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Avis de lecteurs

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Oshi no ko n° 1 (Aka Akasaka)

note: 5L'étoile du mensonge Florian MSP - 3 janvier 2024

Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Critique

 

Moi et toi (Niccolò Ammaniti)

note: 2Retrouvailles S.BASSET - 10 février 2015

Le fil narratif, pour improbable qu’il peut paraître, est assez séduisant cependant, et sert plutôt bien le propos de l’auteur qui est d’aborder le mal être de toute une jeune génération et d’évoquer ses difficultés d’adaptation à la société dans laquelle elle vit.

Le roman de Niccolò Ammaniti est habilement construit. D’abord parce que le choix par l’auteur d’un cadre serré d’une unité de lieu (la cave de l’appartement familial), de temps (une semaine) et d’action (la rencontre de Lorenzo et d'Olivia) s’accorde intelligemment à la dramaturgie du récit. Ensuite parce que l’émotion, qui s’exprime à travers la rencontre incongrue de ce frère et de cette sœur presque inconnus l’un à l’autre, est bien dosée, sobre, et pudique.

Malgré tout, et même si le récit possède un rythme et une fluidité qui en fait une lecture très plaisante, je dois dire que la prose du roman, assez commune, m’a laissé un peu sur ma faim et ôte une partie de l’intérêt que j’ai pu trouver à ce roman.