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Avis de lecteurs

Roxane vend ses culottes (Maybelline Skvortzoff)

note: 3Bien mais je conseille plutôt pour les + de 18 ans Manon - 27 septembre 2023

ce livre, sous format de BD, est pas mal: aux premiers abords l'on pourrait croire qu'il s'agit d'un livre pour "les ados mal dans leur peaux" mais c'est réellement pour [...]

Projet indigo (Agnès Laroche)

note: 3Disparition en mer, magie, prison… et secrets de famille ! Catherine MSP - 8 septembre 2023

Depuis la disparition en mer du père de Cosmo, au large des côtes australiennes, ce dernier et son amie Liane travaillent sur le projet Indigo. Une opération secrète qui leur [...]

Origin n° 1 (Boichi)

note: 4Un androïde qui s'oppose à ses congénères Florian MSP - 23 septembre 2023

Un manga SF qui nous plonge dans un univers où un androïde s'introduit dans un groupe d'humains et va en apprendre sur eux. Il va avoir un groupe d'ennemis à [...]

Calamity Jane n° 1
La fièvre (Adeline Avril)

note: 4« Parce que j’aime bien faire ce que je veux ! » Catherine MSP - 10 août 2023

Vous connaissez Calamity Jane évidemment mais Martha Jane ? Je veux dire par là ses toutes jeunes années ? Une mère décédée, un père absent... c’est à Jane que revient [...]

La vie clandestine (Monica Sabolo)

note: 3Dans la plaie Jérôme - 26 septembre 2023

Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]

Une année à la campagne (Sue Hubbell)

note: 5La dame aux abeilles Sylvie - 19 août 2023

Certains livres vous prennent au cœur et vous les lisez avec un vrai bonheur et êtes triste de les finir...
Le récit de Sue Hubbell est de ceux-là. Avec une [...]

Critique

 

La poupée qui fait oui (Agnès de Clairville)

note: 5Non consenti FM - 21 septembre 2022

Fin des années 1980, avant le téléphone portable et les réseaux sociaux.
Arielle, 16 ans et demi, entre dans une école d’ingénieur avec prépa intégrée. En ce jour de rentrée, le ton est donné dès les premières pages du livre : nous sommes en plein bizutage violemment sexualisé et sexiste. Arielle veut se fondre dans le moule, et souhaite avant tout acquérir une expérience qui, pense-t-elle, sera déterminante : elle veut perdre sa virginité. Amoureuse du Don Juan de l’école, elle découvre que les relations sexuelles peuvent être douloureuses et éloigner au lieu de rapprocher. Pourtant, elle s’accroche, prête à tout accepter pour être avec son cher Eric. C’est « la poupée qui fait oui » : elle ne veut pas mais elle accepte, elle subit sans réagir.
En parallèle, nous voyons Arielle par le regard d’autres personnages, et en particulier celui de sa mère. Elle s’inquiète pour sa fille, nous comprenons qu’elle aussi dans sa jeunesse a vécu une relation douloureuse. Se peut-il qu’une génération plus tard, sa fille soit elle aussi sous emprise, bafouée dans son corps et sa dignité ? Vient un moment où Arielle, dans une autre relation plus bienveillante, comprend que l’amour et la sexualité peuvent être autres ; mais c’est bien plus tard qu’elle pourra désigner comme viols des actes imposés par Eric.
Nourri d’une histoire vraie, ce roman à l’écriture directe aborde avec brio la question du consentement.