Recherche


Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Critique

 

La voleuse de livres (Markus Zusak)

note: 5Tragique et magistral Victoria, MMC - 8 août 2015

Dans le contexte de la Seconde guerre mondiale, à proximité de Munich, Liesel, une adolescente allemande est accueillie dans la famille Hubermann car sa mère ne peut plus s’occuper d’elle. Illettrée, elle est malgré tout attirée par les livres, mais c’est avec son père adoptif, Hans, qu’elle fait ses armes et découvre peu à peu le plaisir de la lecture !
Markus Zusak choisit ici la Mort pour raconter l’histoire de cette famille, ce qui s’avère un brin déroutant au départ… Bien loin du cliché macabre, c’est néanmoins le personnage le plus humain et émouvant du roman. Parfois épuisée et dépitée par la bêtise humaine, elle n’en décrit pas moins les hommes avec beaucoup de tendresse. Quant aux personnages, tous sont dépeints avec brio et nous font littéralement vibrer.
Un superbe roman sur le pouvoir de la littérature : Markus Zusak manie lui aussi les mots à merveille pour nous offrir un chef d'œuvre dont on ne ressort pas indemne…