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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Critique

 

Orphelins 88 (Sarah Cohen-Scali)

note: 4Après-guerre et reconstruction Victoria, MMC - 2 août 2019

« Orphelins 88 » peut être considéré comme la continuité de « Max », un autre roman de Sarah Cohen-Scali. Tous deux abordent une facette méconnue de la Seconde Guerre mondiale : le programme Lebensborn, des centres dans lesquels les nazis tentaient de créer la race aryenne parfaite.
Cette fois, elle explique comment les SS enlevaient des enfants répondant aux critères aryens dans les pays de l’Est, pour les germaniser par la suite. Le petit Jo est l’un de ses enfants. Amnésique, nous le suivrons tout au long du roman dans sa quête d’identité.
Sans jamais tomber dans le pathos, l’autrice décrit avec brio les désastres qu’a causé la guerre sur les plus jeunes, le tout d’une écriture fluide et abordable. « Orphelins 88 » passionne autant qu’il fait horreur par moments, mais n’en reste pas moins un roman à la fois instructif et nécessaire.