pu être. Pour la 4ème fois, Jean Mattern sonde la nature humaine en focalisant sur un membre d’une même famille.

L'eau qui dort (Hélène Gestern)

note: 5Une pépite de plus pour Hélène Gestern Marie, MMC - 14 décembre 2019

Benoît Lauzanne est commercial, une vie tracée qu’il passe sur les routes et dans les hôtels. Des absences qui limitent aussi les moments qu’il doit passer chez lui aux côtés de sa femme dont l’incapacité à être heureuse a fini par être contagieuse. Le jour où il croit reconnaître dans un bar de gare son grand amour de jeunesse, tout bascule.
Il ne retournera pas travailler et ne rentrera pas avant de la revoir, avant d’être certain qu’il s’agit bien d’elle. Mais la vie réserve des surprises. Avec cette poésie dans l’écriture qui est la marque d’Hélène Gestern, ce roman questionne : « Pourquoi choisit-on un jour de déserter sa propre vie et comment les autres compensent-ils cette absence ? ».

La jument de Socrate (Elisabeth Laureau-daull)

note: 4La femme derrière le philosophe Marie, MMC - 14 décembre 2019

Il n’est pas simple d’être l’épouse d’un philosophe et encore moins d’accepter que celui-ci ne se révolte pas face à sa condamnation à mort. Nous vivons ici la dernière journée de cette femme que l’histoire a toujours présentée comme rustre, criarde voire même brusque. C’est une femme lucide, intelligente et humaine qui va mettre tout ce qui lui reste d’énergie, d’amour et de colère dans une cause que nous savons perdue.

Oeuvre non trouvée

note: 5Trop gentille ? Marie, MMC - 14 décembre 2019

Lisbeth est professeur des écoles dans une petite ville de Suède au bord de la mer. Elle adore son métier, sa maison, dont elle est fière d’être propriétaire, elle, la célibataire de la famille. Elle est heureuse, ou du moins le croyait-elle jusqu’à maintenant. L’approche de noël cette année n’apporte pas la magie mais plutôt les ennuis. En apparence, en tous cas. Lisbeth va réaliser que c’est souvent dans l’épreuve qu’on se réalise vraiment. Un très joli roman, attachant, au premier abord simple voire gentillet mais qui finalement interroge et ne se quitte pas si facilement.

La mort est un problème à résoudre (Guillaume Dezaunay)

note: 3Petit ovni littéraire Marie, MMC - 11 mai 2019

Dans ce court roman, nous sommes installés à la terrasse d’un café en compagnie d’un homme qui nous raconte ce qu’a été sa vie et ses choix jusqu’ici. Esprit brillant pas toujours socialement adapté, ce spécialiste en neuroscience va décider de considérer la mort comme un « simple » problème à résoudre. Mais la réalité n’est pas toujours ce que l’on croit ou espère.
Ce court roman surprend et questionne, furtivement.

Les billes du Pachinko (Elisa Shua Dusapin)

note: 3Un doux mais difficile mélange des cultures Marie, MMC - 11 mai 2019

La mère de Claire est coréenne mais c’est au Japon qu’elle a été élevée. C’est donc à Tokyo qu’aujourd’hui adulte, Claire retrouve ses grands-parents. Elle les a décidés à quitter pour quelque temps leur Pachinko, cet établissement qui propose des appareils de jeu, croisement entre un flipper et une machine à sous, pour retourner voir leur Corée natale. En attendant le départ, Claire va s’occuper de Mieko, une petite japonaise à qui elle apprend le français.
La différence des cultures est ici révélée avec beaucoup de subtilité. L’économie des mots de la culture asiatique est parfois déroutante pour un européen. Claire est partagée entre sa culture européenne et celle de ses grands-parents que la guerre, la fuite, le choix d’un pays, d’une langue ont marqué.
Un court et doux roman au sujet pourtant parfois lourd

La goûteuse d'Hitler (Rosella Postorino)

note: 5Quand chaque bouchée peut être la dernière Marie, MMC - 11 mai 2019

1943. Rosa a quitté Berlin pour rejoindre la ferme de ses beaux-parents. Ils attendront ensemble le retour de son mari parti au front. Arrivée depuis peu elle est recrutée pour devenir goûteuse. Hitler reclus dans son quartier général en Prusse orientale, a peur de l’assassinat. Quatre fois par jour, Rosa et les autres goûteuses se régalent de mets délicieux risquant d’être à chaque fois leur dernier repas. Tout n’est que paradoxe dans cette vie qu'elle subit : allemande, on la traite comme un chien, dans l’inquiétude de l’attente, son corps ose aimer.
C’est un très beau roman dans lequel l’humain est au premier plan. Il est parfois si simple de juger et pourtant la réalité et surtout l’horreur peuvent peser très lourd dans nos choix.

Imago (Cyril Dion)

note: 3Une autre vision de conflit au Moyen Orient Marie, MMC - 11 mai 2019

Cofondateur du mouvement Colibris et de la revue Kaizen et coréalisateur du film Demain, Cyril Dion nous propose un roman fidèle à ce qu'il est : engagé. Son roman est bâti autour de quatre personnages : Nadr et Khalil, 2 frères qui vivent à Raffah dans la bande de Gaza. Nadr, pacifiste, va quitter la Palestine pour retrouver ce frère rempli de haine et décidé à agir. A ces deux personnages répondent deux autres qui vivent en France : Amandine la soixantaine, une vie faite de choix assumés ou non et enfin Fernando Clerc bureaucrate, économiste qui travaille pour une société internationale : le fonds. A travers ces quatre vies, c'est une vision réaliste et sans filtre de la situation au Moyen Orient que nous livre l'auteur.

Le mystère Jérôme Bosch (Peter Dempf)

note: 5Captivant ! Marie, MMC - 11 mai 2019

Il n'y a que la littérature qui nous permette, d'un saut de page, de passer de l'atelier de Jérôme Bosch en 1510 au musée du Prado en 2013. Le lien : Le Jardin des délices, célèbre triptyque du peintre flamand.
Pourquoi un prêtre dominicain a-t 'il lancé en pleine journée dans un musée plein de monde du vitriol sur cette œuvre magnifique au risque,assumé, de se faire arrêter ? La réponse nous sera patiemment dévoilée par Petronius Oris jeune peintre nouvellement accueilli dans l'atelier du maître.
D'une grande érudition mais au rythme haletant, ce roman est un grand moment de lecture. Vous ne regarderez plus jamais ce tableau de la même manière…

Enracinés (Julien Moreau)

note: 4Une enquête en Montagne bourbonnaise Marie, MMC - 11 mai 2019

Benoît est policier à Lyon. Il a quitté son petit village natal en Montagne Bourbonnaise il y a déjà de nombreuses années sans y revenir. Mais lorsque Fréderic, son ami d’enfance lui demande de l’aide pour retrouver sa fille disparue, il n’hésite pas. Ce qui l’attend est lourd de secrets, de non-dits. « …rien ne va plus dans ce mystérieux territoire de moyenne montagne où les bûcherons se font la guerre.
L’auteur, journaliste à La Montagne nous offre un roman policier de qualité qui nous fait découvrir la vie et les codes de cette belle et mystérieuse Montagne Bourbonnaise.

Sauver Mozart (Raphaël Jérusalmy)

note: 4Quand la musique se fait résistante. Marie, MMC - 11 mai 2019

Otto Steiner est expert et critique musical. Mais il est désormais avant tout patient d’un sanatorium autrichien . Il a pour seul visite celle de son ami Hans. Nous sommes en pleine guerre, Otto la vit de loin mais se sent inutile et frustré. Lorsque Hans lui demande conseille pour l’organisation du Festpiele, un festival auquel participeront toutes les plus grandes huiles, il voit là une occasion d’agir, de résister. Le journal d’Otto s’étend sur la période de juillet 1939 à août 1940. Les mots justes et l’écriture travaillée de Raphaël Jerusalmy offre un très beau premier roman où l’on voit que face au pire, tout acte de liberté est résistance.

La passagère (Chantal Forêt)

note: 5Tel un film de Chabrol... Marie, MMC - 11 mai 2019

Catherine est née à Moulins mais c’est à Paris qu’elle a fait sa vie. Épouse d’un riche avocat, sa vie est organisée et tracée autour de cette simple « fonction ». A la mort accidentelle de son mari, elle décide de se réinstaller dans sa ville natale. C’est là qu’elle va retrouver Daniel, un ami d’enfance qui lui n’a jamais quitté Moulins. Veuf, entrepreneur un peu rustre il a dédié sa vie à sa fille et à son entreprise. La suite du roman s’écrit pas à pas, dans une ambiance à la Chabrol.
Peut-on se défaire de ses démons ? Un amour réel peut-il naître du mal être commun de deux personnes ?
Un fois encore Chantal Forêt nous tient en haleine dans un roman sombre. Suivre ces personnages dans les rues de Moulins rend la lecture encore plus agréable.

Et mon luth constellé (Ariane Schréder)

note: 5Coup de coeur Marie, MMC - 21 décembre 2018

L'arrivée inattendue de cette femme dans ce village d'une centaine d'habitants va bousculer le quotidien. Les lectures qu'elle va "offrir" à ces personnes en échange d'une chambre dans la maison du libraire va bousculer leurs esprits. Devenue adulte, la petite Louise, qui admirait tant la belle Iris, repense à tout cela et le revit avec un autre regard. Un très beau roman qui nous fait voyager dans les Pyrénées mais également dans la littérature classique.
La Princesse de Clèves en pays cathare...
Ariane Schréder a reçu le prix Fallet en 2013 pour son premier roman La Silencieuse.

Trancher (Amélie Cordonnier)

note: 4Quand la violence ne se voit pas. Marie, MMC - 21 décembre 2018

Nous ne connaîtrons jamais le prénom de la femme qui parle, qui nous raconte à la façon d'un journal, son histoire, cette décision prise il y a 7 ans et aujourd'hui à nouveau remise en question alors qu'elle pensait que tout était fini.
Cette femme, mère de 2 enfants a tout pour être heureuse, un travail qu'elle aime, des enfants qui la comblent, un mari intelligent, beau, doué, cultivé, le gendre idéal que les copines lui envient. Pourtant, les doutes, la peur et la boule qu'elle a dans le ventre ne lui laissent aucun répit. Non Aurélien ne la bat pas, jamais ses mains ne l'ont frappée et pourtant, des coups elle en a reçus et 7 années après avoir cru que tout était fini, les blessures se réveillent:
Un samedi matin comme un autre, la petite famille est réunie dans la cuisine et soudain ces mots : «Ferme ta gueule une bonne fois pour toutes, connasse, si tu veux pas que je la réduise en miettes». La violence d'Aurélien est verbale. Cette fois-ci elle décide de ne rien lâcher et de trancher.

Simple (Julie Estève)

note: 5Simple n'est pas idiot. Marie, MMC - 21 décembre 2018

L'homme qui raconte est Antoine ORSINI. Chez nous, nous l'appellerions le bredin, dans son village corse, les autres l'appellent le baoul. Enfant un peu "simple", dont la mère est morte en le mettant au monde, provoquant le rejet de son père, Antoine est malmené par ses camarades de classe et c'est l'attention toute particulière et tendre de la maîtresse qui va l'aider à grandir.
Mais la mort les sépare assez vite et le baoul va se débrouiller seul. Dans le village comme dans tous villages, il y a des histoires et parfois des drames. Une jeune fille, Florence, seule amie d'Antoine,avec Magic, va être retrouvée morte et le coupable sera rapidement trouvé.
C'est tout cela qu'Antoine nous raconte, avec ses mots simples eux aussi mais tellement justes et clairvoyants.
Roman touchant qui à sa manière interroge également sur la différence mais aussi la justice.

La révolte (Clara Dupont-Monod)

note: 4Une reine, une mère, une femme... par son fils. Marie, MMC - 21 décembre 2018

L'auteure donne ici la parole à Richard avant même qu'il ne soit cœur de Lion. Mais cette parole elle lui donne pour qu'il raconte sa mère, Aliénor d'Aquitaine. Roman historique puissant, dans lequel cette femme, reine à 2 reprises, cloîtrée par son deuxième époux, adulé par le premier nous laisse sans voix. Il s'agit bien d'un roman, l'auteure prend évidemment les libertés d'accentuer ou non certains traits, mais la force, la volonté et l'intransigeance au-delà de tout qu'elle lui prête ne sont que difficilement à remettre en question lorsqu'on étudie un peu la vie d'Alliénor. Le personnage de Richard cœur de lion est fort et touchant, l'amour infini qu'il montre pour cette mère qui pourtant s'est imposée et a imposé à ses fils, une distance telle que chacun à sa manière en souffrira, cet amour ne peut que nous toucher.

Prisons (Ludovic-Hermann Wanda)

note: 5Un roman percutant, hyme à la lecture et à la connaissance comme moyen de rédemption. Marie, MMC - 4 décembre 2018

Frederic Nkamwa dit Fred, 28 ans, un casier déjà bien rempli se retrouve une fois de plus à Fleury –Merogis. Mais cette fois ci dans le bâtiment D3 celui des récidivistes, les incurables. Oui mais Frédéric n'arrive pas seul, il arrive avec sa foi profonde, unique et indiscutable et convaincu que si Dieu l'a renvoyé en prison c'est pour une raison bien précise.
Le roman est écrit à 2 voix, celle de Frédéric, dont l'un des chalenges, donné par son codétenu Richard, toxico qu'il cherche à faire décrocher, est d'arrêter les insultes qui d'après Richard seraient sa drogue à lui. Cette épreuve va le conduire à découvrir la belle langue française. La deuxième voix est celle de Marianne, 5ème du nom, symbole de la République française.
L'histoire de Frédéric est la vraie histoire de son auteur, Ludovic-Hermann WANDA. Ecriture surprenante dans laquelle le Wesh et la langue de Molière se mêlent. L'éloge de la lecture et de la connaissance illustre cette critique du milieu carcéral mais au sens stricte du terme.
Un premier roman atypique que la rentrée littéraire et ses canons lissés n'a peut-être pas su apprécier…

Oeuvre non trouvée

note: 3Attention vous êtes écoutés !!!! Marie, MMC - 1 décembre 2018

Nous suivons dans ce roman le policier Lemasson. Le suivre c'est un grand mot puisque sa mission est d'être en poste dans un camion banalisé et "d'écouter" toutes les conversations orales ou écrites des smartphones qui l'entourent. Il doit à partir de là repérer toutes conversations susceptibles d'être terroristes. Suspicion justifiée ou non, il va en suivre plus attentivement 3. Mais en même temps, son œil va être intrigué par cet homme de qui n'émane rien : aucun son, aucun mot. A côté de Levasson, 2 autres histoires vont se raconter, deux personnes mais à travers elles bien plus de 2 vies.
Plusieurs thèmes sont abordés sans qu'il soit toujours évident de leur trouver un point commun. Ce qui les relie néanmoins est la question de la liberté d'être, de penser dans une société, une culture mais aussi au fil de sa propre vie.

Le prince à la petite tasse (Émilie de Turckheim)

note: 3Et pourquoi pas... Marie, MMC - 1 décembre 2018

Une famille de quadras parisiens décident d'accueillir chez eux un migrant. contact pris avec le SAMU social, c'est Reza, un jeune afghan qui a fui son pays en guerre lorsqu'il avait 12ans, sans nouvelle de sa famille depuis, qui va s'installer dans ce qui était la salle de jeux des garçons.
Ce livre est le journal de cette année de cohabitation.
Dans une période où nous entendons beaucoup parler "des migrants", ce livre nous propose l'histoire d'une personne, d'une rencontre et montre que les choses peuvent aussi bien se passer....

On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime (Louis Chedid)

note: 5Douceur et poésie Marie, MMC - 19 juillet 2014

Cet album est un pur moment de plaisir. J'aurai aimé écrire certains des textes. Dés la lecture du nom de l'album , il nous parle. A écouter régulièrement

La Tournure des choses (Clarika)

note: 4Toujours aussi agréable. Marie, MMC - 19 juillet 2014

Une voix singulière, des textes doux, justes, touchants, drôles ou engagés selon les chansons. Un petit coup de cœur pour "c'était mieux avant".

Les petits ruisseaux (Pascal Rabaté)

note: 5Non vieillir ne signifie pas arrêter de vivre... Marie, MMC - 16 juillet 2014

Un film magnifique dans lequel on suit Edmond un homme retraité et veuf dont la vie est faite d'habitudes et les jours se suivent et se ressemblent. Mais à la mort de son ami et copain de pêche qui, lui, "vivait" sa vieillesse, il décide de faire de même. Drôle, touchant, mettant en avant des sujets sensibles et inhabituels, ce film est un régal.

Versailles (Nicholas D' Archimbaud )

note: 5Comme si on y était... Marie, MMC - 27 juin 2014

Un très beau livre aux photographies magnifiques qui comblent les frustrations légitimes d'une visite du château de Versailles.

Les aventures d'Arsène Lupin (Jacques Becker)

note: 4Un bon moment à passer en famille Marie, MMC - 27 juin 2014

Robert Lamoureux est un Arsène Lupin attachant. Décidemment, on ne peut qu'aimer ce voleur là.

Enfantillages (Aldebert)

note: 5 A écouter encore et encore !! Marie, MMC - 25 janvier 2014

Des textes drôles et vrais, une diversités de styles musicaux riches pour les petits oreilles comme les grandes. De vrais instruments, de vrais chanteurs, du vrai bonheur à écouter et à partager!!!

Enfantillages 2

note: 5Un album pour toute la famille!!!!! Marie, MMC - 25 janvier 2014

Aussi bien que le premier, des textes drôles et touchants, de vraies belles mélodies. On rit, on danse, on chante.

Le soir, des lions... (François Morel)

note: 5Bon pour le moral, l'esprit et les oreilles!! Marie, MMC - 25 janvier 2014

Aussi bon que le précèdent album, texte, musique et humour tous les ingrédients sont réunis.

Collection particulière (François Morel)

note: 5A écouter régulièrement!!! Marie, MMC - 25 janvier 2014

Des textes savoureux mêlant poésie, humour et idées. Quand on apprécie le comédien on adore le chanteur. Drôle et touchant, on y revient régulièrement

Dix rêves de pierre (Blandine Le Callet)

note: 410 histoires, 10 vies Marie, MMC - 25 janvier 2014

L'auteur nous propose de partir de la mort pour imaginer la vie. Un recueil doux à lire. Un bon moment de lecture.

Oeuvre non trouvée

note: 5Un très bon roman qui fait réfléchir... Marie, MMC - 25 janvier 2014

La politique, la philosophie, la place des femmes, les rapports de couple, les guerres... Entre l'Athènes de Périclès et le monde d'aujourd'hui tout n'est pas si différent

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