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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Critique

 

Trancher (Amélie Cordonnier)

note: 4Quand la violence ne se voit pas. Marie, MMC - 21 décembre 2018

Nous ne connaîtrons jamais le prénom de la femme qui parle, qui nous raconte à la façon d'un journal, son histoire, cette décision prise il y a 7 ans et aujourd'hui à nouveau remise en question alors qu'elle pensait que tout était fini.
Cette femme, mère de 2 enfants a tout pour être heureuse, un travail qu'elle aime, des enfants qui la comblent, un mari intelligent, beau, doué, cultivé, le gendre idéal que les copines lui envient. Pourtant, les doutes, la peur et la boule qu'elle a dans le ventre ne lui laissent aucun répit. Non Aurélien ne la bat pas, jamais ses mains ne l'ont frappée et pourtant, des coups elle en a reçus et 7 années après avoir cru que tout était fini, les blessures se réveillent:
Un samedi matin comme un autre, la petite famille est réunie dans la cuisine et soudain ces mots : «Ferme ta gueule une bonne fois pour toutes, connasse, si tu veux pas que je la réduise en miettes». La violence d'Aurélien est verbale. Cette fois-ci elle décide de ne rien lâcher et de trancher.